Bienvenue dans la zone lounge des fans de running ! Dès lors que vous découvrirez ce blog et sa communauté, les vibes divines du sport ne vous quitteront plus !

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Régulièrement, j’aime piocher dans l’actu publicitaire sportive (ou non) et me pencher sur les messages parfois simples, parfois plus dissimulés de certaines créas’. Cette fois, c’est la récente vidéo d’Asics, sobre et percutante, construite autour du leitmotiv « dépassez-vous » qui n’a pas seulement retenu mon attention mais qui s’est accomplie, alors que je reprenais enfin mon entraînement, après des semaines d’arrêt forcé….

 

Un storytelling efficace…

Un matin, avant de retrouver le plaisir et les difficultés d’une bonne heure de course sans être parasitée par une douleur à la cheville ou un quelconque autre objectif que de sortir, re-trouver mes sensations, mon rythme, re-prendre doucement, progressivement et sûrement - je tombais sur l’une des récentes publicités de la marque Asics. Un clic et « l’histoire » était lancée:

Peu de bruit, puis un souffle et une musique hardrock un peu brutale qui se déclenche. Une jeune femme, sortie pour courir, refait ses lacets et s’apprête à partir, quand une autre femme, qui n’est autre que la version déchaînée d’elle même, la dépasse à vive allure. Piquée, la coureuse passe du simple run au run déterminé, celui que l’on fait en regardant droit devant, le regard appuyé, le souffle sous contrôle, les bras droits pointant vers l’avant à chaque balance. Quoi de mieux pour illustrer le « se dépasser soi même » que de mettre en scène une runneuse courant après son double ?! Mais cet élan n’est pas un long fleuve tranquille. La coureuse chute. Vexée, fatiguée, on la sent aguichée par l’ombre du découragement puis victorieuse, se relève, respire et repart de plus belle. Ses efforts paient: elle dépasse l’ombre qui la narguait, elle se dépasse elle même…

Une histoire vraie …

Après avoir visionné cette courte séquence quelques fois, me voilà sortant à mon tour, en direction de mes routes en sous-bois, vallonnées et exigeantes. Malgré une moitié de parcours marquée par des côtes, les sensations sont bonnes. Je ne cherche pas à me griller mais à renouer avec un rythme retrouvé, celui qui correspond aux capacités et à la forme du moment, pas à l’impossible. Concentrée et à l’écoute, le cardio s’installe et le plaisir prend. Détachée de ma montre je me fie à mon feeling, ça marche. Les côtes affrontées, me voici en forêt. C’est plat. Ma vitesse augmente naturellement. Puis, après près d’1h de course, alors que je suis 100% dédiée au moment présent, une jeune femme vêtue de noir des pieds à la tête, me dépasse. J’étais à 12km/h; elle devait être au moins à 12,5. A l’aise, l’air de rien, son passage siffle. Alors que voyant le bout de l’allée, j’étais sans le savoir en train de ralentir, je la regarde, fixe mon regard et accélère. Je la suis, je la poursuis même. Impossible de la rattraper sans me griller; pour autant, elle me force à m’arracher pendant près de 5min. Arrivées au bout de cette longue route, elle traverse un croisement et disparait dans la forêt. Je suis remuée mais je souris…il me reste 1km avant de rentrer chez moi, je les fais à fond.

Arrivée, je m’arrête. So good…Je suis impressionnée par cet instant improbable que je viens de vivre ! Life, you know…

NDLR: Tous lés éléments de ce mini-récit sont véridiques :)

Et vous, quel est votre dernier souvenir de dépassement de vous même, sans vous nuire, à votre meilleur rythme, sous contrôle parfait de votre mental ?

Billet d’humeur printanière

Le printemps est là ! Certes les degrés sont encore un peu timides mais le soleil brille de plus en plus, les soirées sont claires et il devient toujours plus agréable d’aller courir le soir après une journée de travail.
Nous sommes ainsi partis pour de longs mois agréables, de longues soirées en terrasse ou en forêt, de longues sessions de running seuls ou en groupes, de belles courses en tous genres: le programme est réjouissant, n’est-ce pas ?!

Je profite de cette perspective agréable pour faire un petit zoom media/pub comme je n’en n’avais pas fait depuis un moment et en musique s’il vous plait !

En musique mais pas n’importe quelle musique! Lorsque j’ai médité plusieurs jours avant de trouver le nom de ce blog, le nom de cette communauté éclectique libre et naissante que sont les « Hotsteppers », je me suis fortement inspirée de leitmotivs sonores que je pouvais connaître. Ayant mixé régulièrement lors de mes jeunes années étudiantes (et oui, sur des platines vinyls !) et fait de nombreuses années de danse, j’ai toujours associé des sons, des paroles et des mouvements à des émotions, des instants, des messages. Une image vaut 1000 mots certes mais je trouve qu’un son en vaut parfois 10 000.

Or, l’hymne et on peut bel et bien parler d’un « hymne » qu’est la chanson « Here comes the Hotstepper » m’a paru doublement génial.

L’air est on ne peut plus entraînant mais le mot « Hotstepper » à lui seul est bourré de punch !

Pour reprendre la courte explication de la zone « où suis-je » du blog, les deux sens officiels du mot « Hotstepper » sont les suivants:

1.  » Hotsteppers » décrit une personne très habile et adepte d’une activité;

2.  » Hotsteppers » est utilisé en football américain pour décrire les joueurs doués en feintes et en tactiques de jeu.

Nous ne sommes pas dans le football américain mais après tout il est ici question de Sport (avec un « grand S ») sans frontières, sans élitisme et sans restrictions. Tout y est.

Je rajouterais un 3ème point: si nous prenons le mot Hot-Stepper au sens purement littéral: « hot » signifie « chaud » mais aussi « cool », « doué » et « stepper » vient du mot « step »: le pas, la foulée. Cqfd.

Un nom plein de vie

Les Hotsteppers portent donc bien leur nom ! La marque Evian, particulièrement talentueuse en matière de créativité publicitaire a bien saisi le potentiel de ce nom et de cet air en le re-masterisant et en le mettant dans sa toute dernière publicité. Une publicité qui transmet quel message ?

La jeunesse atemporelle des buveurs d’eau.
La jeunesse atemporelle des runners ?

La jeunesse atemporelle des Hotsteppers ?

Place à la video, belle saison printanière à vous, gardez l’envie !

Le projet « Into the Mind »

L’annonce d’un rêve accompli…

En août 2012, la marque The North Face® annonçait qu’une équipe de grimpeurs menée par l’autrichien Hansjörg Auer et les espagnols Iker et Enekou Pou avait atteint leur plus grand rêve, et quel rêve…

Ils en feront fait un film « Into the Mind », prévu pour l’année suivante, soit août 2013 dont un extrait vous est offert dans ce billet.

Perfection Valley…

Il existe bien loin d’ici, au coeur de l’Arctique canadien, une terre peu propice à la vie humaine, un des espaces les moins hospitaliers sur Terre, doté de paysages d’une beauté incomparable. Cette terre, dîte « de Baffin » ou « ïle de Baffin » peuplée depuis des millénaires par des populations Inuit, protège une vallée vierge de toute visite humaine excepté du rare passage de quelques scientifiques: « Perfection Valley« . L’équipe de grimpeurs aura ainsi atteint cet objectif un peu fou et risqué d’ouvrir l’une des voies d’escalades les plus rudes des Iles de Baffin. Voie baptisée « The Door« , telle une « porte » franchie vers l’inconnu. Suite à cet exploit, l’équipe ouvrira 3 autres « voies » et reviendra 50 jours plus tard, saine, sauve mais fatiguée, au coeur d’une civilisation humaine surprenante, oubliée le temps d’un périple.

La difficulté de la voie « The door »

Qui dit Terre impraticable ou du moins non pratiquée, dit absence de topos, d’aides, de repères ! Les explorateurs, tels que William Baffin au 16ème siècle, naviguaient à coup d’expéditions pour parcourir, découvrir, voire s’approprier toujours plus d’espaces vierges sans vraiment savoir où ils allaient. C’est d’ailleurs comme cela qu’ils « découvraient »à proprement parler. N’avez vous jamais trouvé un intérêt insoupçonné à vous être trompé de route, un jour ?…

Par ailleurs, si cette vallée est en Terre inconnue mais de difficulté bien connue, c’est pour plusieurs raisons. Tout d’abord, la qualité de la pierre est hétérogène et les craquelures permettant de gravir le mur sont très irrégulières, parfois absentes. De plus, le climat est particulièrement contraignant et les précipitations peuvent être incessantes, sans compter que l’eau n’est rien d’autre que de la glace au delà d’une certaine altitude.

Une difficulté quantifiée « 8b » par le trio grimpeurs

escalade extrême

Tel qu’à l’accoutumée, au même titre que les circuits de trails sont quantifiés par leur distance kilométrique et leur dénivelé (positif, négatif, cumulé, ….), les voies d’escalades sont également notées par ceux qui parviennent à les apprivoiser. Cette note est en revanche subjective et non factuelle car elle côte précisément les difficultés et le danger du parcours, tels que perçus par les grimpeurs. Pour vous donner un ordre d’idée, le système français classe les voies de 1 à 9 (9 étant le plus difficile). Pour préciser la graduation, des lettres: a, b ou c; c étant le plus difficile sont ajoutées après les chiffres, voire même décorées du signe « + » pour en souligner la difficulté particulière. Vous l’aurez compris, une voie 5.c sera plus difficile qu’une voie 5.b+, elle même plus difficile qu’une voie 4.a.

Or, l’équipe de grimpeurs The North Face côtera ‘The door » avec la note « 8b ».

Le teaser video du film « Into the Mind »

« Into the mind ».…dans la tête….au mental….au creux de l’esprit….Il existe plusieurs traductions pour ce titre qui laisse entendre que face à l’inconnu il y en a qui reculent et d’autres au contraire qui jubilent. L’expérience vécue par ces 3 hommes aura été marquée par des joies mais aussi des souffrances. On ne relève pas de tels défis dans la douceur. C’est un choix. Je vous laisse regarder ces quelques minutes d’extrait plongées au coeur de l’expédition de trois grands fous et …peut-être vous demander à vous, quel serait votre grand rêve ?!

Lien direct vers la vidéo: cliquez-ici ! ou directement sur l’image !

 

Article écrit pour le bulletin mensuel de l’Association des MBA du Québec (AMBAQ) sur le thème » général: « Equipes sportives »;

Les athlètes et le marketing: différentes facettes d’un lien complexe et affectif

Visuel de l’article rédigé pour l’Association des MBA du Québec (AMBAQ) et paru en septembre 2012.

Athlète1 (n.m.) : personne qui pratique un sport.

Marketing2 (n.m.) : Effort d’adaptation des organisations à des marchés concurrentiels, pour influencer en leur faveur le comportement des publics dont elles dépendent.

En cette fin d’été 2012 sonnant le glas des 30èmes jeux olympiques et des 14èmes jeux paralympiques, un retour aux définitions originales des deux termes « athlète » et « marketing » semble nécessaire tant le maillage qui relie les athlètes à leurs fans d’une part et aux marques d’autres part est dense et omniprésent. Les récentes difficultés économiques des pays occidentaux n’ont en rien entamé le budget alloué par les marques au parrainage d’icônes sportives. Au contraire, nos sociétés ont tant besoin de modèles et de repères que les athlètes sont devenus des vecteurs à temps plein de valeurs humaines fortes, bien au-delà de leurs « simples » performances sportives.

Lumière sur une relation efficace mais intransigeante.

Une approche en deux axes

L’analyse des sujets sportifs de cette année associée à un suivi soutenu des réseaux sociaux sur lesquels fusent des vagues de données en temps réel (résultats, débats, prévisions, témoignages, etc.) nous amène à considérer la relation entre les athlètes et le marketing selon deux axes.

Le premier axe consiste à étudier « l’auto-marketing » des athlètes dont le nom peut devenir une marque à part entière si une stratégie rigoureuse d’auto promotion est mise en œuvre.

Le deuxième axe a trait non plus à la gestion de « l’ego » des athlètes en tant que marques personnifiées mais à leur lien avec les entreprises et aux engagements bilatéraux que ces arrangements très cadrés exigent.

Reste à savoir aujourd’hui jusqu’où le sport conserve le sens de ses valeurs et son indépendance dans un contexte surmédiatisé où la rentabilité et l’image sont devenues des nécessités.

1er axe - le marketing de soi, nécessaire dans le parcours d’un athlète

Au cours de leur carrière sportive, les athlètes doivent sans cesse chercher à améliorer leurs performances physiques mais aussi de façon plus générale à « se faire un nom ». Le nom d’un athlète est en effet à lui seul un identifiant, un résumé de sa personne publique et privée, de son talent ou de ses échecs. Un athlète ne peut donc plus se contenter d’exceller si ses résultats ne s’accompagnent pas d’une communication réfléchie, adaptée et bien menée, généralement prise en charge par des agents spécialisés ou directement les proches du sportif. Parmi les leviers de communication utilisés à cet effet on note en premier lieu la dimension visuelle. Les moteurs de recherche permettent une mise à disposition publique d’une multitude de photos d’athlètes toutes aussi impressionnantes qu’émouvantes ce pourquoi tout sportif doit être en mesure d’offrir à sa communauté des visuels percutants (compétition et vie quotidienne). De plus, chaque athlète doit avoir élaboré sa biographie résumant son parcours et ses exploits pour définir une histoire claire, solide et crédible autour de son nom et de son image. Un site Internet sera dès lors une interface avantageuse et garante d’une présence permanente, accessible et mise à jour du sportif tout en fédérant les éléments pré-cités (biographie, clichés professionnels, etc.). Finalement, les réseaux sociaux officiels (page Facebook et compte Twitter essentiellement) représentent un vecteur de communication de plus en plus utilisé par les athlètes pour renforcer leur proximité avec le public, associé à cet avantage essentiel de l’accès en « temps réel » à une information protéiforme (publique, privée, sportive, éthique, etc.).

Notons par exemple le record détenu par le sprinteur Usain Bolt pendant les Jeux 2012 à Londres, non pas uniquement pour son éclat olympique mais pour son nombre d’abonnés (« followers ») Twitter (1 362 960 à l’issue des jeux contre 633 954 lors de la cérémonie d’ouverture) et de citations de son « nom » au cours de la finale du 200m soit plus de 80 000 tweets par minute3 ! Une chose est sûre, entre jeu médiatique et excellence sportive, Bolt a su se faire un « nom » et il le proclame sans rougir :

« Grâce à tous mes vrais fans et aux gens qui croient en moi, je suis désormais assurément une légende vivante ».3

2ème axe - La relation des athlètes aux marques : un contrat exigeant et stratégique

L’image de l’athlète, fruit d’un travail d’auto-promotion conduit avec cohérence et continuité, l’amènera à mieux se faire connaître et aimer, non pas seulement par son public mais aussi par les marques, car le sport est certes le lieu de la performance mais aussi de l’affect.

Homme ou femme hors du commun, l’athlète promeut l’effort, la persévérance, l’endurance, le sacrifice et le dépassement de soi. Quoi de plus constructif pour une marque qui cherche à gagner la confiance de consommateurs toujours plus attentifs à la responsabilité sociale des entreprises dont ils consomment les produits ou les services ? Ainsi, la Banque Royale du Canada a une de fois de plus confirmé son soutien aux athlètes canadiens via son rôle de sponsor officiel des Jeux olympiques et paralympiques 2012. Ceci est sans compter son programme « Athlètes olympiques RBC » consistant à suivre et former les athlètes en vue de leur reconversion future. Une initiative synonyme d’accompagnement sur la durée, de sérieux et de « financeur de rêves » - idéal pour une institution financière4.

De même, la société pharmaceutique Pfizer tente de mettre en avant ses préoccupations éthiques via son engagement auprès de l’équipe paralympique canadienne, nous poussant inévitablement à reconsidérer la notion de performance absolue et au respect de l’humain.4

Les exemples sont nombreux.

Toutefois, le revers de la médaille peut être décevant lorsque la chasse au profit prend le dessus sur les intentions de communication positive auprès du public – les JO peuvent par certains aspects en être l’exemple. En effet, bien qu’il n’y ait plus de logos sur les maillots des joueurs, de publicités au bord des pistes ou des terrains depuis 1985, le site sportif étant « immaculé pour rester universel »5, toutes les zones accueillant les spectateurs sont en contrepartie envahies par les sponsors : « vous ne pouvez boire que du Coca ou de la Heineken, ne retirer de l’argent qu’à des bornes Visa, et ne manger que du Mc Do (…) le village olympique est un centre commercial à la gloire des marques associées aux Jeux, et même les bénévoles n’en peuvent plus5. De même, le n°2 mondial du 100m et du 200m Yohan Blake a généré l’ouverture d’une enquête par le CIO (Comité International Olympique) pour avoir porté une montre de son commanditaire officiel alors qu’une autre marque de montre était partenaire de la compétition, symptôme des excès du marketing sportif.5

 

In fine, le marketing pour les athlètes : une source ambigüe de revenus, de soutien et de polémiques ?

Quelle liberté reste-t-il alors aux athlètes lorsque le chiffre d’affaires d’une marque est en jeu ? Cette question mérite d’être étudiée au cas par cas tant la nature des tandems athlètes/marques diffère d’un contrat à l’autre et selon les sports (pouvoir de négociation très inégalement réparti). En effet, certains athlètes sont contraints de gérer leur recherche de sponsors comme un métier à part entière alors que d’autres ont des revenus annuels estimés à plusieurs millions d’Euros.6 De plus, le marketing n’est pas qu’une affaire d’ingratitude auprès des sportifs qui en dépendent pour vivre leur rêve. Si les marques se révèlent parfois intransigeantes avec leurs athlètes, elles savent aussi les soutenir fermement en cas de coup dur. Ainsi la marque Nike a-t-elle choisi de continuer à soutenir Lance Armstrong et sa fondation « Live Strong » de lutte contre le cancer, malgré sa radiation à vie par l’Agence américaine antidopage (Usada) au même titre qu’elle avait maintenu son soutien à Tiger Woods après le scandale né de la révélation de ses aventures extraconjugales.­7

Sources:

1. http://www.larousse.fr

2. http://www.mercator-publicitor.fr/lexique-marketing-definition-marketing

3. http://www.scoop.it/t/cdusport

4. https://www.paralympic.ca/fr/Partenaires-et-commanditaires/Partners-and-Sponsors.html

5. http://www.slate.fr/life/60437/sponsoring-jo

6. http://www.lefigaro.fr/sport-business/2012/07/27/20006-20120727ARTFIG00374-les-athletes-inegaux-pour-financer-leurs-jeux-olympiques.php

7. http://www.liberation.fr/depeches/2012/08/25/dopage-amstrong-dechu-de-ses-7-tours-radie-a-vie-veut-quand-meme-courir_841766

« Find your greatness »

Voici la nouvelle campagne de Nike dont le message est de promouvoir la « grandeur« / « greatness » de chacun comme quelquechose de relatif (encore une fois !) et non d’exclusif ou de réservé à une élite (choisie selon quels critères d’ailleurs ?)

Finalement, ce ne sont pas que les génies (du sport ou autres) qui sont de « grand(e)s hommes/femmes » mais chaque personne selon ses propres limites. Cela nous renvoie à de vastes réflexions sur la notion de performance et d’excellence, surtout en cette année particulièrement tournée vers le sport où se succèdent Jeux olympiques et Jeux Paralympiques.

Le premier met en scène des athlètes de haut niveau battant des records extra-ordinaires;

Le deuxième met en lumière des athlètes d’un peu moins haut niveau bien qu’excellant toutefois dans un sport, en dépit d’un handicap: visuel, physique ou intellectuel. Plus de mérite donc ?

Que juge-t-on ? Le résultat brut ? Le chemin parcouru pour en arriver à ce stade de la compétition ? L’éthique du sportif ? Son esprit ? Les médailles, elles, récompensent un résultat brut. Le chronomètre ou l’arbitre sont les rois, ce sont eux qui décrètent qui sont les gagnants et qui sont les perdants.

Mais au delà de ces mesures, la « grandeur » d’un homme/ d’une femme est-elle bien mesurable ? Certainement pas de façon objective et universelle en tous cas. Par conséquent, ne soyons ni binaires (« la performance est un indicateur clair et mesurable, on est bon ou on ne l’est pas ») ni enclins à une mièvre démagogie basée sur de la sur-empathie ou de l’émotivité éphémère (« les Jeux paralympiques sont mieux que les JO parceque les athlètes ont plus de mérite à exceller dans un sport en dépit de leur handicap ».)

La vie n’est pas dichotomique mais pleine de nuances. C’est pour cette possible absence de nuances et de sincérité que la pub Nike mettant en scène un jogger obèse croulant sous l’effort de la course, a généré une vraie polémique auprès d’un certain public, taxant la marque d’abuser de manipulations marketing (recours à l’émotion voire à la pitié) pour générer un buzz. Pari réussi.

Voici toutefois ci-dessous une autre vidéo de Nike, toujours issue de cette même campagne « Find your greatness« , spécialement dédiée aux JO de Londres et quoiqu’on en dise, c’est une belle séquence.

Et vous, en quoi voyez-vous de la « grandeur » chez un homme, chez une femme ?

« Je suis fait de confiance, pas de limites »

« Je suis fait d’efforts, pas de frime »

« Je suis fait de nouvelles voies, pas de sentiers battus »

« Je suis fait de tous les jours que vous ne voyez pas, pas seulement de celui que vous voyez »

« Je suis fait de tout ce qui arrivera, pas seulement de ce qui a été »,

« Je suis fait de sport » - ASICS

 
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