Bienvenue dans la zone lounge des fans de running ! Dès lors que vous découvrirez ce blog et sa communauté, les vibes divines du sport ne vous quitteront plus !

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Rétrospective

Depuis quelques jours le soleil chauffe et le rythme général ralentit, permettant de « faire le bilan, calmement, en se remémorant chaque instant…! » - Ce matin en courant sous un soleil de plomb qui aura liquéfié mon corps et mon cerveau, épuisé mes réserves d’eau et m’aura contrainte de finir en marchant pour ne pas me retrouver déshydratée et confuse au bord de la route, je me suis laissée aller à penser à l’année écoulée. Surfant entre coureurs, VTTistes et marcheurs nombreux en ce dimanche estival je pensais aux kilomètres à venir et à ceux parcourus. Depuis ma toute 1ère course officielle en septembre 2011: Odysséa (10km en 59min sans expérience ni préparation à l’époque!), j’aurais goûté aux joies de la route sous ses formes diverses et variées:

Plusieurs 10km : Foulées du 8ème (janv 2012) en 54min29, 10km de Rueil (mars 2012) en 53min32; Solirun (avril 2012) en 53min07; 10 km du Bois de Boulogne (avril 2012) en 53min et quelques (temps erroné sur top chrono suite inversion de dossards!); 10 km Paris Centre (oct 2012) en 52min16; Corrida de St Germain en Laye (déc 2012) en 51min40; 10km du Bois de Boulogne (avril 2013) en 49min49 (meilleur chrono)…

Deux 15km: Foulées des Laveuses (juin 2013) en 1h24, Go Sport Running Tour (juin 2013) en 1h20…

Deux semis et un 20km: Barcelone (fevrier 2013) en 1h53, Paris (mars 2013) en 1h54; la Paris-St Germain (mai 2012) en 2h00 pile…

Quelques courses fun: crazy Jog 2012, course des Pères Noëls d’Issy les Moulineaux 2012; So Mad 2013…

Deux trails: l’EcoTrail de Paris 30km en 3h03 et le Trail de l’Yonne 85km en équipe;

Au final, beaucoup de bonheur, de rencontres, de satisfaction; très peu de blessures si ce n’est quelques contractures ponctuelles…un blog créé de novo, une formation de nutrition sportive accomplie sur 6 mois…du chemin parcouru, en kilomètres de bitume et de vie ! Le moment est donc venu, 2 mois avant l’anniversaire du blog Hotsteppers (et le mien ;) ) de me lancer dans la grande aventure du Marathon ! Celle face à laquelle on ne peut tricher. Voici mon programme sportif prévisionnel de la saison à venir: celle dédiée au lâcher prise et aux découvertes, aux échanges, au renouveau …

Ete 2013: coup d’envoi !

Côté sport

Le gros objectif de la rentrée, vous l’aurez compris est le Marathon du Médoc. Plus qu’un objectif de rentrée c’est un objectif estival à part entière puisqu’en amont du D-day se cachent (ou pas!) 9 semaines de préparation en l’occurrence soigneusement concoctées par Thierry Guibault, non accessoirement double (et bientôt triple) vainqueur du sus-nommé Marathon. A raison de 4 séances par semaine que je détaillerai chaque lundi matin et sur lesquelles je reviendrai en détail en fin de semaine (sensations, feeling, retour d’expérience, point nutritionnel, …) Thierry veut me faire travailler sur un objectif de 4h00. Le Marathon du Médoc étant un peu particulier de par son relief, sa chaleur et ses ravitaillements atypiques, je ne pense pas atteindre cet objectif pile mais espère ne pas trop m’en éloigner. Il va falloir être sage et c’est pas gagné !

Affiche du Marathon du Médoc 2013

Toujours dans le volet sportif, un Trail prévu le 04 août: la version 30km de l’EDF Cenis Tour en Haute Maurienne Vannoise. Une petite expédition aoutienne avec un ami pour respirer l’air pur de la Savoie et inclure une course un peu corsée au cœur de la prépa (1600m de dénivelé positif…) - Mon pote Charles avec qui je pars m’a répété au moins 10fois qu’à un moment il y aurait une corde pour se tenir tellement ce serait pentu! Bon ok, j’ai compris, ça va être dur…de toute manière au dernier Trail de 30km j’ai franchi la ligne d’arrivée en pleurant donc je ne m’attends pas à mieux cette fois, ce seront des larmes de bel effort et d’émotion (comme toujours…)!

Crédit Photo: Organisation de la course

Dernier volet sportif de l’été et non des moindres: un projet de parcourir le GR20 en partie ou en entier, aux alentours de la mi-août. Non par superstition mais pour ne pas risquer de déception si le projet n’aboutit pas, je n’ajouterai pas plus de détails pour le moment. NB: tout connaisseur de la Corse ou pratiquant de ses sentiers est chaleureusement invité à venir m’en parler autour d’un mojito ou d’un verre de Médoc :) (vous me seriez alors doublement utile, je ne tiens pas l’alcool - là aussi j’ai du boulot !)

Crédit photo: Jérémy Vaucher (visitez son site de sport outdoor!)

Côté Blog

L’été est le moment parfait pour déconnecter. Loin de vouloir laisser mon bébé blog en jachère je vais toutefois faire le plein de bonnes idées pour la rentrée. Il y a un an je rentrais les premières lignes du tout premier article et m’essayais à customiser quelques widgets, installer quelques plugins, titiller les bases du langage html…un été plus tard j’ai observé, analysé, remis en question un certain nombre de choses que j’espère bien améliorer tranquillement au cours d’un ‘web-lifting’ prochain !

En attendant, je vous souhaite tous de belles vacances tant attendues; prenez soin de votre corps et de votre mental; renouez avec vos sens et vos envies; prenez le temps de voir ceux que la frénésie de l’année éloigne de vous; dites à ceux que vous aimez que vous les aimez et continuez de profiter de la vie comme en témoigne votre goût pour le sport :)

Je vous laisse en musique, à très vite sur les pistes, …plages !

Un trail nocturne pour ouvrir la saison

Ça y est, nous y sommes…

La première course de la saison. Les aléas du calendrier ont fait que le trail nocturne de Soulaires, 18 km 250m D+, ouvre les festivités de cette année 2013 prometteuse. Avec le coach on s’est mis d’accord. Le but? Travailler la caisse dans des conditions de compétitions et prendre du plaisir. Pourtant, le stress est au rendez-vous…zut…

Une impatience grandissante avant le départ

Sur place, l’ambiance est bouillante, malgré les 2°C et la nuit qui tombe. Ce n’était pas gagné quand on voit la dernière annonce de l’organisation sur le site avant la course: « Soyez indulgents concernant notre structure d’accueil, vous serez plus de coureurs que d’habitants au village ».
Après un petit échauffement, un peu saccadé (première course depuis bien longtemps, la peur d’oublier quelque chose), je me rapproche de la ligne de départ. Le 9km est lancé mais moi je ne pars que 15 minutes plus tard, pour une distance de 18km…je relance alors lignes droites et gammes…
18h45, c’est enfin à nous! Je me place en seconde ligne. Je sais que je ne jouerai pas dans la cour des grands, ce n’est pas mon profil de course, mais je ne compte pas non plus faire du tourisme! Et puis on ne voit rien…il fait totalement nuit!

Un 18km hétérogène du début à la fin

Une mise en route difficile

Paf! La « mêlée » part! Comme des fous…je me place et j’essaie de trouver mon rythme…cependant ce coquin est bien caché. Je passe bien 20 minutes très mal en point, avec le coeur qui monte et ne veut pas redescendre. Insupportable, désagréable. La boue est au rendez vous aussi. Je n’aime pas ça. Qui plus est, c’est plat: un peu trop pour moi. Je maudis cette idée que j’ai eue de m’inscrire. Je vois les coureurs me doubler les uns après les autres. J’enrage.

Un retour de potentiel salvateur

Soudain, comme un four qui sonne pour indiquer que le plat est prêt, mon coeur me fait comprendre d’un coup que le jus est de retour! Un coureur qui remonte m’attire dans sa traînée. Je reviens alors sur l’ensemble des coureurs qui m’ont doublé lors de la première demi-heure. On se retrouve dans un groupe de 10-15 coureurs qui vont faire l’accordéon et le yoyo tout au long du reste du parcours.

C’est à ce moment précis que mes alliés les plus précieux vont arriver : les passages techniques! J’avais beau avoir du mal à relancer sur les parties planes et plus que boueuses, les descentes très techniques et les montées très violentes me permettent de recoller au groupe à chaque fois et d’en prendre la tête dans la foulée. « Attention je passe à gauche » dis-je dans les descente, « vas-y passe, tu grimpes trop vite » me lance-t-on dans les montées. Je suis bien! Les cuisses sont là et cela fait plaisir. Mais au bout de 9km, retour de 2 km dans la plaine boueuse…noooooooon….tout le monde se fait la malle! Je sers les dents, je sais que les bosses reviendront! Effectivement! elles reviennent! Des cordes vous aident à grimper, mais pendant que certains s’affaissent dans la boue et tirent de tout leur bras, je grimpe comme un chamois, à 4 pattes dans la boue et le plus vite possible. Je me retrouve donc à nouveau à la tête de notre petit groupe.

Une fin de course au mental

On finit sur 3 km plus roulant et là encore je me fais dépasser…mais j’accroche cette fois ci! Je finirai la course sur les rotules en 1h34’50″. Je termine donc 3ème de mon petit groupe à 15 sec du premier et 42ème au scratch sur 250 participants.

Les consignes du coach ont été respectées à la lettre et surtout la notion de plaisir est celle qui a dominé ce soir. J’en ai pris énormément à ce trail nocturne, renouer avec la compétition n’a pas de prix!

La saison est lancée et j’ai hâte de courir la suite!

A bientôt sur les pistes…

Article rédigé par Mickaël Mussard

Initiation au trail sur le circuit des 25 bosses - un dimanche lumineux de novembre

Ouverture de la zone trail Hotsteppers: du virtuel au réel

Les rencontres de la vie génèrent de nouveaux élans et de nouveaux projets. C’est précisément ce qui a guidé mon envie de créer ce blog pour y regrouper bien des choses que j’aime mais aussi ce qui m’a permis de rencontrer un passionné de trail, originaire de La Réunion et fermement résolu à transmettre son goût pour la course version nature aux français de métropole et même…aux parisiens ! Défi ! Mickaël Mussard à l’origine de plusieurs récits de trail sur ce blog Hotsteppers et moi même avons donc, il y a quelques temps, fixé la date du 25 novembre 2012 comme le jour J au cours duquel quelques premiers Hotsteppers curieux goûteraient aux plaisirs d’une évasion d’un jour (évasion de toujours…?!). Evasion certes, et pourtant, il ne nous aura suffit que de 50 minutes de voiture depuis la Porte de la Plaine pour nous retrouver au coeur de la forêt de Fontainebleau et plus particulièrement de son circuit bien connu des trailers et runners: le circuit des 25 bosses.

Notre cible: le circuit des 25 bosses de Fontainebleau

Le circuit des 25 bosses est idéal pour être dépaysé à moindres frais et contraintes logistiques tout en étant gorgé de sensations sportives très rapidement. Différents circuits sont envisageables selon votre niveau de sport et de course à pieds à la base. Le site en titre du circuit des 25 bosses décompose le terrain en 5 parcours de difficulté croissante. Ne souhaitant ni opter pour le circuit maximum: « L’ultra-tour du Massif des Trois Pignons », de 26 km environ et 1200m de dénivelé positif cumulé, ni pour le circuit de base, dit « de découverte », de 7km environ et 100m de dénivelé positif cumulé - nous avons choisi le « Skytrail« : d’environ 11 km et de 430 m de dénivelé.

La version « Skytrail » du circuit - 11,5km/ 900m de dénivelé cumulé/ 2h00

Rendez-vous donné à 9h00 avenue de la Porte de la Plaine… tel que préalablement mentionné sur le groupe Facebook des Hotsteppers (rejoignez-nous: lien ici!) proposant régulièrement des évènements running et assimilés en tous genres. Quelques conseils nutritionnels, vestimentaires et logistiques essentiels en tête, le petit groupe de 5 Hotsteppers du jour est complet aux alentours de 9h15 - retardataires féminines faisant :) [mea culpa!]

50 minutes de route plus tard... nous approchons le parking de la Croix St Jérôme où une carte des lieux nous est proposée pour la première et la dernière fois de la journée ! Bien conscient de devoir suivre les balises rouges du circuit des 25 bosses à proprement parler, sur une partie du parcours, puis de repérer des balises bleues pour rester fidèles à notre projet « Skytrail », nous débutons notre lancée par une montée: la 1ère bosse. Le ton est donné, nous sommes des runners très réguliers, en forme et motivés mais ceux qui ne connaissent pas le circuit réalisent qu’il va y avoir du sport. Mickaël profite de certains moments de récup’ pour nous confier ses expériences et ses conseils, nous apprendre à gérer les descentes de façon fluide, à attaquer les montées sans se brûler, etc. L’ambiance est excellente, nous croisons des petits groupes essentiellement masculins qui se réjouissent de voir deux Hotsteppeuses déterminées et souriantes. « Tant qu’il y a le sourire, il ne faut surtout pas s’arrêter » nous lance l’un d’entre eux. Il se trouve que les sourires ne fatigueront pas de la matinée.

Nous nous demandons combien de bosses nous avons fait et puis nous nous accordons sur le fait que finalement cela n’a aucune importance.

Le paysage est magnifique…le temps est rêvé pour un 25 novembre: une température fraîche nous permettant d’être confortables pendant notre course, aucune pluie et même un soleil vif! Nos pupilles se remplissent de lux et ça n’est pas pour nous déplaire ! Nous ponctuons notre parcours de quelques pauses: hydratation essentiellement (mélange jus de raisin/eau/sel ou eau seule) et plus rarement une barre ou un gel pour rebooster nos muscles avides de glucides. L’exercice est en effet quasiment plus musculaire que cardio de par la gestion des ascensions et des descentes successives. Cela change du run sur route et nos muscles nous le font savoir mais nous remercient de diversifier leurs fonctions ! Nous passons entre des majestueuses racines d’arbres, nous poursuivons les balises comme le saint Graal, allant régulièrement jusqu’à nous faufiler entre d’immenses rochers, nous grimpons, nous cavalons, nous admirons des vues à large perspective au sommet des bosses gravies puis nous découvrons une mer de sable blanc qui nous guide vers la bosse suivante. Nous continuons ainsi pendant près de 2h00 sans faiblir. Plus tard dans le parcours, nous sentons que nous nous rapprochons du parking de départ, le terrain est plus plat, moins rocailleux. La terre est recouverte d’une mousse verte toute fraîche, le soleil perce de plus en plus, nous croisons de grandes routes larges qui nous mènent, pour finir, en petites foulées, jusqu’à notre finish line.

Un groupe de coureurs nous accueille avec le sourire en nous appelant « les finishers » (ce qui rime avec Hotsteppers, logique!) ! Ils semblent aussi ravis que nous « de l’avoir fait » et nous prennent en photo pour saisir l’instant.

Notre « Skytrail » en images

Ci-dessous, la comparaison du circuit des 25 bosses complet (à gauche) versus notre trace GPS de la version réduite « Skytrail » soit environ 5 à 6 km de moins (à droite). N’hésitez pas à cliquer sur les images pour les agrandir.

L’avis des Hotsteppers - feedbacks à chaud

ISABELLE: « Un bain de nature contrastée et de sensations fortes pour ce trail situé au coeur du site naturel exceptionnel de Fontainbleau : 5 runners épris de défis et de découverte, se mettent en tête de parcourir la forêt et ses bosses rocheuses. Un parcours un peu technique pour des débutants : on les soupçonne de se surestimer?
Plus de place au doute ou aux considérations de niveaux: de montées escarpées entre roches et racines en descentes sablonneuses jonchées d’aiguilles de pin, le corps et l’esprit sont sans cesse sur le qui-vive, stimulés, attentifs aux ruptures de rythme et de terrain, veillant à maintenir la foulée haute, les appuis solides et l’équilibre ajusté. Le groupe était de niveau hétérogène mais la cohésion a rendu l’expérience intéressante pour tout le monde. A l’arrivée, la joie de s’être dépassé, les odeurs et images plein la tête, la soif étanchée avec un plaisir neuf, et une envie : le refaire ! Continuer à s’entraîner, toujours, varier les exercices, les terrains, et apprécier (là je parle pour moi) toujours plus le contact de la nature. A quand le prochain trail ? »

 

WILLIAM:« Première sortie avec les Hotsteppers, cette initiation au trail m’a donné entière satisfaction ! Sous le Soleil et dans la bonne humeur, j’ai pu découvrir la pratique du trail dans les meilleurs conditions.Merci à Marie pour l’organisation, merci à notre guide Mickael pour ses conseils au long de ce beau parcours. A refaire très vite ;)

 

MICKAEL: « Une agréable surprise sur cette sortie trail! Un parcours très accessible à proximité de Paris. Les conditions étaient au rendez-vous avec un temps ni trop chaud ni trop froid. le parcours est très technique (parfois un petit peu trop à mon goût mais ça c’est subjectif) mais le paysage est très agréable et très changeant, avec de supers points de vus!!! Le groupe était génial et la bonne humeur a régné tout au long du parcours! Bref à refaire très très vite, mais ce coup-ci sur le parcours complet ;) »

 

VALTER: Dimanche, j’ai vécu mon premier trail et je suis très content d’avoir terminé cette magnifique aventure au coeur d’un beau paysage et d’un groupe de personnes particulièrement sympas et motivées!! Un grand Merci à Marie pour so inspiration et l’organisation magnifique de ce trail de près de 12km très dur mais riche en plaisir! Merci aussi à Mika d’avoir été notre guide, en espérant que sa cheville aille mieux ! Finalement, merci aussi a Isabelle et Willi pour leur compagnie en cette expérience nouvelle que je suis prêt à renouveler au plus vite !

 

Et en VO ! Ontem foi um dia especial,pois inicei a minha primeira aventura em trail. Foi uma corrida de 12km duros com bastante declive mas que foraml feitos com imenso prazer e com uma linda paisagem!! O grupo era muito bom,pessoas fantasticas e muitos bons atletas!! quero agradecer a Marie pela oraganizaçao. Espero de repetir a experiencia brevemente….obrigado!!

 

MARIE (moi même): Déjà un peu familière avec le circuit des 25 bosses effectué au cours d’une rando estivale, je redoutais quelquepeu la version « idem mais en courant ». Finalement, j’ai constaté plusieurs choses essentielles au cours de ce Dimanche bellifontain. Tout d’abord, j’ai terriblement progressé physiquement - bilan n°1 - l’entraînement et la volonté paient, toujours. Ensuite, j’ai appris à faire confiance à ceux qui s’y connaissent mieux que moi et qui savent où ils vont (Mickaël) - nous l’avons suivi, il nous a écoutée - bilan n°2 - la cohésion, valeur qui m’est chère, propulse les individus au sein des collectivités. Finalement, je trouve le contact avec la nature, le sable blanc, la mousse, les rayons de soleil, la terre tantôt humide, tantôt sèche, l’air frais,…absolument divin. Quel bonheur de pouvoir faire ce que l’on veut ou presque de ses bras, de ses jambes, quand certains n’ont pas le 10ème de cette chance. Bilan final: ce fut un plaisir du corps et de l’esprit qui présage d’une construction lente mais sûre d’une communauté de Hotsteppers forte de valeurs communes et cela me rend heureuse, merci !

 

L’option trail chez les Hotsteppers pour 2013

Les sorties trail sont lancées. Chers Hotsteppers, actuels ou futurs qui avez regardé cet évènement du coin de l’oeil vous demandant si cela était bien raisonnable ou qui n’avez pu pour x raisons vous joindre à nous, sachez qu’il y aura de nouvelles sorties proposées plusieurs fois par an. Cette fois-ci comme toutes les autres, nous compterons sur votre goût de la découverte et nous vous accueillerons avec plaisir pour vous faire partager ce qui nous anime. Par ailleurs, sachez qu’un Hotstepper ne se retrouve jamais à une course ou à une sortie quelconque sans se faire plaisir autour d’un verre ou d’un brunch/lunch/dîner collectif à l’issue. Passez du virtuel au réel, profitez des informations de ce blog et du réseau Facebook pour nous et vous rencontrer !

A très vite pour de nouvelles sensations live !

Il y a 20 ans, à La Réunion, naissait une course unique: « la Diagonale des Fous » entres autres raids

D’un point de vue historique, La Diagonale des Fous, aussi connue sous le nom du Grand Raid de La Réunion (GRR), existe depuis plus de 20 ans. Depuis sa naissance, la course aura porté différents noms : La Marche des Cimes, La Grande Traversée, La Course de La Plaine Lune. Son format n’a lui aussi pas cessé d’évoluer pour atteindre en 2012: les 170 km et 10846 m de dénivelé positif (D+).

En 2000, c’est le Semi-Raid (la moitié du Grand Raid aussi bien en distance qu’en Dénivelé) qui voit à son tour le jour.

Aujourd’hui et depuis 2011, trois courses distinctes se déroulent un seul et même week-end : La Diagonale des Fous mais aussi Le Trail de Bourbon et La Mascareignes.

La 20ème édition : le retour des champions!

Après la participation de très grands champions, locaux au départ, puis internationaux par la suite, « la diago » a accueilli pour la première fois en 2010, le roi de la montagne : Kilian Jornet. C’est sans surprise qu’il s’imposera dès lors à chaque fois, déclarant :

« C’est la plus belle course au monde, elle est dure mais les paysages sont magnifiques et nulle part ailleurs on ne trouve une ambiance aussi chaleureuse tout au long du parcours. Le public ici est le meilleur, ils vous portent, ils sont incroyables ».

Si tu le dis Kilian on te croit! Il faut dire que le catalan avait, à l’époque, profité pendant 3 petites minutes d’un somptueux spectacle que lui offrait le Piton de La Fournaise, alors en éruption. Il avait promis de revenir. La 20ème édition, anniversaire exceptionnel, était alors une occasion idéale.

Le plateau de cette année a été plus que somptueux avec de nombreuses stars locales et internationales: Kilian Jornet, Iker Kareira, Pascal Guiguet, Michel Lanne, Thierry Chambry, Freddy Thevenin, et d’autres - la liste serait bien trop longue. Le parcours avait de quoi faire très (trop?) peur : 170 km pour 10845 m de dénivelé positif. Peu importe le défi pourvu qu’il y ait l’ivresse. Rien, même pas un cyclone tropical inhabituel menaçant l’île n’aurait pu gâcher la fête.

Sous les pluies d’Anaïs (nom donné au fameux cyclone), les quelques 2700 coureurs se sont ainsi élancés le Jeudi 18 octobre à 22h00, heure locale. La bagarre s’annonçait terrible. 4h00, 35 km de parcours et 2000 m de dénivelé plus loin, dans la froideur du volcan (malheureusement tout calme cette année), les premiers grands fous commençaient déjà à pointer. Sans grande surprise, Kilian Jornet, accompagné de deux de ses compères du Team Salomon International, Iker Karrera et Michel Lanne, dominaient déjà la course.

Le volcan, en ces conditions météorologiques compliquées, aura été cette année le lieu de nombreux forfaits même chez certains « leaders » tels que Thierry Chambry, qui abandonnera pour cause de chute et de fracture de la rotule.

A l’avant, Michel Lanne se fera légèrement distancer dans la montée vers le Piton des Neiges et c’est semelle contre semelle que les deux espagnols entreront dans Cilaos, le premier des trois cirques de l’île traversés par la course (photo ci-dessous).

Le podium ne changera pas avant d’atteindre la chaleur étouffante de Mafate (cirque réunionnais, « synonyme d’isolement, de solitude et d’inaccessibilité ». Alors qu’à l’arrière, la queue de la longue chenille de trailers s’allonge, les premiers pointent en un peu plus de 11h à la moitié de la course et c’est un peu plus loin que les vrais problèmes commencent. A Roche Plate (l’un des 9 îlets de Mafate) le dénouement principal se produit. Après 114 km, Iker ressent une énorme défaillance et décide de laisser Kilian poursuivre. Le catalan n’en demandait pas tant et s’enfuit vers la victoire. Personne ne le reverra.

Malgré des appels désespérés, l’extraterrestre nationalisé espagnol n’attendra personne !

D’ailleurs, dans le mur qui se présentait à lui, en montant vers le Maïdo (piton dominant Roche-plate), il dépassera 25 sportifs de haut niveau venus « l’accompagner » pour l’occasion, même avec 120 kms en moins dans les jambes, on ne peut pas grimper à la même allure que San Kilian!

Cirque de Mafate vu depuis le Maïdo

Michel Lanne lui aussi va avoir de gros soucis dans Mafate et connaître vomissements, diarrhées, et même hallucination (il assure avoir aperçu un cycliste sur son vélo dans un endroit ou seul les pieds peuvent passer et où il n’y a pas une route aux 20 km à la ronde!). Il abandonnera et sera évacué par hélicoptère. Iker, lui, abandonnera un peu plus loin, complètement vidé. A l’arrière on voit alors (ré-)apparaître Antoine Guillon dit « le ramasseur de morts ». En effet, ce coureur au palmarès chargé sur le GRR, a pour habitude de partir de derrière (aux alentours de la quinzième place) et de remonter au fur à mesure que la course avance en regardant ses amis rendre leur dossard les uns après les autres.

Retour à l’avant avec Kilian, seul face à lui-même, qui filera vers SA victoire en 26h33’10″ suivi d’Antoine Guillon en 27h44’47″ et d’Arnaud Lejeune qui complètera le podium en 29h39’39.

Et les femmes dans tout cela ? Super Emy dans le top 10 !

Emilie Lecomte en état de grâce à l’arrivée à La Redoute.

On n’avait jamais vu çà depuis la Reine Marcelle (Marcelle Puy, quintuple championne féminine de La Diagonale des Fous). Incroyable, éblouissant, époustouflant, les superlatifs ne manquent pas pour décrire l’exploit de Super Emy alias Emilie Lecomte qui finit 10ème de cette édition exceptionnelle de La Diagonale des Fous en 33h03’17″. L’espagnole Martinez Nerrea et Julia Bottger complèteront le podium féminin. Ces performances sont la preuve que les femmes peuvent très bien faire jeu égal avec leurs homologues masculins sur des courses où, au final, seul le coeur, l’abnégation et la volonté comptent! Comme le dit le roi Kilian « face à la montagne on ne peut pas mentir » et qui que vous soyez, face à la montagne nous sommes tous égaux.

De l’extrême jusqu’au bout pour une édition endeuillée…

Depuis 2002, où deux coureurs avaient trouvé la mort, l’un en faisant une chute de 50 m sur le sentier le plus difficile de l’île désormais esquivé par la course, et l’autre décédé d’une crise cardiaque, on n’avait plus connu de drames sur le GRR. Il faut dire que l’organisation met tout en place pour que les conditions de sécurité soient optimales. Malgré tout, le trail dans ces conditions « ultra » reste « extrême« . Certes ce n’est pas du VTT à 60 km/h entre les arbres, ni un saut de 39 km de haut depuis la stratosphère, mais les éléments doivent sans cesse être défiés, au coeur d’une nature hostile, pendant des heures, voire des jours et ce dans des conditions météorologiques parfois affreuses. Or, parfois, la nature nous rappelle à l’ordre. C’est malheureusement le sort qu’a connu Thierry Delaprez, traileur expérimenté du Sud-Est de La France. Ce drame doit nous rappeler que l’ultra-trail est un sport difficile et que le risque zéro n’existe encore moins ici qu’ailleurs.

…mais un bel anniversaire malgré tout.

Malgré la pluie (qui aura été finalement moins importante que prévue), le froid, la difficulté du parcours, et le drame de ce coureur, l’édition 2012 restera un superbe anniversaire. Certes 50% des participants auront abandonné l’épreuve sans la finir mais la plupart ont juré de retenter leur chance, avec il est vrai, une meilleure préparation. Le plateau aura été somptueux et la course pleine de rebondissements.

La difficulté du parcours aura été soulignée par le Roi Kilian, mais ne suffira pas pour le faire démentir:

« C’est la plus belle course du monde, nulle part ailleurs l’on voit des paysages comme cela, un public comme cela. Si tout cela c’est possible, c’est grâce à vous ».

Il a juré de revenir! Et alors, pourquoi pas, un jour, vous joindre à lui?

Récit de Mickaël Mussard, Running Café.

Le trail: qu’est-ce exactement ?

Pour commencer par le commencement, traduisons au préalable ce mot venu de l’anglais.

 

« Trail » signifie « chemin » ou « piste« . En effet, dans le running il y a les courses sur piste d’athlétisme et les courses dites « hors stade » (courses sur routes aménagées et balisées pour l’occasion). Dans le trail, on utilise tout autant ses deux jambes et sa volonté mais on ne court plus sur du terrain dur et plat. On attaque des montées: dénivelé positif ou D+ et des descentes: dénivelé négatif ou D- interminables, sur terrain meuble, naturel, parfois sec, parfois boueux. Les trailers (pratiquants du trail) sont des amoureux de la nature, en l’occurrence de la montagne et des défis qu’elle impose à l’être humain, de par son caractère dur et imprévisible. C’est pour le dépassement de soi offert aux trailers via leurs efforts et pour l’unicité des émotions vécues au cours de ces courses éprouvantes mais belles que ce sport rassemble autant de passionnés. Cela n’en fait pas pour autant un sport populaire. Pas pour l’instant du moins.

Mais alors, que diriez-vous de mettre un pieds dans cette discipline et de la découvrir en dépit de votre planning de runner (ou pas) urbain surchargé ?! Que diriez-vous de sorties longues d’initiation en marge de Paris (pour commencer), le temps d’une journée à l’air libre ? Que diriez-vous de laisser votre lecteur MP3 pour vous ouvrir pleinement aux bruits de votre environnement naturel, de votre corps, de l’équipe qui vous accompagne ? Que diriez-vous de parcourir régulièrement des récits de trails pour vous plonger au coeur d’évènements propres à cette pratique, de lire des interviews de trailers, d’être informés de tests de produits adaptés et ainsi lentement mais surement, d’y prendre goût ?

Tout est possible chez les Hotsteppers, pour peu qu’il y ait l’envie, le goût de la découverte, le respect de ses limites et des autres. Une première sortie d’initiation vous est d’ores et déjà proposée le 25 novembre à Fontainebleau: lien ici. Pour le reste, plongez-vous dans les lignes qui suivent et imaginez-vous…en pleine nature réunionnaise, libres, bien.

Il y a plus de 2 millions d’années…

Un volcan surgissait de l’eau en plein milieu de l’Océan Indien. Qui aurait cru, des millions d’années plus tard que ce monstre de feu de 3000 m d’altitude, abritant une terre hostile et sauvage, deviendrait le royaume du trail?

Le sujet est on ne peut plus actuel car depuis plusieurs années maintenant, La Réunion, accueille chaque année, tous les 3éme week-ends d’octobre, une des plus belles courses de montagne du monde, si ce n’est la plus belle: La diagonale des fous!

Le principe est simple : vous prenez des milliers de passionnés, des hommes comme des femmes, sans limites, désinhibés dans l’effort, des fous de défi et vous leur donnez plus d’une centaine de kilomètres et quelques milliers de mètres de dénivelé à parcourir. Tout cela dans un décor de rêve, passant du sauvage de la côte Sud, à l’aridité des paysages volcaniques lunaires, virevoltant à travers des cirques classés au patrimoine mondial de l’Unesco, pour atterrir finalement à l’autre bout de l’île au stade de La Redoute, dans le quartier de La Délivrance qui n’aura jamais aussi bien porté son nom.

Le trail: un sport national à La Réunion

La course de montagne fait intégralement partie de l’histoire de l’île. Depuis le temps des colons, des esclaves et des marrons enfuis dans les cirques auxquels ils ont donné leur nom, courir dans les cimes et les pitons, marqués par des pluies tropicales torrentielles, est inscrit dans les gênes de nombreux autochtones.

Il faut dire que le terrain s’y prête et le temps aussi. Avec une température côtière qui ne descend que très rarement sous les 20°C, des montagnes qui atteignent jusqu’à 3000 m d’altitude et des dizaines de centaines de kilomètres de sentiers plus beaux les uns que les autres, il est facile de tomber amoureux de ce sport magnifique, et souvent, à tort, méconnu du grand public de la Métropole. Un peu comme le sprint peut l’être en Jamaïque, le trail n’est autre à La Réunion que LE sport « national ». Ainsi, de plus en plus de courses voient le jour et servent de terrain d’entrainement, de répétition générale, à la course suprême, « la sublime » : La Diagonale des Fous. D’ailleurs, l’engouement le jour de la course est complet. L’île s’arrête le temps d’un week-end, et l’ambiance tout au long du parcours est magique!

Pour découvrir le récit de cette course extrême, unique et vibrante, dans les yeux de Mickaël Mussard, réunionnais de souche et rédacteur pour Running Café plongez directement dans l’histoire qui vous attend, au bout de ce clic… « La diagonale des Fous: récit vibrant d’un trail extrême à La Réunion« .

 
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