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C’était un dimanche matin - comme la plupart de ces matins où l’être lambda dort alors que l’être un peu dingue, comprendre: le runner, se lève hyper tôt pour aller souffrir un coup, si possible dans le froid, histoire de devoir faire preuve d’un peu plus de vaillance encore ! Ces matins où l’éternel « mais quelle idée…quelle IDEE ai-je eu en m’inscrivant à cette *%^=° »# de course ! » scande vos pensées et où vous savez pourtant que le non moins éternel « j’ai trop kiffé, c’est quand la prochaine ? » occupera votre esprit quelques heures plus tard à peine. Ces matinées types que bien des runners connaissent se reproduisent constamment et pourtant, j’aime dire que chaque course est une histoire. N’est-ce pas bien vrai ? En effet, ce dimanche matin, froid et venteux de novembre, je retrouvais 5 coureurs de tous horizons, de tous niveaux, que je n’avais jamais vus de ma vie ou presque, avec qui j’allais constituer une bien belle équipe. Une équipe inédite pour un format de course inédit. Leur point commun assuré ? Un suivi plus ou moins récent du blog Hotsteppers et une participation à un concours de dossards sur la page Facebook associée. Et oui, invités par la FFA via l‘agence Blanco Negro, l’esprit Hotsteppers pu prendre forme une fois de plus ce dimanche matin là.

A quelques heures du coup de pistolet du marathon de New York, nous avons nous aussi, ensemble: à 6, posé les briques kilométriques de cette distance mythique, successivement et surement. Nous avons découvert ce concept de course japonais consistant à courir une distance marathon en relai; nous avons couru le 1er Ekiden de Paris !

 

Prise de poste

Retrouvailles ultra ponctuelles au point pré-défini, l’équipe prend forme rapidement et Delphine distribue à la troupe dossards (deux par personne: un devant/ un derrière !), épingles, puces de chronométrage, t-shirts et autres éléments du kit runner. Ça bosse et certains sont réchauffés alors que d’autres peinent à quitter leur doudoune et envisagent même, l’espace d’un instant de déraison, de courir avec.

Autre petit jeu rigolo (j’adore les petits jeux rigolos !), nous écrivons chacun sur une belle feuille blanche, notre nom/prénom, la distance à laquelle nous allons nous attaquer et notre objectif de chrono. Les paris sont aussi éclectiques que ne l’est l’équipe, il va y avoir du sport ! Première à partir et de tendance systématique à la sous-estimation, un peu amochée par une vie personnelle mouvementée dernièrement et en rejet provisoire mais bien net de la perf’, je vise un peu plus de 5′/km (l’allure 10km de mes meilleurs jours) soit 26’40 pour 5,25km. Hippolyte qui me succèdera sur 10,5 km, prévoit un 49’59 bien précis ! Lætitia, pour les 5,25km suivants, s’excuse d’avance des 32′ qu’elle pense mettre, voire 30′ si la grâce la touche…Puis, Delphine, parée pour le 2ème 10,5km de la série, table sur un 46′ ambitieux, à l’image de ses perfs habituelles. S’en suit Julien, sur 5,25 km, qui anticipe un 26’20 puis Carole qui espère clore l’épreuve en 31 min pour une distance de 5,445 km.

Bilan de nos pronostics: un marathon relai en 3h32 ! Le plus extraordinaire dans l’histoire est que nous finirons en à peine plus de 3min, soit 3h35 ! Nos estimations n’étais pas si mauvaises compte tenu de notre diversité, des aléas meteo, de la nouveauté de l’épreuve et d’un parcours difficile…cependant, ce qui est encore plus extraordinaire est que personne n’aura réellement atteint ses objectifs personnels! In fine, le team spirit aura eu le dernier mot et notre objectif collectif aura été plus qu’atteint.

Place à quelques éléments du récit de cette course originale

La course ou plutôt, les courses !

Autant il n’est pas évident de partir la 1ère et totalement à froid, autant l’attente allant d’une demie-heure à plusieurs heures pour les derniers concurrents demande une sacrée imagination ! Carole et son mari seront même allés faire un tour à Notre-Dame de paris pendant ce temps d’attente, arrivant en plein cœur de l’habituelle messe dominicale ! On peut en faire des choses au cours d’un Ekiden ! Préparée à détaler dès 9h, je me positionnais quant à moi proche de la ligne de départ (ce qui n’arrive jamais étant donné mes retards systématiques !) et restais un minimum concentrée.

Pas de compte à rebours, coup de pistolet, plein de confettis dans le ciel et hop, le départ était lancé ! Un premier tournant pour arriver sur les quais de Seine. Complètement à la ramasse, j’étais venue sans montre (quand je vous dis que la perf’ n’est pas dans la place ces temps-ci, le comble…) - je n’avais donc que mon téléphone en guise d’indicateur temporel. J’avais également oublié mon super bidon Simple Hydration dans ma voiture et avais emprunté celui de Carole, bien utile mais bien encombrant. Un peu en mode boulette, j’étais donc munie d’un téléphone dans la main gauche et d’un bidon - que dis-je, d’une citerne dans la main droite. Bref ! Un 1er km passé en 4’48, le rythme était rapide et les concurrents totalement au taquet. J’ai malgré tout avec le temps, appris à éviter l’erreur du « départ-trop-vite » et à faire totalement abstraction du flot de coureurs me dépassant, pour rester concentrée sur mon allure, mes sensations, mes capacités du moment…Très rapidement nous arrivons sous un tunnel, empruntons un virage en épingle à cheveux et faisons demi-tour. Nous voilà repartis dans l’autre sens. En repassant sous le pont en face de l’Hôtel de ville j’entends de nombreux « allez Marie! » (je ne devais pas être la seule Marie !!) puis, à l’approche du 3ème, un encouragement discret mais sympa de Philippe Albinet (Jahom), membre de la team Runnosphère. Juste après ce fameux 3ème km, surprise: une côte avec un virage à nouveau en épingle à cheveux en haut. Demi-tour à niveau puis long passage sous un tunnel. A ce moment là je ne me souviens plus trop de grand chose à part le fait d’avoir eu envie de vomir :) Je vois le panneau 5ème, je suis contente !

Mais bien sûr, il faut amorcer un nouveau virage, une nouvelle côte pour quitter les voies sur berges et rejoindre la zone de relai - côte en haut de laquelle les photographes sont stratégiquement positionnés, dont Fred Poirier qui m’adresse un dernier encouragement salutaire !

Dernier virage avant de quitter les voies sur berges et d’atteindre la zone de relai

Je vois l’arche, je speed…mais non, la zone de relai et un peu plus loin ! Ouch, je relance la machine et vois mon relai Hippolyte à qui je flanque le bracelet relai et qui prend ma relève.

Zone de relai, quelques mètres après la zone de finish

Je sors de la zone de course et confie mon pied à un bénévole pour qu’il retire ma puce et défasse mes lacets. Je suis à l’Ouest ! 5,25km, ça va TRÈS vite ! Mais…en dépit de tout cela, mon temps de passage est de 24’55 soit 4’44/km - loin de ma sous-estimation et plutôt satisfaisant. S’en suit très rapidement une place à la récup’ et à l’encouragement de mes co-équipiers de choc: il nous reste tout de même presque 37km encore à parcourir !

 

Le fameux jus de raisin que j’emporte sur de nombreuses courses: bon pour l’attente et la récup’ quand dilué aux 3/4…

Chaque membre de l’équipe prendra tour à tour sa place au parfait timing, anticipant de quelques minutes l’arrivée de son prédécesseur, prêt à bondir dans la zone de relai, à attraper le bracelet-magique-faisant-office-de-relai et à s’élancer dans une ou deux boucles faisant ainsi grimper le quota de kilomètres abattus par l’équipe ! Les feelings post-course sont assez homogènes; la plupart des membres de l’équipe aura trouvé le parcours difficile, sans doute de par sa monotonie et ses virages serrés. En même temps, sur 5km, on n’a pas vraiment le temps de se poser des questions. Il s’agit d’un exercice intéressant et difficile. Dur pour les runners diesels ! Il faut carburer dès le départ ! Cependant, un autre « feeling post-course » émane aussi à plusieurs reprises. Les membres de l’équipe disent tous à quel point le fait de faire partie d’un groupe aura pu les pousser à ne rien lâcher; « pour ne pas décevoir » ou tout simplement, « pour les autres » !

Pour le dernier relai, nous décidons de faire une petite surprise à Carole et de franchir le finish avec elle…Ravis de notre idée, nous l’attendons tous sourires en regardant les minutes de nos téléphones défiler…

 

Une fois arrivée, nous avons happé Carole sans doute surprise par notre survenue inopinée et un énième virage plus tard avons franchi ensemble la ligne d’arrivée. J’ai adoré ce moment ! ressentir une telle joie commune chez tous mes co-équipiers que je ne connaissais pas 4h plus tôt, fiers de notre cohésion et de nos réalisations personnelles, au profit de ce que nous avons jugé comme étant une réussite collective, what else ?! D’ailleurs, nous avons poursuivi notre mouvement cohésif au sein de la tente partenaires, dotée d’un bien agréable buffet ! Une bise à Audrey de l’agence Blanco Negro, un retour d’expérience rapide sur la course, la consultation du classement et des temps officiels puis un petit apéro en guise de clôture d’une matinée pleine de soleil !

Résultats officiels de notre équipe pour un chrono final de 3h35 !

Le temps des aurevoirs ou plutôt des « à bientôt » étant venu, nous nous sommes chaleureusement embrassés.. Vous avez d’ailleurs eu la finesse de me remercier 1000 fois chacun…Certes l’initiative de courir avec vous et non « entre bloggeurs » venait de moi, mais votre réactivité au concours et votre bonne humeur sincère vous appartiennent !

Bravo et merci pour votre énergie positive, bravo à l’équipe nationale du Japon qui aura rempli son contrat en 2h15, bravo à toutes les équipes de 4 ou de 6, médias, entreprises, étudiants, familles…qui se seront réunis ce matin pour décrocher une victoire de groupe.

A très vite pour une nouvelle aventure Hotsteppers ;)

Médaillés sous le soleil !

Run Apero : un concept alliant effort et réconfort

Le blog Hotsteppers est né de la création de la plus grosse équipe à la Crazy Jog 2012. L’engouement généré par le ralliement de personnes vibrant ne serait-ce qu’un peu à l’idée de bouger leur corps a alors créé l’impulsion nécessaire pour que je commence à plaquer quelques mots sur une interface web, à en faire des articles, à y mettre du cœur et à me laisser prendre au doux jeu des aventures du « blogging ». Les recos de courses, les retrouvailles avant, pendant ou après les courses ont toujours été des points essentiels à mon sens pour le fameux passage « du virtuel au réel ». Pour autant, il n’y avait encore rien de régulier et il me semble que le succès du premier run apero lillois annonce de nombreuses rencontres à venir. Un objectif avant tout : rassembler tous types de runners, susciter l’échange et les rencontres, rassembler des personnalités différentes aux envies communes et en faire quelquechose de vivant. Le niveau est secondaire. Pour cette 1ère édition, la marque Aptonia nous approvisionnait en boissons de l’effort avec ses bidons de poudre ISO goûts citron vert et fruits rouge. Place au récit de cette première rencontre …

Les protagonistes de gauche à droite (rangée du bas): Geoffroy, Charlène, Marie, Virginie, Aurélien, Leo; (rangée du haut): Romu, Quentin, Michele, Clément (Clem Running), Matthieu (Matt Running).

La phase RUN: effort - HOT

Le point de rencontre

Le rendez-vous était fixé près du Champ de Mars (Lille), aux pieds de la statue à l’entrée de l’Avenue du 43ème RI, tout près de la fameuse Citadelle. J’arrive quelques minutes après le groupe (quelle ponctualité ces lillois !) et fais connaissance avec chacune des 11 personnes venues goûter à ce nouveau rendez-vous sportif. Dans le groupe je connais déjà Romuald, l’un de mes meilleurs accueillants lillois (je rappelle que je suis neo-lilloise donc un peu touriste !), Michele : italien rencontré lors des Kalenji Run du campus Décathlon le samedi matin, Clément et Mathieu, deux neo-bloggers/runners avec qui j’avais déjà longuement échangé mais à distance seulement et Geoffroy, motivé dès le départ par le concept et fédérateur du reste des participants que je rencontrais pour la 1ère fois : Charlène, Virginie, Quentin, Leo…

Je propose à chacun un ravito de départ en boisson Iso d’Aptonia. Une dose est destinée à être diluée dans 500mL (soit 7,5% de sucre) mais je réduis la concentration étant donné la chaleur écrasante et la priorité à donner à l’eau plutôt qu’au sucre. L’avis général aura été quasi unanime : une large préférence est prononcée pour la version fruits rouges ; celle au citron vert étant beaucoup moins appréciée. Attention également aux doses utilisées : Charlène aura fait les frais d’une boisson beaucoup trop concentrée, inadaptée à l’effort d’une part et pas bien agréable au goût d’autre part ! (mea culpa). La poudre se dissout bien dans l’eau mais le bec verseur n’est pas fait pour les bouteilles d’eau de 500mL: son large diamètre se destine à verser la poudre dans des bidons et non dans d’étroits goulots. C’est un détail non négligeable à l’origine de quelques mauvais dosages. Finalement, la composition en sucres (35g de glucides pour 500mL), en sel (400mg pour 100mL) et en vitamines du groupe B est intéressante. D’autres produits Aptonia seront testés dans de futures sorties (gels, bars, gâteau de l’effort…)

Iso d’Aptonia: fruits rouges 1 - citron vert 0

Charlène me précise qu’elle n’a jamais couru 1h d’affilé de sa vie et à la question « qui court régulièrement ?», un peu plus de la moitié répond positivement – autrement dit le restant ne court que rarement ! Il y a en revanche également des marathoniens et des participants habitués dans le groupe : il va falloir composer avec la diversité ! J’annonce comme prévu 1h de course en endurance fondamentale pour la 1ère édition. Le but étant de pouvoir parler en courant et de passer un moment collectif avant d’attaquer éventuellement des séances plus spécifiques par la suite.

Le départ

Je lance mon appli Runtastic. Heureusement que plusieurs du groupes en font de même car je me rends compte avec blondeur 3km plus loin que j’ai oublié le dernier « ok » et que le gps n’est pas parti ! Une fois le bug rétabli c’est la déferlante de « Go go go », de cheers et de « Yeah » que vous nous envoyez en live ! N’ayant pas la version gold de Runtastic sur leur site, je n’ai pas vu qui était à l’origine de tous ces encouragements mais si vous lisez cet article, merci ! A mi parcours, 3 coureurs du groupe veulent accélérer et nous donnent rendez-vous au pont suivant (nous longeons le canal de la Deule). L’essentiel du peloton est groupé mais il y a quand même quelques personnes derrière et il n’est pas question de les lâcher ! Les 3 gazoux se lancent, à tel point que nous ne les retrouverons pas tout de suite, malgré les essais renouvelés de Clément au téléphone de nous localiser (NDLR : courir en téléphonant, c’est tout un sport !). Idem, nous perdrons l’italien de la bande Michele qui en bon tchatcheur aura vu un ami sur la parcours et se sera laissé semer !

Au final, nous aurons couru 1h, par une chaleur lourde et pas évidente mais dans une super ambiance. Quant à Charlène, elle les aura couru ses 1h et aura même accéléré sur les 100 derniers mètres (la vue du bar sans doutes ?!) – quand je vous disais l’autre jour que les finish lines déclenchaient des réactions insoupçonnées chez les gens, même les runners qui s’ignorent !

Crédits image: Matthieu (Matt Running) - Une magnifique « raquette de ping pong en guise de parcours » …!

La phase APERO: réconfort - FRESH

Installés en terrasse au bord du canal : what else ! Tout le monde semble vraiment ravi de la 1ère partie de la soirée et nous commandons divers breuvages récupérateurs. Ci-dessous, la récup de Clément à gauche, celle de Mathieu à droite, la mienne au centre :) Sans commentaires !

Récupération man vs woman…

Il fait toujours aussi bon, le soleil se couche lentement, nous prolongeons les discussions jusqu’aux alentours de minuit puis nous décidons (quand même), de rentrer. Charlène est motivée pour la prochaine séance, Virginie également. Geoffroy veut déjà nous emmener dans les Vosges pour faire un trail ; Mathieu veut que le groupe lillois et le groupe parisien (1er run apero le 28 juin) se retrouvent à mi parcours : Amiens, pour un run géant !; Anthony le cousin de Clément suggère un trail le week end pour découvrir la région…les idées fusent ! C’est positif ! (#endorphineseffect ?)

Chill out runners…

Bilan

Ce rendez-vous exploratoire aura été plus que concluant et prouve une fois de plus que de nombreux runners vivant leur passion parfois un peu seul (ou ne la vivant pas faute d’entourage pour les accompagner) bénéficient toujours d’une manière ou d’une autre de l’effet porteur du groupe. Pour autant je ne veux pas que ces rencontres deviennent industrielles et massives et j’essaierai de limiter le nombre de participants pour en maintenir la qualité. Quoiqu’il en soit, merci à vous d’avoir fait vivre cette sortie, que ce soit en présence ou à distance et à la (très) prochaine !

Ces sorties auront désormais lieu 1 fois par mois à Lille ET à Paris ! A la prochaine !

Je ne prendrai pas de détours pour mettre à plat ma déception vis à vis de cette course parisienne de renom. Certes le semi de Paris est une référence, certes il fédère plus de 30 000 coureurs, mais justement. Là est bien le problème. Ma jeune expérience de runneuse ne me permet pas de faire des comparatifs élaborés mais il me semble avoir appris (dans la douleur) un peu plus sur moi même au cours de cette course mal vécue, disons le clairement et a posteriori…sereinement !

Une course mythique au déroulé chaotique

Déception et absence de plaisir: expérience surprenante !

Motivée comme toujours avant les courses du dimanche qui exigent un certain entraînement, un certain engagement même, je m’attendais ou du moins espérais revivre les mêmes sensations que mon fabuleux tout premier semi marathon vécu à Barcelone 15 jours plus tôt. « Fabuleux » parce que exotique; « fabuleux » parce qu’ensoleillé; « fabuleux » parce que doté d’un parcours arpentant les rues de la belle ville catalane et ses bords de mer. Au delà de tout ça, « fabuleux » parce que vécu dans le plaisir du début à la fin. Certes mon chrono final dépassant amplement mon auto diagnostic m’a remplie de joie mais le chrono ne fait pas tout. Je dirais même que les sensations priment. Ce sont bel et bien ces fameuses sensations que je n’ai à aucun moment réussi à toucher du doigt au cours de ce semi de Paris 2013.

Un sas c’est un sas: soyez honnêtes !

A l’époque de mon inscription je m’étais mise dans le sas des 2h00, espérant les atteindre. Barcelone m’ayant entre temps prouvé que c’était le cas (1h53’38), je décide alors de régulariser mon dossard la veille et de passer dans le sas 1h50.. Bien naïve et disciplinée que je fus de choisir le sas correspondant précisément à mes objectifs ! On me dira plus tard qu’il faut dans ce type de courses, systématiquement prendre 1 voire 2 sas plus élevés que son niveau pour espérer pouvoir courir à sa vitesse. Pourquoi ? parce que « dans ce type de courses » (ie courses où le nombre de coureurs est bien trop élevé et ou les valeurs du sport sont en partie anesthésiées), une grande partie des participants choisit un sas parce qu’ils en aiment la couleur ou…. parce qu’ils ont prévu un brunch à midi et qu’il s’agirait de ne pas prendre le départ trop tard. Bilan: quand vous ne faites pas partie des élus qui courent en 1h35 et moins, vous avez le droit de partir comme des boeufs en vrac qui plus est au milieu de coureurs qui n’ont pas le niveau ou la vitesse de votre sas et qui vous barrent péniblement la route pendant les 6 premiers km.

Un peu de tenue messieurs les coureurs, s’il vous plait !

Voir son voisin cracher quasiment sur vos pieds, oubliant qu’il n’est plus seul dans son bois mais entouré de jolies paires de runnings foulant le sol à quelques millimètres de lui m’a scotchée. Un peu plus loin, un coureur souhaitant viser une poubelle au loin pour y jeter sa bouteille vide, frôlera le visage de participants se trouvant inévitablement dans le chemin. Franchement, se dépasser est une chose, manquer autant de respect aux autres autour de soi en est une autre. Je comprends l’aversion de certains coureurs plus expérimentes pour ce genre de courses et leur retour aux sources, voire leur transition vers le trail. Nul n’est parfait mais une chose est sûre: j’ai cherché l’esprit sportif dans mon environnement pendant cette course…je l’ai bien cherché, mais en vain.

Une douleur en amont ne facilitant pas ma résilience

Un mauvais entraînement en Body Pump le mercredi précédant m’avait fait ressentir d’inhabituelles courbatures aux cuisses. Pensant que cela passerait, j’ai constaté avec un certain « effroi » dimanche au réveil que ces douleurs s’étaient répercutées sur mon nerf crural provoquant des douleurs proches de la sciatique et irradiant toute ma jambe droite. On ne peut pas dire que mon départ ait pu se faire dans de bonnes conditions. J’ai fait ce que beaucoup auraient fait et qui n’est pas conseillé: j’ai pris des anti-inflammatoires et je me suis rendue à Vincennes. La douleur engendre de la nervosité, de l’impatience et des raideurs. Le froid et l’attente n’aidant pas, j’ai pris le départ de ce semi de Paris avec une bonne dose d’énergie et de positivisme en moins. Mais je suis battante et je ne renonce pas facilement. J’avais mal, je rageais d’avoir mal, je rageais de souffrir et de ne prendre aucun plaisir, je rageais de devoir slalomer entre tous les coureurs indisciplinés partis dans le mauvais sas, je rageais de ces sensations terribles aux antipodes de mes souvenirs barcelonais. Je rageais mais je ne lâchais rien.

Difficile d’être régulière

Particulièrement régulière sur mon semi de Barcelone, à 5’24 au km, j’ai cette fois-ci couru de façon totalement anarchique. Mes temps au km vont de 5’09 à 5’45, du grand n’importe quoi en majeure partie du aux accordéons des 6-7 premiers km. Mon jugement est certainement biaisé mais le parcours ne m’a pas boostée, j’étais lassée. Les animations en bord de route étaient faiblardes. Je regrettais les percussions des espagnols qui savent faire vibrer les foules, les encouragements des spectateurs déchainés venus avec leurs familles, leurs animaux de compagnie, faisant un vacarme porteur que je n’ai jamais retrouvé sur ce semi. Les quelques orchestres étaient sympathiques mais sans plus. Je cherchais de la motivation, je cherchais un peu de rage pour repartir mais je ne suis jamais repartie. J’ai juste « tenu ».

Un résultat surprenant

Le psychisme humain et le corps sont l’un comme l’autre surprenants.

Grisée, galvanisée, gonflée de joie à l’arrivée du semi de Barcelone, ce tout premier semi de ma vie que je finis en parfait état en 1h53 ’38 alors même que je visais les 2h voire un peu moins.

Cassée, en colère, déçue à l’arrivée de ce semi de Paris que je finis en à peine 40sec de plus qu’à Barcelone.

Que s’est-il passé ? comment peut-on être si fâché d’avoir perdu (seulement) 40 sec alors que l’on a malgré tout été au bout d’une épreuve de 21,1km, qui plus est réalisée dans la douleur (un ostéopathe a du intervenir le lendemain en urgence, la douleur étant trop intense.)

Le positif, toujours le positif !

Mon ami Thierry Guibault qui connait le haut niveau et que je croisais lundi à l’occasion d’un tournage pour mes propres projets pros (chut, c’est un secret!) m’aidait à débriefer sur ce semi de Paris. Le positif, toujours le positif m’a-t-il dit ! « Tu as forcément appris quelquechose de cette expérience ». C’est vrai, j’ai appris. J’ai appris que le corps a ses raisons que la raison ne connait pas toujours. J’ai appris ou du moins ré-appris que courir est déjà une chance et que courir en ressentant du plaisir en est une autrement plus grande. J’ai appris que ces plaisirs ne pouvaient être permanents sinon ils ne seraient plus si notables. J’ai appris qu’il faut un peu d’humilité et ne pas ruminer indéfiniment ses déceptions (que l’on soit à haut niveau ou non). J’ai appris qu’une expérience, même mauvaise, est avant tout une expérience. J’ai aussi envisagé le fait d’avoir commis l’erreur d’effectuer 2 semi-marathons un peu trop rapprochés dans un contexte de relative fatigue latente. J’ai également appris que le monde, le nombre, le bruit ne me procurent pas de plaisir et que je préfère retourner à des sensations plus authentiques: celles que l’on vit sur des courses plus petites, pas des blockbusters du running.

Place aux Hotsteppers !

Des retrouvailles en plusieurs temps

Un petit noyau de Hotsteppers s’est retrouvé au retrait des dossards Samedi, au fameux Parc Floral. Pendant notre après-midi sur site nous n’avons cessé de croiser d’autres coureurs amis qui se sont joint à nous le temps de photos ou plus ! Bilan: arrivée à 14h30…départ aux alentours de 17h30. Nous avons pris du bon temps !

De gauche à droite: Marie, Virginie, Francine, Nadia, Céline, Vincent et Philippe

De gauche à droite: Pascal, meneur d’allure 1h50 et moi même (Marie) - Une allure que je vise de loin mais que je ne suis encore pas prête à tenir ! Disons que c’est un objectif que je caresse :)

Petit coucou au stand des Foulées des Laveuses et rencontre de deux bénévoles assidues: Stéphanie et Marie-Lou - une course à découvrir de toute urgence ici !

Difficile de se retrouver le matin de la course - le réseau croulait sous les tentatives d’appels infructueux ! J’ai tout de même pu avoir Julie au téléphone (1h49 au chrono final, bravo !) et prendre le départ avec Virginie avec qui j’ai dansé dans le sas de départ sous les rythmes endiablés des musiques d’échauffement. Oui, ok, ça c’était un point positif et je reconnais avoir pris du plaisir à ce moment là. Il faut dire qu’ils ont choisi « Bad Romance » de Lady Gaga au moment du départ aussi…l’un de mes titres préférés !

De gauche à droite: Marie et Virginie sous le stand de massages !

Le meilleur fut pour la fin, au restaurant « Au Bureau » de Vincennes, pratique et sympa. L’occasion idéale de se retrouver enfin en vrai; d’enfin prendre le temps de se parler autrement que par post ou chat interposés; de se voir comme nous sommes, bien réels, bien vivants autour d’une bonne table ! Un succès auprès de la dizaine de participants et des demandes ferventes pour renouveler l’initiative dès la prochaine course !

Au bureau - 3 mars: du 1er au dernier plan - Alexandre, Marie, Fabienne, Jean-Pierre, Stéphane et Vincent à droite ! Dan, Etienne, Virginie et Greg sont hors plan !

De gauche à droite: Greg interloqué, Philippe affamé, Alex prêt à attaquer !

De gauche à droite: Vincent, Greg, Philippe, Alexandre, Marie et Fabienne

De gauche à droite: Marie et Fabienne, concentrées sur l’écran (on ne dirait pas ce qu’il affichait !) - des fesses anonymes photographiées par Greg et qui…d’après lui…auraient un peu trop fondu avec la pratique de la course à pied ! C’est la vie mon cher greg !

Des performances et des témoignages variés

La petite quinzaine de Hotsteppers croisée entre le village expo du samedi et le resto de recup’ d’après course aura vécu ce semi-marathon dans l’éclectisme le plus absolu. Certains ont partagé mon ressenti, d’autres au contraire auront battu leur propre record sur cette course dont ils se souviendront avec le sourire. Place à quelques témoignages:

Jean-Pierre:

« Un semi très particulier pour moi car blessé 2 semaines avant, j’étais incertain. Je ne savais pas comment allait réagir mon pied. Je n’avais pas fait de sorties longues depuis 2 mois. Je m’étais entraîné seulement 1 fois dans la semaine. J’avais donc enroulé mon pied de bandelettes autocollantes pour éviter que la douleur ne se diffuse. C’était un essai pour moi. Je ne les avais reçues que jeudi et ne m’étais pas entraîné avec.

La course ne s’est pas trop mal déroulée. Un rythme finalement assez régulier. La douleur que je redoutais est arrivée après le 9ème km. J’ai alors pensé que c’était terminé. Mais voyant que cette douleur restait localisée, j’ai continué sur le même rythme tout le long de la course.

A l’arrivée, je suis finalement satisfait, loin certes des mes 2 précédentes éditions mais soulagé car la douleur ne s’est pas diffusée au reste du pied comme cela avait été le cas lors de la course précédente. Maintenant cap sur le marathon ! »

Philippe:

« Stress, voici le mot d’avant départ. Vais-je être à la hauteur de l’épreuve ? Vais-je atteindre l’objectif que je me suis fixé, c’est-à-dire moins de 1h45 ?
Dès les premières foulées, le stress disparaît pour laisser place à une grosse motivation et confiance, merci à la bonne température et à l’ensoleillement de ce dimanche. Les premiers km étaient difficiles à gérer du fait qu’il y avait plein de coureurs dans un sas qui ne reflète pas forcement leur niveau ou bien venus « se promener » et discuter entre amis, il a fallu zigzaguer sur les cinq premiers km avant d’être tranquille et ne plus jouer des coudes. Plus les kilomètres passent plus je me sens bien, pas de douleur au pied droit ni au dos ! ma vitesse moyenne augmente sans cesse, je finis les 21.1km avec un super temps de 1h38’46s! Énorme !! et je me suis senti très frais à l’arrivée !! Ai-je eu les moyens de faire mieux ? Absolument. Vivement le prochain semi pour améliorer ce temps et qui sait ? Premier marathon en vue? »

Stéphane:

« Pour la phase 3 de mon défi des « 3 épreuves en 15 jours » j’avais prévu de participer à l’édition 2013 du mythique semi marathon de Paris. Remonté par le coach de mon beau-père lors de mon passage à Nice et mes deux précédentes courses (10 miles du carnaval de Nice et 10 km du semi marathon de Cannes) je m’étais donné comme objectif aux alentours de 2h pour cette troisième course de l’année. Superbes sensations lors de mon passage sur le village la veille, impression confirmée dans le métro ou j’ai pu taper la discute avec une concurrente qui s’alignait dans le même SAS que moi. Tout s’annonçait nickel. Échauffement plutôt sympa en musique, bon départ, météo au top, chronos sympas aux 5 et 10 km… Puis la déception, un piéton qui traverse en courant et qui m’écrase littéralement la cheville gauche au km 12, une chute, beaucoup d’énervement et le début du calvaire avec les coureurs qui marchent, ceux qui bousculent en passant, le temps qui s’écoule…Arrivée en 2h21′, écœuré de mon temps de parcours. Heureusement, une rencontre géniale, celle des HotSteppers au Bureau, près du château de Vincennes, un super souvenir, idéal pour décompresser!! Merci encore à toi Marie pour ce rendez-vous!! A très bientôt pour un nouveau défi! »

Fabienne:

«  Pour mon 1er semi, bilan positif car j’ai fait 2h15 et m’étais fixé 2h20.
J’ai été impressionnée par le monde mais le départ était en fait fluide et moi je n’ai personnellement pas été embêtée par la foule.
Le soleil était au rendez-vous. Passer par l’hôtel de ville était magnifique.
Par contre a compter du 16è km, j’avais ultra mal aux jambes et aux genoux donc j’ai vraiment compté les km et réduit l’allure! Par contre quand j’ai vu l’arche ça m’a donné des ailes et j’étais fière d’avoir réussi ! Je le referai car Paris… c’est ma ville !! »

Merci à tous pour votre fidèle lecture concrétisée par ces rencontres bien réelles; bravo pour vos efforts, votre assiduité et votre envie de vous dépasser. Ce fut un plaisir de vous rencontrer ou de vous revoir. Je compte sur vous pour la prochaine course !

Mickael M. mordu de trail trouve un début de bonheur dans la capitale

Mickaël M., passionné de trail, intervient ponctuellement chez les Hotsteppers pour apporter une vague trail à la zone lounge des fans de running ! Intrigué par le nouveau concept des « After work trail session » dans Paris, Mickaël s’est prêté au jeu du test et nous raconte son expérience (très positive).

« Quand cette envie un peu farfelue de reprendre le trail, alors que je vis à Paris, m’a traversé la tête, ma première question fut « mais comment m’entraîner? ». Il faut dire que la pratique du trail n’est pas chose aisée dans une ville comme Paris, proche de tout, et pourtant si loin de nos belles montagnes, paradis de tout traileur qui se respecte. Grâce aux Hotsteppers j’ai eu la chance de rencontrer une communauté de gens passionnés par la course à pied et désireux de découvrir une nouvelle discipline de plus en plus appréciée.
Cependant, la semaine, il est difficile de s’extraire du béton, ou du moins d’axer son travail vers la course de montagne. Alors que je commençais à m’habituer à mes séances de VMA sans fin, mes tours en rond sur piste et autre travail de renforcement en salle, voilà que je reçois une invitation qui attire mon attention. Nous vous invitons aux « After work trail sessions ».

Les « After work trail sessions »: nouveau concept parisien de « mise au vert »

Intrigué, je clique pour obtenir plus d’informations.

Le principe est simple : RDV tous les mercredis soir à partir de 19h au nouveau magasin Endurance Shop à Vincennes pour réunir le maximum de gens vivant à Paris pratiquant ou désireux de pratiquer la course de montagne.
Je clique alors vigoureusement sur « participer » et m’enthousiasme d’enfin trouver un groupe qui pourra me faire sortir de ma monotonie de course et qui pourra m’aider à améliorer ma pratique en vue de mes objectifs très montagneux.

Après un peu de discussion en privé avec le coordinateur de tout ce projet : Cédric. Je n’avais qu’une hâte, être à mercredi. J’arrive devant le magasin à l’heure prévue. Ce nouvel Endurance Shop est très beau et on est reçus très cordialement. Des cabines sont à notre disposition pour nous changer et on peut y laisser nos affaires. Les présentations se font le temps que toutes les démarches administratives de ce premier rendez-vous soient clôturées. Le coach se présente alors: Thomas Nury d’Optisport. Il nous précise bien que la
séance va être « cool » histoire de faire connaissance dans la bonne humeur. « Bonne humeur » c’est ce qui primera tout au long de cette séance de renforcement musculaire. Ca discute, ça blague, ça charrie mais tout cela dans une entente cordiale entre tous les membres.

Nous étions une dizaine déjà à cette première séance et le niveau est très hétérogène. Malgré tout, tout le monde y a trouvé son bonheur, personne n’est laissé pour compte. Chaque exercice est à réaliser à son propre rythme.
On voit que le coach maîtrise son sujet et quand la séance se termine on se dit « quoi déjà? »…mais attention le lendemain les cuisses vous ramènent à une certaine modestie!

La séance s’est terminée autour d’un verre où nous avons pu partager un peu avec les membres du magasins et des équipementiers venus nous présenter des produits à essayer pendant la séance.

Bilan positif

Un concept qui passe le banc d’essai !

Ce premier rendez-vous a été une excellente expérience, à la hauteur de mes espérances. Je pense que cela va vite devenir un rendez-vous incontournable dans le milieu du trail en région parisienne. En tout cas en ce qui me concerne j’y passerai beaucoup de temps. Je ne peux que vous conseiller de vous joindre à nous si vous êtes de la région parisienne, si vous souhaitez découvrir ou approfondir la pratique du trail, et que vous n’avez rien prévu les mercredis soirs à partir de 19h. Votre niveau ne doit surtout pas être un frein croyez moi! Et puis, nous pratiquons un sport qui est avant tout basé sur l’entraide, la découverte de la nature mais aussi sur le partage. Ces séances sont le lieu parfait pour, non seulement, améliorer ses compétences en trail, mais aussi découvrir de nouvelles personnes, partager de nouvelles expériences, essayer de nouveaux produits, organiser des sorties ou même des courses futures. C’est ainsi que j’ai reçu une charmante proposition d’un des participants qui souhaiterait que nous courions ensemble le semi de Paris le 03 mars prochain.

Vous l’aurez donc compris les After Work Trail Session, c’est le rendez-vous à ne pas manquer pour le trailer parisien.

Un coût accessible à tous

La 1ère séance est gratuite

30 eur les 15 séances.

60 eur les 30 séances.

Une ambiance convaincante

 

A bientôt sur les pistes…

Article rédigé par Mickaël pour les Hotsteppers

 
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