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La récupération : phase à part entière de l’entraînement, n’est-ce pas ? Étant en pleine période de repos non pas suite à une pratique sportive déraisonnable mais suite à des soucis de dos aigus (hernie discale) me montrant encore une fois comme notre corps a besoin d’être préservé pour durer, je ne saurai que trop insister sur l’importance de préparer son corps à l’effort et de l’en « récompenser » à l’issue. Courir, nager, pédaler, danser, …ne sont pas des dûs mais des chances, permises par un corps mis tout entier au service de notre épanouissement. Pour autant, ce corps n’est pas tout-puissant. Malgré la force du mental, il peut lui aussi avoir ses faiblesses, ses moments où il vous dit tout simplement « non ». Si les besoins des athlètes de haut niveau ne sont résolument pas les mêmes que ceux du grand public, il n’en demeure pas moins qu’une activité physique moyenne voire élevée nécessite des soins. Place ici à un nouveau produit de récupération développé par Lactel et consommé depuis 1 an par les athlètes de haut niveau de l’INSEP, très récemment adapté et mis en vente auprès du « grand public ». Anti-laits détendez-vous, pro-laits lisez bien les lignes qui suivent, indifférents ne négligez pas les principes essentiels de récupération nutritionnelle – bref, il y’en aura pour tout le monde. « Sportéus », à toi !

 

Lactel et INSEP : partenariat nutrition/sport

Pour ceux qui ne connaitraient pas l’INSEP ou « Institut National du Sport, de l’Expertise et de la Performance », il s’agit d’un centre d’excellence basé à Vincennes, assurant l’entraînement et la scolarisation d’athlètes de haut niveau appelés à devenir de futurs champions français. A titre d’illustration, 51% des médaillés français aux JO de Pékin s’entraînaient à l’INSEP et près de 56% aux JO de Londres. Au-delà d’infrastructures ultra modernes, et de programmes de préparation élites, l’INSEP comprend également un Département Recherche et un Laboratoire « Sport Expertise et Performance » dirigé par Christophe Hausswirth. Ce laboratoire, en partenariat avec le n°1 du lait de consommation en France : Lactel (Groupe Lactalis), travaille de pair depuis plusieurs années, au développement d’une boisson de récupération sportive. Si Sportéus est distribué depuis 1 an en libre service au sein d’une population ciblée à l’INSEP, la marque lance dès a présent son produit au rayon lait de 25% des réseaux de grande et moyenne distribution française à destination du grand public.

Récupération nutritionnelle : quelques clés essentielles

De nombreux professionnels vous diront que la récupération passe par 3 facteurs : - L’hydratation - Le sommeil - L’alimentation Tout le reste vient agir de façon marginale sur l’organisme et ne doit être entrepris si ces 3 éléments n’ont pas été considérés au préalable. En ce qui a trait à la récupération d’ordre nutritionnel, l’assimilation conjointe de glucides (sucres) et de protéines dans les 30 minutes suivant l’effort (fenêtre de temps pendant lequel l’organisme assimile le mieux les nutriments aussi appelée « fenêtre anabolique ») est un duo optimal. Les experts disent même qu’il s’agit du 1er geste de récupération à considérer, bien avant la douche, les massages, le repos physique…- Le sucre permet de régénérer les muscles et le foie privés de leurs stocks de glycogène utilisés pendant l’effort ainsi que de déclencher un pic d’insuline qui améliore l’assimilation des protéines. Les protéines vont quant à elle permettre de réparer les musclesmicro-lysés par les chocs de l’effort.

Le lait : boisson de récupération ?

Le lait est un aliment on ne peut plus controversé au sein des populations sportives, de par sa digestibilité variable selon les individus et de nombreuses rumeurs souvent peu fondées quant au fait qu’il favoriserait les tendinites par un process inflammatoire. Cet article n’a pas pour vocation de se faire l’ennemi ou l’ami du lait mais de rappeler qu’il existe en tout temps des modes nutritionnelles (a une époque la tomate était bannie pour son acidité dans les milieux sportifs) et que la tolérance d’un aliment dépend avant tout de chaque organisme. La digestibilité variable du lactose, sucre présent dans le lait en fait un aliment que certains peuvent consommer en grande quantité à jeun, d’autres en moindres quantité et avec d’autres aliments, d’autres pas du tout. Pour autant, conscients de ce phénomène biologique, Lactel a développé une formule faible en matières grasses et délactosée,enrichie en protéines et en sucres, pour une récupération a priori optimale sans les effets parfois néfastes du lait. Regardons précisément ce que contient une bouteille de Sportéus.

Sportéus : le bon réflexe après l’effort ?

Lactel préconise la consommation de Sporteus à tous les sportifs réguliers de loisir ou de compétition, à partir de 15ans (>50kg).

Sportéus est composé de :

- Lait écrémé avec 0.1% de matières grasses (sauf pour la version « chocolat » à 0.5% de MG).

- 16,5 g de protéines par bouteille de 275mL soit deux fois plus que le lait

- 32.45 g de glucides par bouteille

- 78 kcal/100 mL (soit 215 kcal/bouteille) pour la version chocolat

- 64 kcal/100 mL (soit 176 kcal/bouteile) pour les versions vanille ou fraise

- Protéines d’origine 100% laitières (donc animales)

- 35% des protéines sont à assimilation « rapide » dont une part de Prolacta ® : concentré de protéines breveté, riche en acides aminés essentiels et particulièrement en Leucine (acide aminé branché ou BCAA).

- Teneur réduite en lactose : à 0,5%

- Riche en vitamine B1 qui aide au métabolisme des glucides

- Riche en vitamine B12 qui contribue à réduire la fatigue

- Avec du Calcium, du Phosphore et du Potassium Chaque bouteille de 275mL est vendue de façon unitaire au rayon laitier des GMS et se conserve à température ambiante (adapté au transport dans votre sac de sport par exemple).

Prix public conseillé par unité : 1,50 Eur.

Stéphane Diagana : « coach récupération pour Lactel Sportéus »

Qui ne connaît pas Stéphane Diagana ? Champion du monde du 400m haies en 1997, recordman d’Europe de la discipline, vainqueur du relais 4x400m en 2003 ; partenaire de développement de la gamme Kiprun chez Kalenji (Groupe Oxylane) et coach Sport Santé sous les couleurs d’Assu 2000, courtier en assurances santé fermement engagés dans la promotion du sport comme « médicament naturel » pour tous les individus sans exception. Stéphane Diagana est cette fois-ci engagé auprès de Lactel et de l’INSEP, qui l’a lui aussi accompagné pendant 16 ans dans sa pratique et revêt le nouveau titre de « coach récupération ».

« C’est pourquoi j’ai accepté de devenir le coach récupération pour Lactel Sporteus. C’est le premier produit pour la phase de récupération grand public qui met en avant l’intérêt des protéines en récupération. »

Et la gamme « récup » Apurna alors ?

Fournisseur officiel de la Fédération française d’Athlétisme et en partenariat avec Renaud Lavillenie, la gamme Apurna conçue et fabriquée en France par le Groupe Lactalis a été lancée début 2014 et contient 11 références produits différentes. Ces produits se répartissent en 3 segments essentiels : la Force, l’Endurance et la Récupération. Dans le segment « récupération », les boissons n’ont rien à voir avec le lait. Il s’agit de mélanges incorporant 10g de Prolacta ®, 18,9g de glucides simples, des vitamines B1 et B12 ainsi que des arômes pour une valeur énergétique de 116 kcal la bouteille de 300mL. La mission est en effet la même que Sportéus : favoriser la récupération par la nutrition mais le produit est différent, la cible moins « grand public » et le support radicalement distinct de par l’absence de lait pour l’un et la composition exclusivement laitière pour l’autre.

Status : quo ?

Goût

Soyons honnêtes, si un produit aide à la récupération : tant mieux, mais il doit aussi être bon. Spontanément orientée vers la saveur chocolat (alternatives : fraise ou vanille) que j’ai terminée en 30’ après une séance d’1h de piscine, j’ai trouvé la saveur plutôt sympa. Le fait que le lait soit pauvre en matières grasses et délactosé se ressent nettement, particulièrement dans la version vanille dont le goût s’apparente à celui d’une glace italienne fondue version « très light ». La digestibilité est parfaite. Ne comptez pas sur une bouteille pour vous rassasier ; il s’agit d’un apport ponctuel en attendant un vrai repas de récupération. Le goût chocolaté se rapproche fortement de celui des bols de lait enrichis de poudre de cacao, version froide. On est loin des mélanges gourmands à la Starbucks mais quoi de plus normal avec si peu de matière grasse. Test gustatif : approuvé.

Visuel/ Praticité

Un packaging très coloré et préhensible, conforme à la cible « grand public « visée. Le produit ne fait pas « compliqué ». On n’ingurgite pas un mélange de composés brevetés complexes mais une simple bouteille de lait aromatisée enrichie en protéines. Le logo de l’INSEP est bien présent et sert de caution non négligeable. La mention « lait d’origine française – fabriqué en France » conforte la position du groupe Lactalis, exclusivement français, quant à l’origine de ses matières premières.

Apport nutritionnel

Personnellement je n’ai jamais eu aucun problème avec le lait que je ne consomme de toutes manières pas à d’autres moments que le matin au petit déjeuner. J’ai souvent eu pour habitude de boire du Yop à l’arrivée de mes courses : le mélange protéines/sucres étant idéal. Le lancement d’un produit laitier adapté aux sportifs me semble donc tout à fait logique et peut convenir à tout le monde, hormis allergies avérées aux protéines de vache. Lassée des boissons énergétiques ou nutritionnelles aux goûts toujours plus chimiques, j’adhère plutôt bien à ce concept de boisson naturelle optimisée pour l’effort. Le ratio glucides/protéines est également conforme aux préconisations habituelles à savoir 2 fois plus de glucides que de protéines. S’il ne sert généralement à rien de dépasser les 20g de protéines en récupération, l’apport nécessaire en sucres peut être complété au-delà des 32g contenus dans une bouteille de Sportéus, selon l’intensité et la durée de l’effort. On parle de 20 à 60g de glucides par heure pendant les 2h suivant l’effort pour un sportif ayant fait un effort relativement long. Pour un effort d’1h ou moins, nul besoin d’aller chercher plus loin. Finalement, n’oublions pas que si les pertes hydriques ont été importantes (effort long ou chaleurs importantes), la récupération en sel est également à prendre en compte à raison de 1 à 2,5g/L soit 0.27 – 0.68g/275 mL (volume d’une bouteille Sportéus). Or, Sportéus en contient en l’occurrence 0.55g par bouteille ce qui est une proportion intéressante.

Vous l’aurez compris, je ne trouve pas le produit inintéressant voire même assez « logique » dans son genre. Il vous reste à le goûter et à le tester après l’une de vos séances un peu éprouvantes. Sa vente en format unitaire facilite l’expérience, c’est « sans engagement » ;) En attendant, retrouvez le concept sur les réseaux sociaux avec le magnifique #phasederecup créé pour l’occasion et n’hésitez pas à donner vous aussi votre feedback !

La nutrition du sportif: un entraînement à part entière

Un nouveau DU (diplôme universitaire) de nutrition sportive en poche, je continue d’explorer régulièrement les diverses propositions nutritionnelles des marques pour répondre indirectement aux questions que bon nombre d’entre vous me posent en « off« . Ni médecin nutritionniste ni diététicienne, je possède un bagage d’ingénieur bio complété par le sus mentionné DU qui me donnent si ce n’est la science infuse, la curiosité et la culture nécessaire pour explorer, tester, essayer de comprendre et restituer mes analyses sommaires sur ce blog ! Il n’empêche qu’en dehors de données scientifiques avérées, la nutrition sportive demeure une discipline relative à chaque organisme. Seule l’expérience fondée sur quelques connaissances techniques essentielles peut réellement statuer sur le fait qu’un produit (vous) convienne ou pas. Il existe des règles de base (lire un aperçu de conseils nutritionnels fondamentaux ici) et un principe que l’on ne rappellera jamais assez : l’entrainement physique doit s’accompagner d’un entrainement nutritionnel. Vous ne testeriez pas une nouvelle paire de chaussures le jour d’une compétition ? Et bien, il en est de même pour une boisson, un gel ou une barre comme d’un plat d’ailleurs ! Expérimentez à volonté au cours de vos entrainement pour élaborer vos rituels alimentaires préférentiels et toujours mieux connaître votre corps…

Dans ce billet spécifiquement, place à PowerBar, la marque de nutrition sportive connue et reconnue de Nestlé qui propose des produits d’attente, de soutien de l’effort et de récupération.

Zoom ici sur un produit de chaque catégorie temporelle de l’effort avec:

>La PowerBar « Natural Energy » pour avant ou pendant l’effort;

>L’Hydrogel arôme cerise pour soutenir l’effort et finalement,

>La PowerBar « 30% ProteinPlus » pour la récup.

PowerBar - « Natural Energy »: avant ou pendant l’effort - préparation et action

PowerBar Natural Energy - Fruit & Nut

Analyse nutritionnelle : la powerbar « natural energy » clame une composition de « 5 ingrédients seulement » ce qui laisse sous-entendre que sa formule est dénuée d’additifs douteux dont des sucres ajoutés. Une barre de 37,5g apporte 171kcal ; 5,6g de protéines ; 14g de glucides et 9,6g de lipides. L’apport en sodium est minime : <20mg. L’apport en glucides est inférieur à celui de la moyenne des gels et l’apport en protéines pas négligeable contrairement à de nombreuses barres de l’effort riches en sucres et pauvre en protéines.

Consommation recommandée : La marque recommande de consommer 1 barre 30 à 60 min avant l’effort ce qui a du sens étant donné la richesse du produit en fruits, donc en fructose possédant un indice glycémique faible : pomme, canneberges, date, ananas, etc.

Pendant l’effort c’est une barre toutes les 40 à 60 min qui est préconisée. Comme toujours, cette recommandation est relative. Les besoins en sucres d’un coureur vont de 20 à 100g de glucides/h (source: DUNAPS, Dr. Gilbert Péres). Tout dépend de la vitesse à laquelle vous allez, de la distance de votre dernier repas par rapport à votre effort, de votre état du moment, etc. A vous de tester ce produit, d’en apprécier ou non le goût et de l’adapter à votre pratique du jour. Par température élevée, il est préférable de prendre une barre en amont de l’effort et de privilégier les boissons glucidiques pendant l’effort pour ne pas s’encombrer de ravitaillements solides en pleine course tout en misant un maximum sur l’hydratation.

Finalement, en récup’ d’une sortie longue, cette barre peut être appréciée de par sa teneur en protéines, insuffisante à elle seule mais intéressante si complétée par d’autres sources aussi bien de protéines (objectif : 20g au total) que de glucides (objectif : 60 – 100 g en moyenne).

Analyse gustative : si vous aimez les barres craquantes qui donnent l’effet d’un Crunch en bouche, cette barre ne va pas vous plaire. C’est une barre très molle qui se rapproche plus de la pâte de fruit d’un point de vue texturel que de la barre de céréales à proprement parler. Le goût est sympa mais sans grande extase. L’avantage de cette texture est de pouvoir faciliter la mastication pendant l’effort (plutôt type trail parcequ’en pleine course sur route c’est compliqué…). Cela reste très subjectif.

PowerGel - « Hydro »: pendant l’effort - action

PowerGel Cerise

Analyse nutritionnelle :l’hydrogel de la marque PowerBar revendique une consommation « sans eau » contrairement à de nombreux gels tellement concentrés en sucre qu’une absorption d’au moins 150mL d’eau est nécessaire dans la foulée pour faciliter la vidange gastrique. Sa composition en glucides est élevée: 26.6g pour un sachet de 70mL. Aucun lipides et très peu de protéines, il s’agit là d’un véritable booster glucidique à 109kcal/prise. Ce Powergel contient également 50mg de caféine par « shot » ce qui correspond environ à un expresso ainsi que 300mg de sodium. Rappelons que le sodium est un des composants du sel de table, indispensable pour des efforts longs qui plus est en cas de forte chaleur en raison de pertes non négligeables via la transpiration. Les recommandations pour un effort de plus d’1h sont de 300 à 400mg de sel par Litre de boisson. Attention donc à ce gel qui à lui seul couvre les besoins d’environ 1h d’effort.

Consommation recommandée : la marque recommande un sachet toutes les 20 à 40min ce que je trouve un peu excessif, d’une part en raison de la teneur en sel, d’autre part en raison de la densité en sucres du produit. Encore faut-il bien le supporter. Je recommanderais plutôt 1 sachet par heure, au delà d’1h de course. C’est précisément ce que j’ai fait au cours d’une sortie d’1h30.

Analyse gustative : j’ai goûté la version cerise qui est assez forte. Il faut aimer. Ce « gel » qui est en réalité un jus concentré porte bien son nom. Personnellement j’ai été incapable de l’avaler sans boire derrière, le goût est trop intense. Le produit existe également en version « goût orange ». A vous de tester…

PowerBar - « 30% Protein Plus »: après l’effort - récupération

PowerBar - 30% Protein Plus

Analyse nutritionnelle: En bonne barre de récup’, la PowerBar de 55g contient 17,3g de protéines, 20g de sucres et 3,4g de lipides pour un total de 191kcal. La quantité de protéines recommandée après un effort intense ou long est de l’ordre de 20 à 30g maxi. Par ailleurs, cette quantité de protéines doit être incorporée et non ajoutée aux besoins quotidiens. Cette barre est donc dans les clous, sans excès. La dualité protéines + sucres en récup’ est plus efficace que des protéines ou du sucre consommés seuls. La synergie des deux permet une reconstruction musculaire et une reconstitution des stocks glycogéniques optimales. Généralement il est conseillé de consommer 3 à 4 fois plus de glucides que de protéines. Cette barre doit donc être complétée par un autre produit glucidique pour que la récup soit complète.

Consommation recommandée : 1 barre par jour est recommandée par la marque ce qui me semble cohérent bien qu’il soit préférable de réserver ce type de produit pour des sorties longues ou des efforts intenses, pas systématiquement après chaque sortie.

Analyse gustative : la Powerbar 30% Protein Plus s’apparente plus à un « Mars de l’effort » qu’à une barre de céréale light. Sa densité et sa composition rendent son goût riche et agréable. Sa recommandation en barre de recup’ est pertinente pour sa teneur en protéines bien entendu mais aussi parceque son apport calorique et son goût agissent en guide de réconfort organoleptique plutôt bienvenu après un effort. En version vanille coco ou chocolat (proche du Twix), vous devriez apprécier !

Bilan

Il y a du positif dans tous ces produits PowerBar spécifiquement adaptés à l’effort. Comme toujours, ce sont des produits appréciables mais pas indispensables. Une alimentation équilibrée peut suffire pour préparer l’effort comme pour récupérer. Pour ce qui est de la période « pendant l’effort », selon l’état de forme et les objectifs, un booster peut être le bienvenu. L’essentiel reste l’hydratation et le récupération en électrolytes perdus pendant une sortie. N’hésitez pas à expérimenter divers produits et à vous faire votre propre jugement: bons tests nutritionnels !

Humeur audacieuse: multi-test en une sortie !

Forte d’une journée « off », me voilà partie dans une entreprise multi-tests en cette belle journée ensoleillée de juin, redonnant à la plupart d’entre nous l’espoir d’un retour des beaux jours…

Motivée et sans contrainte de temps, je chaussais alors joyeusement mes toutes nouvelles Eliorun rose, initiais pour la 1ère fois l’application Runtastic - version Pro et emmenais un stick énergétique développé par Eric Favre que je m’apprêtais à tester envers et contre tout. Que de nouveautés !

Pour l’heure, focus et verdict sur l’outil nutritionnel du jour: l’energy stick EF aux abricots…

Stick de gel énergétique Eric Favre: énergie instantanée et bon goût promis par la marque…

Le contexte du test: à jeun et défavorable aux gels

Pour avoir déjà testé plusieurs gels et failli les régurgiter dans la foulée tellement le goût me paraissait, disons-le, immonde, j’étais très sceptique à l’idée d’en goûter un de plus. Toutefois, l’expérience primant pour moi toujours sur la performance, je voulais en avoir le coeur net et vérifier ou infirmer les belles revendications de la marque Eric Favre sur leur nouveau produit annoncé comme « différent« .

J’étais relativement prête à mal vivre cette expérience sportivo-gustative et avais prévu un plan de match bien calculé. A jeun depuis le petit déjeuner pris vers 8h00, je me lançais à 13h18 dans une sortie d’1h alternant de fortes côtes exposées au soleil en 1ère partie (bitûme) puis un terrain gras et instable plus couvert (forêt) en 2ème partie. Habituellement, sur une sortie d’1h00 active j’emmène soit de l’eau uniquement, soit de l’eau renforcée par du jus de citron et un faible pourcentage de sucre pour avoir à disposition une boisson hypotonique et privilégier la réhydratation. Ne prenant jamais aucun gel ni ravito’ sucré sur des courses de 10km, cette expérience était pour moi atypique d’où mon choix du créneau de l’heure du déjeuner flirtant habilement avec la survenue d’une petite faiblesse causée par une hypoglycémie probable.

Mon plan était donc de prendre un stick à mi parcours (aux alentours de 13h45), complété par un apport hydrique de 330 mL (sur l’ensemble de la sortie dont 100mL avec le gel).

Nota Bene: je ne fais heureusement pas partie de ceux qui sont sujets aux hypoglycémies réactionnelles, phénomène survenant suite à la prise d’un produit très sucré et provoquant un pic d’insuline (l’hormone qui régule le taux de sucre dans le sang) un peu trop fort. Résultat: au lieu de réguler votre taux de sucre correctement, ce pic d’insuline excessif vous enlève plus de sucre du sang qu’il n’en faudrait et vous voilà en hypoglycémie ! Rien de grave mais pas très agréable, qui plus est en plein effort sportif ! Je tiens à cette précision dans la mesure où même certains sportifs de haut niveau ne consomment pas de gel pour cette raison; c’est donc un point vous concernant qu’il est indispensable de connaître.

Le contenu du gel Eric Favre: analyse de la potion en détails

Un gel énergétique a pour vocation d’apporter de l’énergie sous forme de sucres rapides (glucides) à l’organisme. Selon le type de sucres utilisés les effets sont plus ou moins instantanés. Les gels contiennent également différents « plus » qui permettent au sucre d’être mieux digéré, à l’organisme de mieux résister à l’oxydation provoquée par une consommation plus importante de dioxygène due à l’effort, aux nutriments d’être mieux assimilés dans le sang, etc.

La composition d’un stick

    • 78.25 kcal: soit l’équivalent d’une grosse pomme

 

    • Très peu de protéines et de lipides

 

    • 19.5 g de sucres : apport dans la moyenne des gels du marché

 

    • 50mg de polyphenols de raisin rouge: les polyphenols font partie des nutriments antioxydants qui stabilisent les radicaux libres générés par l’effort et responsables du vieillissement cellulaire à trop haute dose. Leur apport moyen avoisine les 1g/jour; la quantité apportée dans un stick est donc minime. Autant dire qu’il vaut mieux miser sur une alimentation riche en fruits et légumes pour bien récupérer d’un effort que de miser sur un stick énergétique dont la mission essentielle est avant tout d’apporter du sucre au corps dans les plus brefs délais.

 

    • 52% de fruits: abricot (60% de saccharose: sucre blanc de table); pomme (50% de saccharose). Les 40% et 50% de sucres restant sont apportés essentiellement par du fructose, l’un des sucres simples les plus « lents » ne provoquant pas de pic d’insuline et arrivant progressivement dans le sang.

 

    • Sirop de glucose: d’index glycémique maximal (100), le glucose permet un apport immédiat en sucre à l’organisme

 

    • Sucre de canne: composé à 100% de saccharose qui se scinde en glucose et en fructose une fois dans l’estomac. Son index glycémique est de 65 ce qui est élevé, l’apport glucidique est donc rapide.

 

    • 13mg de sodium: teneur faible par rapport à la moyenne du marché et encore plus faible par rapport aux boissons de l’effort. Pour un effort de moins d’1h un apport en sel est inutile sauf s’il fait excessivement chaud. Pour un effort plus long, il est recommandé d’avoir avec soi une boisson chargée à 1-1,2g/L de sel soit environ 400-480 mg de sodium.

 

    • 0.125 mg de vitamine B1: facilitant l’utilisation des sucres par l’organisme, la vitamine B1 est particulièrement indispensable aux sportifs - l’apport journalier recommandé est de 1,1mg - attention à la forte consommation de thé et de café qui détruit cette vitamine uniquement apportée par l’alimentation !

 

    • GBIOL®, complexe associant inuline (fibre alimentaire composée de fructoses: sucre à assimilation lente), gelée royale (très riche nutritionnellement, la gelée royale apporte avant tout un goût mielleux) et ginseng (tonifiant).

 

 

L’ingrédient phare du gel: le(s) sucre(s)

Le stick énergetique Eric Favre contient avant tout du glucose et du saccharose qui garantissent un apport en sucres très rapide à l’organisme. L’effet coup de fouet est ainsi assuré tout en étant balancé par un apport moindre en fructose permettant de maintenir l’arrivée du sucre dans le sang un peu plus longtemps, une fois que l’effet « immédiat » commence à diminuer.

Verdict: goût et efficacité

Après la théorie, place à la pratique ! Mon expérience de course avec le gel énergétique Eric Favre a été, je dois l’avouer et malgré ma réticence un peu bornée envers les gels, très POSITIVE !

La texture de ce gel annoncé plus comme une « pâte de fruit liquide » est tout à fait conforme à la promesse. Vous n’avez pas cette sensation de sirop liquide et gluant hyper-sucré qui dégouline le long de votre bouche devenue collante mais plus une sensation comparable aux « compotes à emporter ». Le goût n’est pas excessivement chimique, acidulé ou autre mais fruité. Certes la concentration en sucre est importante mais tout à fait acceptable.

Finalement, l’effet coup de fouet est palpable. Vers 14h00 je commençais quand même à sentir que mon petit corps manquait de sucre…la prise du gel a agi en moins de 5min, j’étais parée et ravivée pour le reste de ma sortie (30min). Très efficace.

Je modérerais seulement un point sur ce qui m’avait été annoncé au sujet de ce gel. Vous savez qu’il est nécessaire de boire à chaque prise pour diluer tous ces sucres dans votre estomac et faciliter leur passage dans votre sang ? Or, ce gel devrait, en théorie, nécessiter moins d’apport hydrique. Je ne suis pas tout à fait d’accord. Le sucre en bouche augmente la soif. J’ai bien consommé les 100mL prévus au moment de la prise du gel mais il m’en aurait fallu le double. Certes il faisait chaud et je ne lésinais pas avec le dénivelé, mais quand même. Au final, mes 350mL d’eau pour 1h de sortie à forte variation d’allure (de 9 à 16km/h) auront été insuffisants - insuffisance accentuée par la prise du gel. Je suis une adepte pour ne pas dire une énervée de l’hydratation ;) mais je ne vois en général pas bien l’intérêt de « s’habituer à moins boire » dans la mesure où l’eau est la source de l’équilibre du corps avant toutes considérations alimentaires. Que de dérèglements et de baisses de performance engendrés par de légères déshydratation alors, pourquoi s’amuser à prendre ce risque là ? Il y en a bien d’autres qu’on ne peut pas maîtriser pour ne pas en rajouter.

Bilan et conseils

- consommer le gel énergétique Eric Favre pendant l’effort

- envisager une consommation d’un gel toutes les 30minutes

- penser à boire ! Ne pas prendre de sticks sans apport hydrique en parallèle

- être respecteueux et écolo, ne pas jeter le pack usagé par terre ! Il se plie très bien et prendra une place minime dans les poches multiples de vos shorts ou corsaires

- tester son protocole de ravitaillement avant ses courses en essayant de reproduire au maximum les conditions visées le jour de la course (allure, dénivelé, durée de l’effort).

- ne pas hésiter à varier les plaisirs: il existe une variante saveur fraise !

- ne pas considérer qu’un gel vous fera voler et passer à 150% de votre VMA. Comme tout apport énergétique ponctuel, il ne sert qu’à compenser un déficit momentané et à rééquilibrer la balance mais il n’existe de meilleure stratégie qu’une alimentation complète chaque jour, un entrainement régulier et de bonnes heures de sommeil pour se faire plaisir dans l’effort…

Sur ces quelques conseils, n’hésitez pas vous aussi à expérimenter plusieurs produits de nutrition sportive et à trouver votre équilibre ! A très vite !

Etre bien dans sa peau

Des nouvelles tendances nutritionnelles et alimentaires il y’en a plein. Ne parlons pas des régimes que les marketteurs s’évertuent à (ré)inventer pour tenter de gagner des adeptes (souvent féminines hélas!) et leur promettre le saint Graal: perdre des kilos. Vouloir être bien dans son corps est une quête louable mais se contraindre sans cesse pour atteindre une soit-disant perfection inculquée par les médias ou les modes éphémères est bien dommage. Une alimentation saine, logique, intuitive et équilibrée en parallèle d’une activité sportive régulière (nul besoin d’être un athlète de haut niveau, 1h30 d’efforts physiques hebdomadaires suffisent) sont les armes du bien être. Les scientifiques définissent le « poids de forme » comme « le poids pour lequel les performances se situent au meilleur niveau et la récupération est optimale » (la 2ème partie de la phrase me semble essentielle). Plus concrètement, focalisons-nous sur la « raw food« , plus qu’une tendance, un mouvement.

Raw food: qu’est-ce donc ?

« Raw » en anglais signifie: « cru », « brut ». « Food », inutile de le préciser !

Par conséquent la raw food est un retour au sources, une façon de concevoir l’alimentation sans superflu, sans cuisson ou presque. Véritable avant-garde de la cuisine, la raw food permet une dégustation plus proche des saveurs primales des aliments, non dégradés par des transformations à la chaîne souvent dénaturantes, un retour à l’écologie en somme.

La barre énergétique Bio « Trésor des tropiques » conçue par Gourmie’s s’inscrit intégralement dans ce mouvement et vous propose quelques ingrédients très simples et bruts pour un goût plutôt remarquable.

« Trésor des tropiques » par Gourmie’s: du raw food en barre

Sa composition

Pourquoi faire compliqué quand il suffit d’associer des copeaux de coco, des dattes, du cacao et du sirop d’agave ? Ça y’est, vous savez tout! Pour les plus adeptes des précisions nutritionnelles, la barre « Trésor des tropiques » pèse 40g et contient 163 kcal fournies par 63,5% de glucides (teneur relativement élevée proche du miel - cette barre ne contient par ailleurs aucun sucres ajoutés, seuls ceux des fruits et du sirop d’agave), 5,5% de protéines (teneur normale pour une barre énergétique) et 14,7% de lipides (teneur relativement élevée dûe à la présence de dattes et de copeaux de coco, fruits riches an acides-gras).

Son goût, son odeur, son feeling en bouche !

Le goût de la barre « Trésor des tropiques » est fort et particulier mais bon. C’est sans doute l’expression gustative du mouvement raw food qui crée une telle sensation gustative: on sent les copeaux de noix de coco que l’on reconnaîtrait les yeux fermés, quant aux autres fruits, la force de leur saveur laisse presque un goût piquant en bouche. La structure de la barre est très moëlleuse mais relativement sèche. Une boisson d’accompagnement (de l’eau tout simplement) est recommandée pour une meilleure dégustation.

Ses apports

La barre « Trésor des tropiques » n’est faite que de fruits secs déshydratés n’ayant subi aucune cuisson. Aucun sucres n’a été ajouté. Cette barre est par ailleurs naturellement sans gluten et sans lactose. En termes d’apports nutritionnels, il s’agit d’un produit gourmand et efficace à consommer pour le plaisir ou juste avant un entraînement. Les dattes ont un index glycémique assez élevé mais contiennent autant de glucose que de fructose permettant une distribution glucidique au cours de l’effort. La poudre de cacao permet d’apporter un goût fort au produit sans en dénaturer la consistance. Elle contient par ailleurs une très forte teneur en antioxydants. Le sirop d’agave a quant à lui un pouvoir sucrant qui permet de contrebalancer l’amertume du cacao tout en garantissant une apport glucidique prolongé de par sa richesse en fructose. Finalement, la coco, outre son goût typiquement exotique et sa présence sous forme de copeaux dans cette barre tropicale, apporte de nombreux minéraux dont nul sportif (ou non sportif!) ne voudrait se passer.

Son prix

La barre de 40g coûte 1,99eur. Vous pouvez l’obtenir chez Okidosport entres autres produits garantis par un certain nombre de labels.

La garantie du distributeur Okidosport

Okidosport distribue des produits triés sur le volet parmi le panel de marques que vous connaissez déjà et d’autres qu’il sévertue à dénicher un peu partout dans le monde.

La différence avec un distributeur classique est qu’Okidosport met en avant la dimension saine, sûre et tout un panel de labels ultra sécurisants pour les sportifs qui ingèrent tout de même une certaine quantité de produits de nutrition sportive par an.

Ainsi, la plupart des produits Okidosport sont sans gluten, sans lactose (NDLR: ingrédients qui ne sont pas nocifs mais allergènes et de moins en moins tolérés par les consommateurs), issus de l’Agriculture Biologique (label « AB »), certifiés non-dopants (label « Sport Protect » - anciennement « Wall Protect »), voire même façonnés par de petits producteurs dont le travail et l’économie s’en voient ainsi revalorisés. Citons par exemple la barre Wow!bab, à base de pulpe de fruits de baobab dont la récolte contribue au développement microéconomique des villages d’Afrique centrale et au ralentissement de la déforestation. Cela reste sans citer les packagings bio-dégradables de la plupart des produits distribués par Okidosport (l’emballage plastique de la barre « Trésor des tropiques » de Gourmie’s en est l’exemple direct).

« Wow!Bab » ! Barre de céréales bio au baobab:

Qui a dit que pour pratiquer un sport avec efficacité et performance il fallait renoncer au goût, au plaisir, à l’esthétique, voire à l’exotisme ?

C’est précisément l’idée inverse que j’essaie régulièrement de faire passer dans ce blog via certains produits textiles au look à la fois sympa et aux caractéristiques techniques éprouvées mais également via des produits nutritionnels au goût intense et gourmand comme cette barre de céréales bio « Wowbab » dont la composition est par ailleurs ultra-saine. Sérieusement, auriez-vous pensé un jour que le running vous amènerait à goûter du baobab ?! Quelques précisions sur cet arbre puissant et sur les quelques autres ingrédients de cette barre de céréales Bio s’imposent.

Composition

Valeur nutritionnelle de la barre « Wow!bab »

A 125kcal pour 30g, la barre de céréales bio « Wow!bab » contient 6,7% de protéines (bien plus faible que les 33% proposés dans la boisson aux légumes Nutrarécup mais supérieur au 5% de la boisson isotonique de l’effort Nutraperf), 60% de glucides, 17% de lipides et 3,4% de fibres.

Ce que la barre de céréales bio « Wow!bab » ne contient pas:

D’OGM: « Organismes Génétiquement Modifiés ». « Science sans conscience n’est que ruine de l’âme » écrivait Rabelais. Les OGM sont à cette image une forme d’exploit scientifique inconscient qui commence à montrer ses limites voire ses dangers.

D’arômes ajoutés: plus un produit est naturel, autrement dit moins on lui rajoute d’additifs, mieux c’est. Les fruits rouges et la pulpe de fruits de baobab se marient très bien avec le chocolat noir pour ajouter une note acidulée au goût sucré; nul besoin de rajouter des arômes supplémentaires ou autres exhausteurs de goûts superflus.

D’huile de palme: très controversée de par les conséquences écologiques engendrées par sa production, l’huile de palme est produite à faible coût d’où son intérêt pour les industriels mais sa composition nutritionnelle en fait un produit à consommer avec grande modération (riche en acides gras saturés, responsables de l’augmentation du mauvais cholestérol).

De gluten: le gluten n’est pas mauvais en soi mais beaucoup de personnes y sont allergiques d’où une recrudescence de produits « sans gluten » sur les linéaires alimentaires.

De conservateurs: encore une catégorie d’additifs dont on est heureux de pouvoir se passer quand cela est possible.

Ce que la barre de céréales bio « Wow!bab » contient:

Produit bio certifié « non dopant », les ingrédients majeurs de « Wowbab » sont les suivants:

De la pulpe de fruits de baobab: la pulpe de fruits de baobab a l’avantage d’être très riche en vitamine C (6 fois plus que l’orange) et en calcium (dont l’absorption est facilitée par la présence de vitamine C, comme la nature est bien faite!). Par ailleurs, ce fruit est également une source intéressante de fibres. Attention toutefois à ne pas abuser de fibres avant vos courses (risques de désordres intestinaux) mais au quotidien ou en récup’, elles sont recommandées (augmentation de la sensation de faim, amélioration de la digestibilité des aliments, etc.) Finalement, le potentiel anti-oxydant du baobab est quatre fois supérieur à celui d’un kiwi ou d’une pomme. Rappelons que comme il a été vu dans l’article sur la boisson de récupération « Nutrarecup », les sportifs sont de grands consommateurs de dioxygène, leurs cellules sont donc plus soumises à l’oxydation qu’un sédentaire. Cette oxydation génère la production de radicaux libres qui doivent et heureusement peuvent être compensés par des aliments à fort potentiel anti-oxydant.

Des fruits rouges: le type précis des fruits rouges utilisés n’est pas précisé pour ce produit mais de manière générale, cette catégorie de fruits aussi appelés superfruits dans le langage anglo-saxon, présente l’avantage d’avoir une teneur très riche en anti-oxydants (voir intérêts ci-dessus - encart « de la pulpe de fruits de baobabs ».)

Du chocolat noir: même s’il n’avait aucun intérêt nutritionnel, le chocolat noir a l’avantage de posséder un goût assez unique qui à lui seul suffirait à justifier sa présence dans une recette de barre céréalière ! Mais, les choses sont bien faites, le chocolat noir est en plus stimulant et riche en magnésium, minéral essentiel au bon fonctionnement de vos muscles qui en consomment au cours de l’effort. Les proportions en magnésium de cette barre de céréales bio ne sont toutefois pas suffisamment importantes pour êtres significatives, il reste le goût et c’est déjà pas mal !

Du quinoa: céréale garantissant de manière générale un apport en protéines y compris certains acides aminés essentiels (ne pouvant être synthétisés par votre corps donc à rechercher exclusivement via votre alimentation). Toutefois, la teneur en protéines de la Wow!bar reste bien en dessous de celle de produits de récupération composés d’autres protéines végétales en proportions plus significatives (ex: protéine de pois).

De l’amaranthe: plante herbacée dont les graines sont comestibles, l’amaranthe est tout comme le quinoa plus riche en protéines que la plupart des céréales et possède l’avantage majeur d’être totalement exempt de gluten.

Utilisation de la barre de céréales bio « Wow!bab »

Récupération « plaisir »

Avec ses protéines et ses glucides mais surtout son bon goût, la barre de céréales bio « Wow!bab » est très adaptée en consommation « post-effort » pour récupérer en mode gourmandise bien méritée !

Pendant une sortie longue

Au cours d’une sortie courte ou d’une course de courte distance (semi-marathon et moins), il est inutile de considérer cette barre comme un ravitaillement, à moins d’être hyper bien entraîné à manger en courant ! Les gels, compotes ou pâtes de fruits consommables en quelques bouchées sont plus adaptés. Une boisson de l’effort restant à mon sens le plus simple dans la mesure où elle garantit un apport hydrique, minéral et glucidique, le tout en un seul produit qui plus est buvable !

Snacking: faites-vous plaisir !

Un petit café et une barre au chocolat/fruits-rouges/baobab, pourquoi pas? Si c’est bon pour la santé des sportifs ça l’est aussi pour celle de quiconque - faites-vous plaisir !

En pratique: prix et accès au produit

Le prix

1,60 eur: la barre

16 eur: les 11 barres

34,55 eur: les 11 barres

Distributeurs

Okidosport vous propose la Wow!bar et d’autres produits bio certifiés non dopants de marques qui seront régulièrement testés sur le blog.

Verdict

Une barre gourmande et saine

La Wow!Bar, de par sa forte teneur en lipides (17%) et une teneur en protéines qui n’a rien d’extraordinaire, conviendrait mieux à un effort de longue durée et d’intensité moyenne à faible voire même à une consommation gourmande de type snack. Il existe d’autres produits spécifiquement adaptés à la récupération d’un point de vue purement nutritionnel: riches en glucides et en protéines ainsi qu’en minéraux pour une réparation optimale des micro-lésions engendrées par un effort soutenu. Wow!bar est moins performant à ce niveau. En revanche, il s’agit d’un produit sain et gourmand à la fois qui convient avant tout à tous ceux qui recherchent à concilier fonctionnalité et goût sans pour autant rentrer dans une hyper technicité nutritionnelle et je trouve qu’en soi, c’est déjà un concept séduisant !

Une démarche favorable au développement micro-économique africain

La récolte des fruits du baobab a un intérêt immense pour le continent africain. Elle contribue au développement microéconomique des villages d’Afrique centrale et au ralentissement de la déforestation.

Prenez-soin de vous via une nutrition saine, gourmande et adaptée à votre sport !

De quel de produit de nutrition sportive s’agit-il ?

Il s’agit d’une boisson de récupération sportive développée par la marque Nutratletic en collaboration avec le département Recherche et Développement du Laboratoire Lescuyer.

Boisson de récupération salée qui se consomme aussi bien froide que chaude:

Pour la version chaude, il s’agit d’une soupe tout simplement ! Pour la version froide, d’une boisson de récupération aux légumes. Testée à plusieurs reprises à l’issue de courses de 10 à 20km, cette boisson de récupération a un goût aux légumes agréable qui n’est pas écoeurant comme peuvent l’être les soupes habituelles du marché souvent trop salées et surdosées en exhausteurs de goût. Son contenu se dilue facilement dans 250 mL d’eau peu importe sa température.

Modes de consommation:

Dans les 3h00 suivant l’effort: pour une efficacité optimale.

Le soir après une course: peu importe la distance parcourue pour peu que l’effort ait été soutenu.

Pendant la course: dans le cas d’une très longue distance, notamment pour les coureurs longue distance (trailers) qui souhaitent souvent alterner avec le goût sucré de la majorité des produits de nutrition sportive.

Le « plus » indispensable, les étirements: dans tous les cas, une séance d’étirements de 15 à 20 minutes ne pourra vous être que bénéfique en complément de cette boisson. Bien-être garanti dans les 2-3 jours qui suivent !

 

Sa composition précise

Protéines de pois, arômes naturels (dont céleri), dextrose, fructose, maltodextrine, poudre d’huile de Lin (amidon modifié, huile de graine de Lin), oignon (2.3%), poudre de potiron (1,1%) (potiron, amidon, sirop de glucose), substances d’apport minéral (chlorure de sodium et citrate de potassium), extrait sec de Curcuma longa (racine) titré en curcumine, poudre d’Acérola (stabilisant : phosphate de calcium, vitamine C, extrait d’Acérola), triglycérides à chaîne moyenne, persil, antiagglomérant : dioxyde de silicium, vitamines (E, B1, B2, niacine, B6), extrait sec de Poivre noir (fruit) titré en pipérine.

Contient une source de céleri.

Vous êtes bien avancés ! Une traduction peut-être ?

Traduction! Bénéfices de la boisson de récupération sportive « Nutrarecup »

Sans lait et sans gluten

Ceci est un bon point pour le grand nombre de personnes intolérants voire allergiques au lactose et tous ceux également allergiques au gluten (le gluten étant un mélange de protéines que l’on retrouve dans le blé donc dans les aliments suivant: la plupart des produits de boulangerie, les pâtisseries, les pâtes alimentaires, les biscuits secs, la plupart des céréales du petit-déjeuner, la bière, les produits frits, …)1

Riche en protéines

Les protéines sont importantes au cours de l’entraînement et particulièrement indispensables en phase de récupération d’une compétition sportive pour réparer les micro-lésions musculaires engendrées par l’effort. Or, Nutrarecup est composée de protéines de pois permettant un apport de qualité en acides aminés (éléments constituant les protéines) sans avoir recours aux protéines de lait (cf. intolérances fréquentes). Ces protéines d’origine végétale vous garantissent un profil nutritionnel de qualité identique aux meilleures sources de protéines animales, tout en vous apportant la panoplie des acides aminés dits « essentiels ».2 Au nombre de 8, ces acides aminés ne peuvent être synthétisés par votre organisme mais exclusivement apportés par votre alimentation.

Antioxydant

Pour faire simple: une consommation accrue en dioxygène (liée à l’effort sportif) entraîne la consommation de radicaux libres et a des effets délétères sur vos protéines, vos lipides, votre ADN. Pas de panique pour autant, il existe de puissants antioydants qui comme leur nom l’indique, vont contrer les phénomènes d’oxydation. Les vitamines E, C et B (B6 et B12), le bêta-carotène, le Selenium, …en font partie. Dans la boisson de récupération sportive Nutrarecup, ce sont la curcumine (pigment principal du curcuma) et la pipérine (extraite du poivre noir, elle augmente la biodisponibilité de la curcumine) qui jouent le rôle d’antioxydants et d’anti-inflammatoire.3

Récupération en sels

Classique, la boisson de récupération sportive Nutrarecup vous fournit du chlorure de sodium pour compenser les pertes en sels inévitables pendant l’effort, bien que variables d’un personne à l’autre.

Riche en Oméga 3

Les oméga 3 sont des acides gras insaturés qui jouent un rôle majeur dans la constitution des membranes cellulaires et dans l’assurance de leur fluidité. L’une de leurs propriétés essentielles en matière de récupération sportive est également leur vertu anti-inflammatoire nécessaire à la réparation des tissus endommagés par les chocs à répétition des foulées (rappel: en équivalence de force/choc, chaque foulée vous contraint à subir 3 fois le poids de votre corps).

Riche en vitamines

Les vitamines sont bénéfiques à votre corps, vous le savez et chacune possède un champ d’action qui lui est propre. Comme évoqué ci-dessus les vitamines C et E jouent un rôle antioydant en complément de la curcumine et de la pipérine. La vitamine B6 joue quant à elle un rôle spécifique dans l’assimilation des protéines. Finalement, les vitamines B1, B2 et B3 interviennent de façon probante dans le métabolisme (c’est à dire la transformation) des aliments, donc dans la production d’énergie réparatrice pour votre organisme sollicité par l’effort.4

Assure la recharge glucidique

Vous n’êtes pas sans savoir que s’il est recommandé de maximiser ses stocks de glycogène (glucose mis en réserve) avant un exercice d’endurance (semi-marathon et plus) c’est bien parceque le glucose, sucre essentiel à l’organisme car directement assimilable par ce dernier donc source immédiate d’énergie, est consommé tout au long de l’effort. La récupération passe donc par la remise à niveau de votre stock moyen de glycogène donc par une assimilation de glucides.

La boisson de récupération sportive Nutrarecup contient en l’occurrence du dextrose, du fructose et des maltodextrines. Le dextrose est un sucre simple qui ne peut être dégradé en éléments plus simples: il est donc assimilé rapidement et permet une récupération efficace via une resynthèse du glycogène musculaire. Le fructose, présent dans le miel, a l’avantage d’être assimilé plus lentement donc de réguler la glycémie et de la stabiliser sans provoquer de pic d’insuline; il favorise par ailleurs l’assimilation des glucides plus simples. Finalement, les maltodextrines, présentes dans la quasi totalité des produits de nutrition sportive du marché, ont également cet avantage de faire partie des glucides à assimilation plus progressive et de favoriser la pénétration tissulaire des acides aminés (cf. récupération en protéines).

Vous verrez de plus en plus qu’en nutrition, un aliment seul n’a pas la même valeur nutritionnel qu’un aliment associé à un autre - ces mêmes associations créant parfois des synergies surprenantes et intéressantes à connaître !

Anéantit les courbatures

La production d’acide lactique dans vos muscles est responsable des courbatures ressenties généralement en différé, 1 à 3 jours après l’effort. Comme son nom l’indique: l’acide lactique peut être compensé par l’apport de composés anti-acides (« basiques » ou « alcalins » en termes chimiques). C’est pour cela que les boissons alcalines sont vivement recommandées directement à l’arrivée de votre course (ex: boissons gazeuses, lait). En ce qui concerne la boisson de récupération sportive Nutrarecup, c’est le citrate de potassium qui rétablit cette équilibre. Vous verrez, les résultats sont assez surprenants.

Tout cela est bien ficelé n’est-ce pas ?! Qu’en est-il du prix de ce produit ?

Son prix

36,50 euros TTC pour 10 sticks soit 3,650 euros le stick.

Un prix certes non négligeable mais à la hauteur d’un produit fiable et d’une grande efficacité qui par ailleurs vous rassasiera rapidement de part sa forte teneur en protéines. A moins de faire des sorties longues et intensives chaque semaine, justifiant la consommation d’un stick, vous pourrez vous contenter de les garder pour vos compétitions. Une boîte devrait donc vous servir entre 3 à 10 mois.

Pour tester Nutraperf

Revendeurs:

Nutratlétic vous recommande de les contacter pour connaître les points de vente les plus proches de chez vous. Le plus simple reste donc de commander par Internet.

En ligne:

Vous pouvez commander facilement cette boisson en ligne via le site de Nutratlétic. Des conseils et offres réguliers vous permettront de tester d’autres produits de la gamme Nutratletic, notamment des sticks adaptés à l’attente (Nutrattente) et à l’effort (Nutraperf).

 

 

Recherchez l’équilibre

Une bonne récupération passe au préalable par un entraînement régulier (si vous vous surentrainez ou vous entrainez mal vous récupérerez mal), une alimentation aussi saine que possible (on n’adapte pas son alimentaion à sa pratique 2 jours avant une course mais au quotidien) et de bons gestes après l’effort. Des aliments adaptés, des étirements, une réhydratation massive et du sommeil. Rien de très compliqué et pourtant…Essayez et vous verrez. La zone commentaire est à vous. Bonne récup’ !

 

Sources:

1. Fondation Québécoise de la Maladie coeliaque. (consulté le 08.10.2012). http://www.fqmc.org, [En ligne]. Adresse URL: http://www.fqmc.org/regime/aliments-permis-et-eviter

2. Protéines de pois. (consulté le 15.10.2012). [En ligne]. Adresse URL: http://www.proteine-pois.com/

3. LOPRESTI A. L., S.D. HOOD, P.D. DRUMMOND (2012). Multiple antidepressant potential modes of action of curcumin: a review of its anti-inflammatory, monoaminergic, antioxidant, immune-modulating and neuroprotective effects. J Psychopharmacol. Perth, Australia.

4. Guide des vitamines. (consulté le 15.10.2012). [En ligne]. Adresse URL: http://www.guide-vitamines.org

 
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