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All posts in 10 km et moins

Samedi 7 décembre: 2ème participation consécutive à une course yvelinoise que j’affectionne de par son format, sa proximité géographique, la sympathie de son créateur: José, président du club des Foulées de St Germain en Laye et l’originalité de son départ « by night ». La corrida de St Germain en Laye, caractérisée par ses 3 boucles de 3320m draine plus de 600 coureurs dans les petites rues illuminées de la ville au grand château, dont un plateau élite particulièrement relevé. Ce fut aussi pour moi l’occasion d’expérimenter certaines choses, en bonne ex-scientifique que je suis et d’en ressortir étourdie mais ravie; un plaisir bien spécifique à la course à pied que j’avais mis aux oubliettes ces derniers mois et qui s’est vu reprendre forme, sans pré-méditation. Place au récit d’un 10km (évidemment) pas comme les autres.

J’ai fait « sans »…

J’aime beaucoup courir la nuit. Déjà parce que j’aime la nuit tout court, que je préfère 1000 fois les fins de journées à leurs débuts, que j’adore les décorations qui brillent dans les villes et que je n’ai pas peur du froid qui glace souvent l’air sombre des soirs d’hiver.

Place du Marché Neuf de St Germain en Laye - avant la mise en place des arches de départ et arrivée.

Autre point, j’avais constaté il y a quelques années, toujours lors de mon passage par les troupes militaires françaises, que j’étais systématiquement plus performante à partir de 17h qu’avant. Comme j’analyse toujours un peu tout et que j’aime comprendre, je faisais alors des recherches pour découvrir plusieurs études abordant le sujet de la « chronobiologie » des sportifs. Divers résultats en ressortent mais globalement, la mise en évidence de 2 pics optimum pour l’entraînabilité du sportif sont mis en évidence à 11h et 18h. La corrida de St Germain en Laye devait en l’occurrence débuter à 20h30 : un horaire permettant de vivre une vraie bonne journée en amont et de prévoir une vraie bonne soirée après - approuvé ! Cependant, au delà de ce contexte favorable, ajouté aux superbes retrouvailles de plusieurs coureurs bien connus de mon Twitter voire plus, je devais bien faire un constat, celui de mon non-entraînement. Pas d’excuse, pas de justifications, pas d’explications. Nous avons tous nos vies et parfois/souvent je trouve que le runner a une incapacité terrible à assumer ses baisses de forme, même si toutes les raisons les plus compréhensibles du monde viennent soutenir sa cause. Tout le monde lui « pardonne » sauf lui-même ! Ce soir là, je regardais mon agenda et je faisais le bilan de ma pratique sportive sur le dernier mois: nouveau job/cerveau sur-rempli…run 45′…body balance….body pump…zumba….séance de 30×30….rien…body balance…rien…..zumba….rien….10′ de footing….body balance. Inquiète à l’idée de devoir confronter ma non-capacité du moment à une épreuve officielle, je n’avais pas envie de courir. Courir pour conte-performer, recueillir un chrono laid sur sa fiche de course et pour finir frustrée, à quoi bon. Une petite voix, celle de l’humilité, vint alors frapper aux portes de mon crâne un peu dur et me rappeler que:

1. J’étais une runneuse amateur et qu’il fallait remettre les choses à leur place;

2. Faire moins bien en étant moins entraînée était normal. Pourquoi se faire des noeuds au cerveau ?

3. Il y avait des gens qui ne pouvaient pas courir du tout, eux.

4. La course à pied était censée être un plaisir, pas seulement un exutoire de névroses et d’orgueil mal placé.

5. Apprendre à faire les choses sans attendre de résultats pouvait aussi être intéressant, histoire de voir ce que cela faisait de « vivre l’instant », pour une fois.

Bon, ok la petite voix, laisse moi me préparer et rentre chez toi. Je n’aurais pas du la congédier si vite, cela m’aurait évité de m’habiller n’importe comment; là étaient sans doutes les 1ers fruits de ma soirée « humilité. En retard, après 2h passées à la SPA à promener des chiens en tous genres et à en rattraper un, enfui par le trou d’un grillage (sous le regard dépité des autres bénévoles - « ben quoi, j’y peux rien s’il s’est enfui moi ! »), je partais en trombes, habillée chaudement mais mochement, non maquillée (oui oui d’habitude même pour courir je sors couverte ! - de maquillage)….et sans montre GPS.

Après avoir retrouvé Clément, Jérémy, Ludovic, Fanny, son frère, son ami, Eugénie et fait une bise rapide à Emmanuelle venue en « off » pour sa « séance au seuil »; droppé mon sac énorme et inutile en consignes et attaché mon dossard n’importe comment, nous nous sommes dirigés en petites foulées vers la ligne de départ.

De gauche à droite: Marie, Ludovic, Jérémy (Blog Geek&Run), Clément (Blog Clem Running), Eugénie

Coup de pistolet à 20h30 - encouragements collectifs et franchissement de tapis, je regardais mon téléphone, seul outil de mesure en ma possession puis décidais, comme ça, soudainement, de le ranger et d’en faire abstraction, pour expérimenter ce mode de course atypique qu’est la course sans chrono. J’étais partie pour 10km de mystère

Un parcours roulant riche en relances

Ce qui est à la fois difficile et intéressant sur le parcours de la corrida de st germain en laye est de devoir gérer 3 tours identiques et consécutifs. Quand on court on aime avancer et laisser derrière soi ce qui est passé. Là il faut se lancer une fois puis deux puis conclure, en reprenant sans relâche le même itinéraire. Le parcours reste roulant avec de grandes lignes droites et plusieurs virages, impliquant de régulièrement remettre le turbo et de bien gérer sa course.

1er tour: je hais tout le monde, je ne sais plus courir, je vais mourir, je vais abandonner, je ne sais même pas à quelle vitesse je vais, c’est nul de faire un effort pareil comme ça un samedi soir, je pourrais regarder la télé ou boire un coup à la place.

2ème tour: je n’ai pas abandonné parce que j’ai trop d’orgueil et parce qu’il y en a qui s’apprêtent à s’enfiler la Saintélyon donc quand même, pour un 10km…. Mes poumons sont là, mes jambes font leur travail, mon esprit s’est calmé, les gens ne sont pas si méchants en fait. Tiens, j’aborde le 4ème km et les premiers entament leur 3ème et dernière boucle en nous dépassant avec une puissance et une légèreté assez indescriptibles. Plus de 20km/h (le 1er homme finira en 28’30). C’est top la course à pied quand même: quel univers éclectique capable de rassembler autant de gens, de niveaux si différents ! Je poursuis ma route. Des petites filles chantent « Papoutai » en guettant leur papa dans le peloton #cute. Les san germanois sont au rendez-vous: bords de routes, balcons - seuls ou en groupes. Les femmes qui courent sont très peu nombreuses (177 sur 656 coureurs), générant un effet de solidarité féminine amplifié de la part des passantes encourageantes et bienveillantes ! Je vois la 1ère femme me doubler pour finir sa course; j’en déduis que nous devons en être à une trentaine de minutes de course (exact, elle finira en 32’18). J’arrive à la fin de mon 2ème tour et entends: « 3ème tour à gauche, fin de course à droite ». Ok, va pour la gauche. C’est reparti. Je perds du temps au ravito, je ralentis, je bois une substance étrange au goût proche de la « fraise » mais pour une fois bien dosée et désaltérante, je m’énerve contre un coureur qui stoppe net devant moi pour reprendre un verre et à qui je cris un « Putt….. » peu gracieux. Aimable la fille. Je repars.

3ème tour: plus de cerveau. Esprit de plus en plus positif. Jambes fatiguées. Souffle ok. Décompte des km avant le finish enclenché. Toujours pas la moindre idée de mon temps, ça me va - même pas perturbée. Je suis fière parce que je ne lâche rien et que c’est la seule chose que j’attends de moi même. Pour le chiffre qui viendra derrière, on verra plus tard. Je crache plusieurs fois sur le côté de la route; loin bien loin de ma pudeur habituelle faisant qu’une fille ne peut tout simplement « pas faire ça ». Je m’en fous. 9ème km. Plus qu’un. Je suis entourée par 3-4 hommes qui ne me lâchent pas et qui n’ont pas l’air d’avoir très envie de rester derrière. Il reste 500m. Je leur emboîte le pas. Ils accélèrent. Ça m’énerve. J’ai envie de les laisser passer et là, une femme sortie de nulle part se jette sur moi et se met à me gueuler dessus « allezzzz, tu lâches rien, tu allonges, il te reste 200m, allez allez allez ». Mais d’où elle sort celle là ? Bref, ça me booste, j’accélère, j’accélère, j’ai envie de la remercier mais je peux pas tout faire en même temps. Je vois l’arche, je sprinte, je sprinte, je sprinte. Finish. [Merci Madame]. Je me jette sur une barrière, j’hésite entre vomir ou m’évanouir. Je regarde mon téléphone. Je suis dans les 51′. Verdict final: temps officiel 51’07, temps réel 50’49 - 45ème femme, 24ème de ma catégorie. Je suis 1′ tout pile au dessus de mon RP (10km de Boulogne 2013) mais franchement, franchement…j’ose être satisfaite de cette expérience et de ce résultat. Les 3 mecs me repèrent et viennent me rejoindre rapidement. « Salut les mecs, je vais mourir et je reviens ». [rires]. Clément est hyper heureux, il a battu son record personnel et a fini en 47’10 temps réel - mené tout le long par Jérémy, brillamment improvisé lièvre pour l’occasion ! Ludovic finit quant à lui en 41’50, fidèle à ses capacités d’ex-footeux récemment converti au running ! Eugénie arrive quelques minutes après, un peu déçue par son chrono de 53′ et quelques mais là aussi, amplement justifié par une baisse de forme contextuelle. Fanny quant à elle, menée par son frère et un ami, bat largement son record personnel, ravie, en 54’44 !

Récupération active !

Ça ne m’était pas arrivé depuis un moment mais j’ai à nouveau vécu le plaisir de courir; senti que la bonne forme n’était pas si loin et retrouvé l’envie de m’entraîner un peu plus. Forte de ce constat, je n’oubliais surtout pas l’objectif de la 2ème partie de soirée: la crêperie ! De retour aux vestiaires, je croise Fred qui, tout juste qualifié pour les Championnats de France avec un magnifique 36’58 se joint à notre joyeuse bande. Cap sur le Phare St Louis. Le reste de notre soirée est faite de rires et de sourires, de partage d’anecdotes et de feeling, de crêpes, de cidre ou de vin. Clément doit reprendre la route pour Lille dans la foulée mais cela ne nous empêche pas de nous quitter vers minuit, satisfaits, apaisés. Je ne sais plus où est garée ma voiture mais je le vis bien :)

Bref, la zumba et tout c’est sympa mais rien ne remplace le feeling d’un bon run (et d’une crêpe napolitaine). C’est tout.

 

Retrouvez les résultats de la Parisienne 2013 directement sur ce lien !

Face à la ligne de départ, en attendant le « go » de notre vague…

…qui nous traîne, nous entraîne

Une « course » de reprise

Assidue à un plan d’entraînement marathon depuis début juillet, j’ai expérimenté un trail de montagne avec difficulté début août, avant d’entamer ce qui ne fut pas un « GR20 complet » mais à défaut, un « début de GR20 » prolongé par des étapes du « Mare et Monti » mi-août. De retour de ce périple, je reprenais alors mon entraînement…. Interrompu net dès la 2ème séance pour cause d’entorses récidivantes, je me retrouvais boitant plusieurs jours de suite, traînant dès lors une douleur décroissante au fil du temps mais pas décidée à disparaître pour autant. Bilan : abandon marathon et focus sur « la suite » : un moral « un peu » entamé à relever et des efforts majeurs de patience à produire pour mieux repartir. La Parisienne 2013 arrivait alors comme 1ère course de la rentrée : une distance facile de 6,7km et un environnement convivial, de quoi se remettre dans le bain en douceur. Convivial certes, accessible certes, ensoleillé (quelle chance !) certes, mais pas vraiment une « course » comme je les préfère.

Retour sur une trentaine de minutes d’épreuve et sur quelques points + versus – de cet évènement, qui peut-être fait pour vous, ou pas.

6,7km dans Paris, sous le soleil – Women only !

Partie très en retard (mea culpa) avec Céline dans la 17ème vague de départ, je portais les couleurs de Sogeti, l’entreprise d’Audrey qui avait constitué une petite équipe pour l’occasion. Pas du tout échauffée par manque d’espace pour effectuer de quelconques mouvements dans les sas d’attente, je me lançais alors, disons-le : « à l’arrache complet » dans cette course, froide et pas entraînée mais malgré tout curieuse de vivre l’expérience. Quelle expérience ! Dès les premiers 100m déjà, de nombreuses filles marchaient. Pour certaines c’était prévu, pour d’autres c’était les frais de je ne sais quel départ trop rapide ou manque d’entraînement. « No offence » comme diraient les anglais. Des consignes avaient toutefois été données pour que les marcheuses se rangent à droite et laissent les coureuses avancer par la gauche. Normal, bien qu’à aucun moment je n’aie vu cette indication respectée ! Un peu (très) dur donc, de se remettre en jambes tout en devant slalomer, se baisser, sauter, accélérer, ralentir, grimper quelques côtes, arpenter plusieurs tournants, tout cela avec une inertie de foule monumentale. Je regardais mon chrono quand même, pour voir où je me situais. J’étais dans la fourchette optimiste de mes estimations, au vu des conditions du moment ie. 5’15/km. La suite fut identique au démarrage. Un ravitaillement au 3ème shunté (bidon en poche largement suffisant pour la course entière) et une bien belle surprise à ce moment là ! Mon cher ami d’ex-promotion militaire Kilian m’ayant prévenu qu’il ferait beaucoup de bruit à cet endroit précis du parcours sans pour autant promettre de pouvoir m’interpeler…pourtant, m’interpela ! Un « Marie » franchement lancé, je me retourne alors et que vois-je : Kilian en kilt, au cœur d’un groupe d’animation à la cornemuse ! Magique, merci Kilian, j’ai bien ri ! Les km continuaient de défiler. Je ressentais une vraie difficulté à trouver un rythme correct en raison du format de la course et de l’hétérogénéité totale de ses participantes, mais il fallait s’y attendre. Pour autant, j’étais sincèrement contente de pouvoir retrouver cette sensation d’effort que j’avais perdue.

La course à pieds me fait penser à ces amoureux qui lorsqu’ils s’éloignent géographiquement, perdent un peu en complicité, en spontanéité, en chaleur. Vous cessez de vous entrainer et découvrez comme ce sport ne tolère pas vos infidélités ! Il choisit de vous faire comprendre que pour retrouver du plaisir, il faut se ré-investir, ie (un peu) souffrir ! J’apercevais alors le panneau « 6km, plus que 700m » - celui que j’avais croisé avant de garer ma voiture à 4km du départ (hum.) et me concentrais sur ce moment génial qu’est la gestion des derniers 100m. Ligne droite, tournant à gauche, arche en vue, sprint ! Dur, dur, dur mais bien. Un chrono modeste mais toujours proche de mes estimations optimistes pour finir : 34’54 pour 6,7km soit une moyenne de 5’13/km. Je suis alors le flot de filles vers la sortie, récupère ma médaille (dans une pochette plastique, entre 2 barres de céréales) et une bouteille d’eau. S’en suit l’offrande d’une rose à chaque femme ; la mienne tendue chaleureusement par une dame m’ouvrant grand ses bras : « Marie, Marie, comme ma fille aînée » - ce fut le moment le plus sweet de la matinée !

Bref, j’avais couru la Parisienne !

Cette course est-elle faite pour vous ?

Oui, si…

- Vous ne courez pas souvent/ n’avez pas le temps de vous entraîner/ n’êtes pas ultra sportive et que 6-7km vous conviennent largement voire représentent un petit challenge.

- Vous aimez les évènements 100% féminins.

- Vous n’avez pas peur d’attendre (au moins) 1h dans votre sas, le temps que votre vague soit « lâchée » sur le parcours.

- Vous êtes d’accord pour payer votre dossard entre 35 et 55Euros, selon votre temps de réaction à l’inscription.

- Vous voulez motiver des collègues ou amies et les entraîner à relever le challenge d’une course, vous qui en connaissez les dessous !

- Vous aimez le rose.

- Vous n’avez rien contre la musique d’animation qui ressemble à un remix de René la Taupe.

- Vous aimez le Champ de Mars et ses alentours.

- Le running n’est pour vous rien d’autre qu’un sport funky gâché par la recherche d’un chrono et que courir entre copines est bien plus top délire megadrove que de foncer comme une brute vers le finish.

 

Non, si…

- Vous êtes un homme, quoique, vous pouvez toujours être bénévole et l’on ne saurait trop vous en être reconnaissantes !

- Vous préférez les courses mixtes ou qu’un manque criant et prolongé de testostérone vous déstabilise.

- Vous n’aimez pas les évènements trop marketing où tout ressemble plus à une grosse machine à argent qu’à un rassemblement sportif.

- Vous êtes agoraphobe.

- Vous n’aimez pas courir en zigzagant, slalomant, tergiversant, stoppant, accélérant…

- Courir (ou essayer) au milieu de nanas déguisées en tout ce qui peut exister sur terre ne vous fait pas marrer.

- Vous visez une perf’

- Vous aimez le recueillement, l’intensité de la nature (voire des montagnes) et que le bitume parisien vous déprime.

- Participer à une course de moins de 10km n’a aucun sens pour vous.

Les dons reversés à la recherche contre le cancer du sein…

La Parisienne

La Parisienne est impliquée aux côtés de la Fondation pour la Recherche Médicale depuis 8 ans pour soutenir la recherche sur le cancer du sein. Elle apporte un soutien financier (28 000€ en 2012) et permet à la Fondation de mettre en place des actions pour collecter des dons. Le bilan de ce partenariat s’élève à plus de 547 000 Euros et au financement de près de 14 projets de recherche en France.

Le prix d’un dossard varie entre 35 et 55 euros, selon la période d’inscription - tarif similaire pour les entreprises, majoré de près de 80Eur de frais de dossier.

L’édition 2013 a rassemblé 35 000 participantes.

 

Odysséa

L’association Odysséa reverse les dons collectés via l’organisation de courses à l’Institut Gustave Roussy: 1er centre de lutte contre le cancer en Europe et à l’association Prolific depuis 11 ans (2002). Depuis ses débuts, Odysséa a reversé 2,6 millions d’euros de dons à la lutte contre la maladie grâce à la participation de 260 000 coureurs ou marcheurs. Si l’on veut comparer ce qui est comparable et ne considérer que les dons de la course Odysséa Paris, 1,516 millions d’euros ont été reversés en 11 ans: 3 x le montant reversé par la Parisienne.

Le prix d’un dossard varie entre 15 et 20 euros selon la date d’inscription: 2 x moins cher que le dossard de la Parisienne.

L’édition 2013 aura lieu le 06 octobre 2013 (vous pouvez encore vous inscrire). L’édition 2012 a rassemblé 58 850 participants sur toute la France.

Vous l’aurez compris, soutenir la recherche contre le cancer du sein est très louable (voir l’article de soutien rédigé sur ce blog, ici) mais il est des courses plus efficaces que d’autres en la matière.

Quoiqu’il en soit, votre motivation, votre envie de courir, de vous dépasser et de vous améliorer tel que je le lis quotidiennement sur les réseaux sociaux et tel que je le partage avec vous également, est déjà en soi…énorme ! Bravo à toutes !

En direction de la ligne de départ, le pont d’Iéna déjà rose de monde :)

 

La première deuxième fois…

Les 10km du Bois de Boulogne sont un rendez-vous annuel bien connu des coureurs franciliens. La preuve en est, à mes débuts de course à pieds, c’est une des premières courses dont j’ai entendu parler, pourtant je n’y connaissais rien. Or, ce dimanche 28 avril était la première fois que je faisais une course pour la deuxième fois ! Tous les « essais » de courses en tout genre étaient jusqu’à maintenant uniques. Mais finalement, on a beau refaire un même parcours un an plus tard, les courses se suivent et ne se ressemblent pas. Il y a tellement de paramètres qui rentrent en compte : le volume d’entrainement avec lequel on arrive sur la ligne de départ bien sûr mais pas que. Plus ça va et plus à force d’expériences nouvelles je réalise comme le mental et le lâcher prise sont la clé de cette vie ou bien souvent on essaye de tout masteriser à tort et à travers ! Les personnes avec qui vous vivez vos défis comptent aussi énormément, d’où l’importance de la communauté dans laquelle chacun s’exprime à sa manière et conserve sa liberté. J’ai été marquée par le témoignage de Jérôme Travers, ancien pompier de Paris et baroudeur invétéré en compagnie d’enfants handicapés et de sa joëllette. Des courses de fous il en a fait, toujours avec ces enfants, jamais pour lui. Pourquoi ? Il me disait qu’après avoir vécu l’expérience de la joëllette il ne pouvait plus envisager de « courir pour sa gueule ». Son témoignage était radical, il semble qu’il ait eu un profond déclic. Je suis bien loin de cette générosité et encore trop centrée sur ma « réussite » mais je comprends malgré tout de plus en plus l’importance de la mise en commun d’atouts pour avancer. C’est à travers l’Autre que l’on développe le meilleur de Soi. Philosophie quand tu nous tiens…mais la vie est philosophique et la course à pieds une machine à belles histoires et à enseignements, vous ne trouvez pas ?! Pour revenir aux 10km du Bois de Boulogne (et ne pas diverger sur du « être ou ne pas être », je suis en feu là !) je dirais que c’est précisément ce qu’il s’est passé. Faisons le point sur ce mix de bons éléments imprévus, hors de mon contrôle qui m’ont fait « péter » la maudite barre de 50min que j’espèrais franchir en fin d’année 2013, seulement après m’être sérieusement mise à des séances de piste. Comme quoi.

Tout commence avec Top Chrono, au Top bien sûr !

Une inscription opportune…

Partenaire de Top Chrono, j’ai la chance d’être inscrite à cette course il y a quelques semaines par Romain, le big boss de cette entreprise qui gère une grosse partie du chronométrage des courses parisiennes. Pas du tout prévus dans mon planning, les 10km du Bois de Boulogne tombent alors bien malgré tout. Mon dernier 10km remontais à la Corrida d’Issy les Moulineaux en décembre 2012, déguisée en Mère Noël et shootée au vin chaud, pas très sérieux ! Mon meilleur temps datait quant à lui de la Corrida nocturne de St Germain en Laye : 51mn40. Je parviens à grapiller du temps à chaque course depuis le début mais évidemment ce gain se réduit et je sens un vilain plafond arriver à moins de renforcer mon entraînement. Manque de chance, un nouveau travail et un déménagement suivis d’allers-retours permanents entre Paris et Lille ne me permetteront pas d’intensifier cet entrainement. A défaut de le renforcer, je décide alors de le diversifier. Je me résigne au fait de ne pas pouvoir suivre de plan scrupuleusement et décide d’écouter mes sensations. Je multiplie les sorties sans GPS, j’alterne séances de renforcement musculaire, stretching, body balance, parfois des cours de danse et environs 2 fois par semaine de la course à pieds. Au final, le bilan est de 3 séances de sport par semaine, toutes disciplines confondues. Nous sommes loin de la sortie longue, de la séance au seuil, des fractionnés courts, des longs, etc. D’ailleurs, quitte à privilégier une séance, j’opte pour celle que je préfère : la version plutôt longue et plutôt trail. Je quitte de plus en plus les routes pour m’enfoncer dans la forêt que j’aime tant et qui me ressource profondément. Cette forêt est loin d’être plate et me réserve des creux et des bosses intéressants. Le travail n’est pas classique mais il est présent. Je saute alors sur l’occasion de ces 10km du Bois de Boulogne pour mettre un peu plus d’intensité même si me prépare à sauver les meubles. Merci Romain de m’avoir permis de prouver le contraire.

Timepoint : la solution pour gagner un temps fou…

Top Chrono ayant en mains les clés du chronométrage de ces 10km du Bois de Boulogne, je peux enfin utiliser ma puce et mon dossard Timepoint. Verdict : quel bonheur ! Pas besoin de me déplacer à Paris pour retirer mon dossard le samedi. Mon Tshirt m’attend le jour J auprès de bénévoles dédiés aux détenteurs de la puce Timepoint. Je n’attends pas plus de 15sec. Je dépose ensuite mon sac en consigne : n’ayant pas de bandeau numéroté attitré, je me rends dans un espace une fois de plus dédié aux sacs des runners Timepoint et un bénévole note à la main mon numéro de dossard sur un sac que je déposerai et récupérerai à l’issue en 10sec chrono. Pour finir, je garde ma puce à la fin et ne suis pas contrainte d’attendre qu’on me la retire. Le soir je range soigneusement ma puce et mon dossard qui attendront la prochaine course TopChrono. C’est un très bon concept, efficace et très abordable qui d’après moi s’avère vraiment innovant en France. Si vous souhaitez plus d’informations n’hésitez pas à lire cet article: ici, qui décrit le package en long en large et en travers. Vous ne serez pas déçu.

Manu : meneur d’allure de choc

Avant le départ, je retrouve tout un tas d’amis Hotsteppers prévus et un autre ami, plus imprévu : Manu, l’un de mes anciens collègues de promotion militaire. Cette promo remontant à 2010 je suis particulièrement contente de le voir sur cette course. Nous discutons, faisons le tour des objectifs de chacun et Manu m’annonce un « 50min voire 49min si tout va bien ». Je lui réponds immédiatement que je n’y arriverai pas pendant longtemps mais qu’au moins au début j’essaierai de le suivre. L’accès au sas est un vrai bazar, nous nous mettons donc en fin de peloton ce qui sera préjudiciable par la suite. Autant Manu aura été un excellent meneur d’allure, autant certaines portions du parcours et notre mauvais positionnement auront agi comme briseurs d’allure !

Peu importe, Manu se prend au jeu et se met à me coacher littéralement sur toute la course. Il connait le parcours sur le bout des doigts et m’annonce les différentes portions du style : « un plat de 200m mais ne t’inquiète pas ça va passer vite, après tournant à gauche et retour sur du plat ». Au début je lui réponds en souriant et je tchatche. Très vite (à partir du 5ème km), je sens bien que je carbure quand même bien plus vite que d’habitude et je me mets à lui répondre par des hochements de tête ou des onomatopées. Manu est hyper compréhensif, il sent quand je respire un peu trop vite et calme le jeu tout en restant focalisé sur sa montre. Il veut vraiment m’aider à les atteindre ces 50 min ! Pourtant ça n’était pas l’objectif du jour ! Je voulais juste ne pas trop régresser et aborder plutôt les 53 min que les 55, mais c’est trop tard, nous sommes tous les deux sous l’emprise de la motivation cohésive et je ne peux plus reculer. Je continue de boire régulièrement ma super potion d’eau citronée et sucrée et arrive alors au 7ème km. Je commence à lutter et sens que l’effort est vraiment plus prononcé. Finalement si j’ai réussi à le produire jusqu’à maintenant c’est parceque je ne me suis pas posé de questions, je vais donc surtout continuer et avancer. Le cerveau est débranché mais le corps subit quand même ! A ce moment là j’aperçois Harry…

Harry, un speaker en or dans le peloton

Harry, speaker bien connu de tous et interviewé sur le blog des Hotsteppers il y a quelques mois n’est jamais à court d’enthousiasme et d’idées. Or cette fois, ça y est. Harry ne veut plus se contenter de commenter la course depuis son podium ou sa moto balai ; il aime trop le running pour s’en priver et décide de se fondre dans le peloton pour y puiser des témoignages divers et variés : meneurs d’allures, coureurs, supporters, bénévoles, un panel de profils y passent ! Je tape dans l’épaule d’Harry en le saluant la toute première fois. Il me demande si ça va je réponds que oui par automatisme ! Quelques minutes plus tard je le croise à nouveau et il m’encourage, là je lui réponds plus franchement que « je galère » ! Harry saute sur l’occasion, je le vois brandir son oreillette et le temps de quelques manips, il prend « l’antenne » ! En quelques phrases il présente les Hosteppers avec sa gentillesse habituelle et me met le micro devant la bouche. Je ne suis franchement pas en état de parler en courant mais le concept est sympa et c’est Harry donc je bafouille un « j’essaie de flirter avec les 50min mais je galère grave, en tous cas je m’accroche » ! Pas plus long que ça, je remercie Harry et me concentre sur les trois derniers kilomètres qui me paraissent interminables. Manu me demande si je suis prête à accélérer. Je suis juste en train d’étouffer et j’espère à ce moment là que Passion Running ne me prenne pas en photo craignant le désastre potentiel de mon visage crispé sur les clichés. Autrement dit Manu, non je ne suis pas franchement prête à accélérer ! Nous entamons le dernier kilomètre, Manu a encore du jus, je le laisse filer et je terminerai 30sec après lui. Très incertaine de mon temps en raison d’un gros décalage entre mon départ et le coup de pistolet ainsi qu’un déclenchement tardif de GPS, j’estime mon temps à 50mn15. Je lirai quelques heures plus tard sur TopChrono un temps réel de 49min49. Un chrono inespéré qui me fait un immense plaisir et me donne un peu de cette confiance toujours bienvenue et jamais en excès en ce qui me concerne.

J’ai hâte de poursuivre dans cette dynamique : prendre les choses comme elles viennent, se laisser le temps de progresser, diversifier ses sources d’entraînement pour ne pas se lasser et avoir une préparation complète. A très vite les Hotsteppers !

Une corrida ? A Issy-les-Moulineaux ? Du rouge oui….des taureaux pas exactement !

Ne riez pas, j’y ai eu droit à plusieurs reprises ! « Une corrida ? mais c’est génial! » ou à l’inverse: « une corrida ? mais c’est un scandale! ». Voyons, voyons, doucement mes chers amis, une corrida certes, mais pas celle que vous croyez ! Non, Issy les Moulineaux n’héberge pas chaque fin d’année un combat entre torreadors et taureaux sanguinolants, le temps d’une danse d’une élégante violence. Bien loin de là, voici donc quelques alternatives au sens du mot « corrida » que vous ne connaîtriez peut-être pas encore !

« Corrida »: exprime une lutte acharnée dans une compétition sportive

« Corrida »: décrit une poursuite en course à pieds

« Corrida »: traduction de « course à pieds » en Portugais

Vous l’aurez compris, en cette période de pré-fêtes, sonnant le glas d’une courte pause sportive, au coeur d’un hiver parfois pauvre en lumière et en chaleur, les diverses corridas de Noël organisées en France offrent l’occasion à des milliers de coureurs de déguiser leur fin d’année au gré de leurs envies. Parlons plus spécifiquement de la corrida de noël d’Issy les Moulineaux, déroulée un dimanche 16 décembre 2012, par une météo des plus chanceuse et couronnée d’un rouge succès…Les Hotsteppers y étaient.

La course des Pères et Mères Noëls: une déferlante de rouge sur 10km

Le choix d’une majorité de Hotsteppers: déguisements rouges et vin chaud !

Les Hotsteppers aiment se dépasser, s’entraîner, se soutenir à distance même quand des trainings collectifs ne sont pas souvent possibles. Cependant, si chacun a ses propres objectifs, ses propres défis et qu’une « victoire » n’est rien si elle n’est pas considérée de façon relative: à un contexte, à un individu, à des contraintes, à des envies, … cela n’empêche qu’il est absolument indispensable de ne jamais perdre de vue l’humour, le rire, le fun comme disent si bien nos amis du Québec ! Un adulte qui ne rit pas est un adulte qui a oublié sa spontanéité d’enfant ! C’est dans la logique de cet esprit que plusieurs Hotsteppers se sont inscrits à la corrida des Pères et Mères Noëls. Un 10km certes, chronométré certes, mais totalement dénué d’objectifs de performance (NDLR: l’alternative étant de s’inscrire au 10km non déguisé, axé performance).

La corrida de Noël en elle-même

Rassemblés vers 10h00 à la Halle des sports d’Issy les Moulineaux, nous sommes 4 Hotsteppers au rendez-vous, décidés à courir réellement ensemble. Nous croiserons ici et là d’autres Hotsteppers venus accompagnés d’une partie de leur famille ou de leur club et ne manquerons pas d’immortaliser les instants de quelques clichés.

Arrivés « just in time » dans l’immense sas de départ, nous commençons rapidement à sentir l’envie de courir nous piquer ! Harry Bignon le speaker est en grande forme, vêtu d’un bonnet de Père Noël de choix! La musique bat son plein et nous commençons à danser sur place. Ma propre soeur intriguée par mes multiples courses a cette fois-ci fait le choix de nous accompagner et se tiendra avec nous jusqu’à notre franchissement de la ligne de départ! Un partage complet ! C’est à ce moment là que nous nous élançons, lentement mais sûrement, mais …lentement ! Les deux premiers kilomètres sont chaotiques. La marée rouge est relativement stagnante et il est très difficile de courir à son propre rythme, quand bien même l’objectif du jour n’est pas de battre tous les records ! Nous slalomons entre paquets cadeaux, rennes, chiens déguisés et autres personnages des plus amusants, mais passons de 8 km/h à plus de 14km/h et de nouveau à 10km/h en quelques pas ce qui devient rapidement épuisant. C’est à ce moment là qu’arrive la « côte du 3ème km ». Sur cette côte gentillette par rapport à la côte des Gardes de Paris-Versailles mais néanmoins assez cassante pour le rythme, notre petit groupe se dissocie. Certains accélèrent voulant terminer l’obstacle au plus vite, d’autres ralentissent. Je me retourne en haut de la côte: 50% des effectifs se sonr dispersés, je poursuivrai toutefois les 7km restants en compagnie de Jérémy B. Une belle descente suit alors la côte et permet une agréable récupération suivie de longues allées, d’un 3/4 de tour de stade puis du passage sous le porche de départ - nous avions fait 5km, c’était la première boucle. La 2ème boucle sera en ce qui me concerne plus facile, essentiellement car la vague rouge se sera dissipée et que les couloirs de course seront plus aérés. Cela me permet de rattraper le temps perdu sur la 1ère partie et d’un peu mieux gérer ma course, toujours au même rythme que Jérémy B. La côte revient toutefois une 2ème fois et je me retrouve à l’aimer encore moins que la 1ère ! Heureusement, le public est allègrement chaleureux, les enfants tendent leurs mains pour que les coureurs leur « give a five » et les musiciens scandent nos foulées de rythmes divers. Mes préférés ? Les joueurs de percus dans le stade. A deux doigts de m’arrêter pour danser, je me suis tout de même rappelé qu’il restait 1km avant le finish line. Une couloir d’arrivée un peu étroit mais au long duquel il est toujours aussi bon de sprinter, même totalement rincée !

« On fait le bilan, calmement, en se remémorant chaque instant… »

Au final: un peu plus de 54min en ce qui me concerne pour cette course folle - un temps un peu élevé mais dans mes moyennes compte tenu du parcours et d’une tenue hautement calorifique :) [Tous les résultats détaillés en temps réel: ici] - Des sensations de courses pas aussi bonnes que lors de la Corrida de St Germain en Laye, mais cela étant sans rapport avec la très belle organisation de cette corrida de noël d’Issy les Moulineaux. Une simple question de « feeling du jour« , vous savez, il y a des jours plus punchys que d’autres, c’est la belle définition d’une vie sans routine ! Quoiqu’il en soit, tous ces déguisements, ce petit groupe de Hotsteppers fidèles qui grandit, qui s’attache, que je prends un peu plus de plaisir à voir à chaque fois; les bouteilles de Bordeaux à l’arrivée ! le vin chaud généreusement distribué dans un petit chalet, l’opportunité de voir le passage au 1er tour des premiers coureurs de la 2ème course (la corrida version performance - non déguisée, à midi) dont Olivier Gaillard, coach de chez runners et un peu plus tard, Franck, Hotstepper actif portant les couleurs de son association: « les chaînes de l’espoir« , ont contribué à faire de cette matinée ensoleillée un vrai rayon de bonheur dans l’esprit et le coeur de bien des coureurs. Les sourires débridés parlent d’eux mêmes….

Belles et heureuses fêtes de fin d’années à tous les Hotsteppers actuels et futurs ! A la prochaine, en 2013, avec vous ?!

corrida de noel Hotsteppers

 

La corrida de St Germain en laye: en quelques mots

Une 3ème édition pour un concept de course différent

La corrida de St Germain en laye a lieu tous les ans depuis 3 ans et rassemble plus de 600 coureurs, de nuit (départ à 20h30) en partance du centre de la ville et sur un parcours de 3 boucles. Organisé par le club des Foulées de St Germain en Laye, cette course offre des sensations différentes de par: le nombre réduit de coureurs, le départ de nuit, la saison (froide, très froide !), le lieu: départ et arrivée sur la place du Marché neuf de St Germain en Laye avec des équipes de bénévoles extra sympathiques ! Un petit groupe de Hotsteppers hyper motivés, se sont alors donnés rendez-vous en amont de a course, sur le lieu de retrait des dossards, à quelques centaines de mètres des lignes de départ et d’arrivée, pour finalement conclure la soirée dans une crêperie gourmande du coin - entre les deux, 10km de plaisir - récit d’une soirée réussie !

Les résultats

Un vainqueur homme en 30mn28 et une gagnante femme en 35mn57 !

Tous les résultats détaillés de la 3ème édition de la Corrida de St Germain en Laye: cliquez-ici !

Différentes attentes pour le groupe des Hotsteppers rassemblé ce soir de corrida

Benjamin avait gagné son dossard sur la page des Hotsteppers et bien que motivé par la course n’avait pas de temps de référence sur 10km. Il finira la corrida en à peine plus de 50min, très légèrement déçu par son temps mais heureux de l’ambiance et de l’organisation mis en musique pour cette 3ème édition !

Yaëlle, accompagnée de son mari, avait pour contrat personnel de faire la course en moins d’1h00: mission accomplie haut la main malgré une adrénaline mesurable depuis le début de la journée, mais une adrénaline boostante et concluante ! Keep going Yaëlle !

Nathalie, aura récupéré le dossard de Michaël, blessé, qui lui même avait récupéré le dossard de Nadia. Ouf! quelle histoire pour ce dossard qui aura transité de mains en mains mais qui aura su ravir Nathalie et la suivre du début à l’arrivée en tout juste plus de 56min ! Accompagnée officieusement par Julien sans dossard, les Hotsteppers auront accueilli un runner de plus ce soir là - un joyeux imprévu !

Valter, notre ami portugais, rencontré sur le trail d’initiation aux 25 bosses, aura tracé sa route en un temps record ! 37min42 après le top départ et alors que la majorité d’entre nous entamions notre 3ème boucle, Valter franchissait la finish line ! Un vrai sportif ce Valter, motivé et motivant en plus !

Thibault, à qui je disais avant de commencer « je n’ai pas fait de compétition depuis 2 mois…(10km Paris centre/Nike) » et qui me répond « moi, pas depuis 8 ans! » finira la corrida en 48mn13. Il pensait valoir 54mn, se fiant à ses entraînements. Je pense que l’on est tous en accord sur le fait que l’émulation de course fait dépasser de loin ses perfs’ d’entraînement en solo !

Christophe, le créatif au grand humour qui parvient à vous faire exploser de rire 10sec avant le top départ, histoire de vous faire oublier que vous êtes partie pour courir 10km by night et en mode barbie congelée, l’air de rien, battera son record perso de près de 2 min avec un 46min30 final ! Christophe, rendez-vous la semaine prochaine à la corrida de Noël d’Issy les Moulineaux, je crainds le pire pour ton déguisement :)

Finalement, moi même (Marie) qui pestais contre 3 semaines de sous-entraînement dus à des contre-temps sans aucune gravité mais parfois frustrants pour qui aime courir souvent, aurai contre toute attente battu mon record personnel sur cette distance 10km. Record de 52mn20 qui reste modeste pour beaucoup, mais que j’aurai ramené, grâce à une préparation physique un peu différente (beaucoup moins de séances cardio par la force des choses mais plus de renforcement musculaire, d’étirements et de « soins » nutritionnels) à 51mn40. Au final, heureuse, très heureuse des sensations ressenties, de cette impression d’être à fond mais d’avoir encore un peu de marge.

Les points notables de cette Corrida san germanoise

Les retrouvailles des Hotsteppers dans le gymnase Poquelin avant la course et l’arrivée de Christophe, fidèle à mon annonce « Pour me repérer: j’aurai un bas de jogging bleu électrique et des ongles d’un vernis assorti », qui se sera lui même….vernis….les ongles….en bleu électrique. Il est infographiste (lien vers ses belles créas: ici), on lui pardonne !

Les 3 boucles du parcours: au début cela semble long d’envisager de faire 3 fois le même petit parcours et puis finalement, on se rend compte que chaque boucle est vécue différemment et qu’à la limite, cela permet d’anticiper sa trajectoire un peu mieux à chaque tour et de gérer sa course (zones d’accélération, zones de maintien d’allure, etc.)

Se faire doubler par le top 10 de la course ! Autant lors du semi-marathon de Boulogne, j’avais expérimenté de voir, photographier et même filmer le top départ du sas élite, puis leurs passages à différents points clés du parcours et finalement leur arrivée fulgurante. Chose que l’on expérimente rarement lorsque l’on fait partie de la course. Cette fois, le parcours étant composé de 3 boucles, j’ai pu entendre la moto balai et sa sirène retentir derrière moi et sentir des runners à grande vitesse arriver dans mon dos puis me doubler. Unique ! J’en étais aux abords de 4,5km de course (soit au 1/3 de ma 2ème boucle) quand les meneurs de la corrida abordaient le 1/3 de leur 3ème boucle. Imaginez un peu! Il leur restait un peu plus de 2km et moi 5,5km! Magique ! Après quelques « oh la vache » sortis du fond du coeur et tout fort, je me suis reconcentrée sur ma petite vitesse et dit que les champions étaient de belles sources d’inspiration.

J’ai donc inspiré, expiré et j’ai poursuivi ma propre route :)

Le chocolat chaud à l’arrivée ! Quoi de mieux qu’un mélange de protéines (lait) et de glucides (chocolat) dans la demie-heure qui suit une course pour récupérer ! L’organisation avait tout prévu ! Tous réunis à l’arrivée, nous avons debriéfé de nos sensations autour d’un (ou deux) verres réchauffants puis sommes retournés en grandes foulées au gymnase.

Le restaurant d’après course ! Les Hotsteppers se retrouvent avant, parfois pendant mais surtout après les courses, pour échanger, se découvrir, se voir, se re-voir et partager un moment en plus du « run ». Le choix de ce 8 décembre: une crêperie, le Phare St Louis, à 100m de la place du Marché Neuf. Quelques bolées de cidre et verres de vin blanc ont coloré encore un peu plus nos joues déjà bien vives et agrémenté notre fin de soirée d’une ambiance ultra conviviale ! A refaire !

Prochain rendez-vous pour cette fin d’année 2012 ? La corrida de Noël d’Issy les Moulineaux ! Rejoignez-nous (détails ici), il va y avoir du sport, du rouge et beaucoup de fun…déguisements déjantés de mise ! A très vite !

Organisés par l’Office du Mouvement Sportif du 1er arrondissement de Paris avec les partenariats des Mairies du 1er et 2e arrondissements, soutenus par de nombreux bénévoles, chronométrés par Top Chrono et sponsorisés par Nike, les 10km de Paris Centre ont pour vocation d’amener plus de 4000 runners de niveau globalement standard à courir 10km à partir de l’avenue de l’Opéra. Malgré des journées de pluie diluvienne jusqu’à la veille même de l’événement, les organisateurs ont eu la chance extrême de voir les runners du 10km Paris centre courir sous un soleil vif et généreux. Si l’organisation de l’événement était globalement réussie, quelques petits points restent toutefois à améliorer pour ne pas faire de ce rassemblement une rencontre excessivement amateur.

Petit récap’ du parcours:

Les « plus » indéniables des 10km Paris Centre

Les entraînements

Pour activer la communauté de runners néophytes ou plus réguliers entre autres inscrits aux 10km Paris centre mais pas exclusivement, le Runcrew75 (ça c’est du nom !) propose tous les jeudi soirs un entraînement alliant échauffement, fractionnés, renforcement musculaire, running à allure standard, au départ du Nike store des Champs Elysées.

Seul hic, pour pouvoir y participer, il faut être inscrit. Pour être inscrit, il faut s’arracher les 150 places ouvertes sur Facebook le mardi après-midi (temps moyen pour que les 150 places partent: environ 15min). Ensuite, un entraînement à 150 c’est un entraînement très collectif donc absolument pas personnalisé (logique!). Sympa pour jogger en tchatchant avec du monde, pas forcément pour progresser. Tout dépend de vos objectifs. Finalement, les arrêts imposés régulièrement par la traversée des rues de Paris peuvent être gênants. En clair ce ne sera pas une sortie longue et régulière. C’est un concept plus « friendly ». Cet entraînement gratuit a quoiqu’il en soit le mérite d’exister et pas uniquement en préparation de la course mais tout au long de l’année.

Les missions

Très sympas les missions lancées par Nike pour permettre à ceux qui auraient manqué leur inscription de gagner à la sueur de leurs foulées, un dossard !

Exemple de mission parmi d’autres: « Un parcours de 5kM dans un endroit qui symbolise pour vous le calme et la tranquillité. Pas de pression, ni de temps, soyez juste régulier. Pas plus de 20 secondes d’écart entre chaque kilomètre ! »

Les missions sont diversifiées et bien formulées, stimulantes et réellement valorisantes pour ceux qui les remplissent (en postant sur la page FB de Nike running, leur parcours et leurs statistiques via l’application du même nom).

Le T-shirt personnalisé

Chaque inscrit avait son numéro de dossard floqué à son T-shirt blanc au look plutôt sympa. Un design et un coloris changeant des couleurs vives habituelles, une coupe proche du corps (bien que le tissu soit un peu fin) et surtout l’avantage de cette personnalisation permettant de une de garder un vrai souvenir, de deux de ne pas avoir à s’épingler un dossard sur le corps comme requis la plupart du temps !

Les bénévoles: au top !

Qu’il s’agisse du village Nike lors du retrait des dossards ou des consignes le jour de la course, les bénévoles que j’ai croisé étaient tous plus souriants et sympas les uns que les autres. Disponibles et prêts à donner les moindres conseils aux plus débutants ne connaissant pas l’utilité d’une puce de chronométrage, ces personnes ont contribué à l’ambiance conviviale et sans élitisme de cette course.

Les points à améliorer pour parfaire l’événement

Le 4ème kilomètre: un « faux » kilomètre !

Quelle histoire ce 4ème km, quelle histoire !

Mon podomètre m’ayant lâché dès les premiers 100 mètres, je n’avais que ma montre et le kilométrage de la course pour définir mon temps au kilomètre, bonne alternative à la mesure de la vitesse (à défaut). Or, malgré mes efforts, les 4 premiers kilomètres m’ont semblé longs. Mon temps était plutôt moins bon que d’habitude ce qui me semblait très surprenant étant donné la forme du moment. Cependant, le 4ème kilomètre a défilé à une rapidité surprenante au point de faire chuter mon temps au kilomètre de près de 40 secondes. Impossible. Je me suis exclamée tout fort, un autre runner m’a répondu que pour lui aussi c’était aberrant. Vous remarquerez en passant, que sur bon nombre de photos, le meilleur temps au kilomètre de la plupart des gens est…le 4ème km! Normal, un kilomètre qui fait 700 mètres, ça se parcourt plus rapidement ! Ça n’est pas bien grave mais dommage. La logistique mise en oeuvre par Top Chrono pour mesurer le temps à chaque kilomètre étant par ailleurs innovante et bonne.

Les SAS de départ: trop peu nombreux !

3 SAS de départ c’est un peu light lorsqu’on est plus de 4000 coureurs. Cela implique des vagues de plus de 1000 coureurs et honnêtement, cela a été très gênant à certains endroits « embouteillés » du parcours. Quand vous êtes dans votre lancée avec votre objectif en tête, quel qu’il soit et que vous devez piétinez parce-que le parcours est trop étroit pour la masse de coureur qui s’y engouffre, c’est rageant. Heureusement ça n’était que ponctuel. Par ailleurs, les coureurs étant répartis de façon plutôt aléatoire dans les sas (aucun filtre par niveau), les vitesses moyennes par sas n’étaient pas toujours très harmonieuse, dommage. Je trouve qu’un minimum de 4 sas serait intéressant: moins de 40 min; 40 à 50 min; 55 min à 1h00; plus d’1h00.

Vos résultats en attendant la prochaine édition

Parce-que courir 10km ça n’est pas rien, parce-que se lever un dimanche matin pour se dépasser c’est encore plus louable, parce-que le running est un sport sain qui vous apportera toujours plus de bien-être physique et mental, parce-que vous y êtes peut-être allés entre amis comme l’a fait un groupe de Hotsteppers et que ce genre d’expériences sportives ensemble crée de beaux souvenirs, …pour toutes ces raisons, vous voulez connaître vos perfs, voir vos photos, bref, concrétiser cette journée, voici donc un rappel de tous les liens qu’ils vous faut:

Vos résultats:

Kilomètre après kilomètre, votre temps réel, votre temps officiel, votre classement par catégorie ont été relevés, notés, classés: venez faire un tour chez Top Chrono ou directement dans la zone résultats !

NB: pour vous assurer de connaître les différentes catégories, la différence entre les différents temps, les temps de sélection pour les championnats de France (peut-être en êtes vous proche ?!), jetez-un oeil à cet article éclair qui vous résumera tout: cliquez-ici !

Guettez le site officiel des 10km Paris Centre pour vous inscrire dès la fin juillet !

10 km Paris Centre Nike running

 

 
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