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Après son opus n°11, la marque américaine Saucony change de voie et renomme différemment l’un de ses modèles phare : la Triumph. Dehors le 12, place à l’ « Iso ». Tout semble centré sur cette nouvelle technologie dont la revendication est claire: toujours plus d’amorti (+20%), toujours plus de confort. Chez Saucony la Triumph n’est d’ailleurs pas la seule à se voir accoler le terme Iso et la technologie d’amorti allant avec. La « Hurricane », ou la version « contrôle de pronation » de la Triumph ainsi que la Zealot, modèle ayant pour vocation d’explorer le minimalisme (4 millimètres de drop, 235 grammes) sont également concernées. Le « +20% » n’étant pas sans nous rappeler les revendications de la dernière Boost d’Adidas et le succès du courant « maximaliste » (chaussures maxi-amorties type Hoka, Altra Paradigm/Olympus, …), il semblerait que la tendance soit au confort ? Si la vidéo promotionnelle de la Triumph Iso donne l’impression de découvrir une nouvelle fusée prête à explorer toutes les galaxies (les pubs pour chaussures de running sont parfois un peu exagérées je trouve …), qu’en est-il du terrain ? Sébastien, testeur pour le blog Hotsteppers nous donne son feedback suite à un test d’une centaine de kilomètres parcourus au cours de sorties variées (45 min à 1 heure, longues et VMA sur route et piste d’athlétisme).

Photo très urbaine/lifestyle de la Triumph Iso. crédits photo: Sébastien Le Goc

Caractéristiques techniques et visuelles de la Saucony Triumph Iso

Flashy et allégée

Sur la Triumph Iso comme sur le modèle précédent, le drop est de 8 millimètres.

Côté poids, Saucony a prescrit une légère cure d’amaigrissement à son modèle lui permettant de passer sous la barre symbolique des 300 grammes. La Triumph Iso est en effet annoncée à 292 grammes (contre 306 grammes pour la Triumph 11).

Côté look, l’évolution est plus sensible. Le modèle phare de la marque américaine joue en effet la carte du flashy. La couleur majeure de la chaussure est un bleu profond mais les parements, notamment au niveau du talon, des lacets ainsi que le chaussant sont eux maculés d’un jaune totalement fluo. Ajoutez à cela quelques rappels orange sur la chaussure et surtout au niveau de la semelle et vous obtenez un cocktail très agréable à l’œil.

En termes de conception, Saucony joue, via son empeigne « Isofit », la carte de l’innovation au niveau du chaussant, de l’empeigne, plus précisément. À l’image de la dernière-née de la série, Boost de chez Adidas (Ultra Boost), la Triumph Iso comporte un chausson « intégral ». Du coup, plus de languette classique, le maintien du coup de pied étant assuré par le système de laçage qui vient ajuster le tout avec précision. La technologie d’amorti PwrGrid+ vient quant à elle illustré les « +20% » d’amorti annoncés.

Packaging multisensoriel ou la mise sur ‘l’expérience utilisateur’

Côté présentation Saucony ne fait pas non plus dans la dentelle au niveau marketing avec une boîte à chaussure « Multi sensorielle ». Celle-ci comporte plusieurs « volets » avec le visage de trois athlètes partenaires, des visuels de la chaussure, un t-Shirt (ready, set, WHOA.) et du son ! (oui, oui un genre de « bip bip »!).

 

Feedback ‘terrain’ et sensations

Toute première fois

Deux sensations émergent immédiatement une fois la chaussure enfilée. D’une part, les doigts de pieds sont légèrement surélevés (à la manière de la Mizuno Wave Rider 15 utilisée dans une autre vie de coureur…) et d’autre part, on ressent une sensation de multiples points sous la voûte plantaire en raison des nombreuses grappes de « crampons » ou « pods » d’amorti renforcé (en orange sur la photo ci-après), postés sous la semelle. Cela n’a rien de désagréable, mais surprend au début. Le pied est quant à lui bien installé, calé dans le chausson Isofit.

Confort et amorti absolus

Au-delà du chaussant novateur, la Triumph Iso est annoncée comme confortable (nous l’aurons compris) et révolutionnaire au niveau amorti. « 20% d’amorti en plus qu’une semelle intermédiaire standard » fanfaronne-t-on du côté de Boston, port d’attache de la marque américaine.

Qui n’a pas hésité, le dimanche matin notamment, à rester fidèle à sa couette moelleuse plutôt que d’aller chausser une paire de running et de partir pour la séance matinale ? Et bien la Saucony Triumph Iso est la solution ! Aussi confortable qu’un bon lit douillet, aussi moelleuse qu’une couette épaisse elle ravira… vos pieds.

L’effet PwrGrid+ en situation

Dès que l’on se met en action, le PwrGrid+ (NDLR: matériau avec lequel la semelle intermédiaire est conçue) fait son effet : la qualité de l’amorti se fait sentir. On court sur du coton, le manque d’attention et les erreurs de trajectoire à la descente d’un trottoir, ou lors d’une transition bitume – pavés, sont systématiquement pardonnés tant cette technologie vient absorber les vibrations. La stabilité est par ailleurs impeccable.

Semelle exterieure de la Triumph Iso. crédits photo: Sébastien le Goc

Un dynamisme à la baisse

L’omniprésence de ces atouts de confort se fait bien évidemment au détriment du dynamisme et du renvoi de la chaussure. La Triumph Iso n’a pas vocation à vous porter dans vos séances de WMA ou à vous aider à taquiner vos meilleurs chronos sur courtes distances. Sur piste, même si elle se positionne sous les 300 grammes, elle manque de légèreté et de dynamisme. Au cours des séances rapides en côte, le talon a tendance à venir taper. Et, en course, sur 5 ou 10 kilomètres, l’amorti est trop important pour apporter le renvoi nécessaire à la performance. Point de vigilance sur sol humide, la semelle a tendance à produire un effet ventouse qui sans être véritablement gênant peut déstabiliser, au début, tant au niveau des sensations que du bruit provoqué.

Avis global et prescription

Au final, avec la Triumph, Iso Saucony a réussi son coup. Le modèle va certainement devenir une référence dans la gamme des grandes routières offrant le summum du confort et de l’amorti. Du coup on peut, quel que soit son niveau, recourir à ce modèle pour les sorties longues ou les séances d’assimilation post VMA dans le cadre d’un plan d’entraînement. Côté compétition, la Triumph Iso pourra être intéressante sur le Semi et plus encore pour le marathonien à la recherche de confort et de stabilité. Sur 42,195 mètres, ce modèle sera à conseiller pour les coureurs plutôt lourds et/ou visant une durée de course supérieure à 3h45 – 4h.

Point de détail qui n’en est pas un, tout ce confort et ces technologies ont un prix. Et comme pour son chausson Isofit, là aussi Saucony est sur la même voie qu’Adidas. Affichée à 160 €, la Triumph Iso est un des modèles les plus chers du marché.

Photo graphée de la Triumph Iso. crédits photo: Sébastien Le Goc

Voici le test intégral et à 6 mains/6 Pieds de coques Life Proof pour iPhone 5/5S et 5c (également disponibles pour d’autres modèles de téléphones) éprouvées au quotidien, pendant des entraînements de running et même sous l’eau par moi-même et 2 testeuses Hotsteppers : Olivia et Alison. Ces coques se sont avérées méchamment efficaces. Voilà pourquoi !

D’une vie téléphonique dissolue à une forme de raison…

Toujours « in touch », joignables, über-connectés, prêts à dégainer notre téléphone-appareil photo-boîte mail-camera-lampe torche-mP3-Gps et j’en passe, ces petits bijoux de technologie tant libérateurs qu’addictifs nous suivent partout, si ce n’est même nous qui les suivons tant l’évolution de leurs fonctions peut nous tenir en haleine à chaque nouvelle sortie. Mention spéciale aux rois du design et du marketing : Apple, qui un peu comme Marck Zurckerberg a su faire d’une « simple » idée de réseau social un nouveau mode de vie, a su transformer notre ex-téléphone en compagnon multifonction, indispensable et reflet d’un genre : celui de la modernité, open, réactive et semper-éveillée. Tout cela a bien évidemment un coût : d’acquisition de toute évidence, mais de protection également. Si l’on se concentre dans ce test sur les iPhone, ceux qui en possèdent seront bien placés pour savoir qu’ils sont aussi avancés en technologie qu’ils sont fragiles. En l’occurrence, je suis personnellement la championne incontestable de la destruction téléphonique, la tête brûlée du mobile, la tueuse d’appareils électroniques. Il n’y a guère que mon Samsung Blue Earth, rechargeable à l’énergie solaire (oui oui !) et gagné sur une chaîne de la bande FM il y a 10 ans qui aura survécu sans heurts. Tous mes iPhones sont un jour tombés : dans les toilettes, dans mon bain, du haut des escaliers et mes Sony Experia ont fait les frais de nombreuses courses, logés dans ma brassière et noyés dans les toxines de ma transpiration ! A l’arrivée : que de RP chronométriques et que de blackouts téléphoniques ! Certains ont séché et ressuscité quelques jours plus tard, d’autres ne se sont jamais « réveillés ». Bref. Comme dirait la marque « Petit Bateau » : à quoi ça sert d’avoir des habits si on peut rien faire dedans ?! Pareil pour les téléphones, je n’ai jamais vraiment eu envie de les protéger : ils sont là pour me servir et pas l’inverse. Malgré tout, quand on m’a proposé d’expérimenter les coques Life Proof nüüd dites « WaterProof ; DirtProof ; SnowProof ; ShockProof» – je n’ai pu résister à autant de « proofs ». Aussitôt dit, le test était lancé : place au feedback de 3 nanas hyper-actives et hyper-satisfaites.

Caractéristiques techniques du produit

Si l’on reprend les « specs » de la marque, les coques LifeProof nüüd sont censées vous offrir une haute protection contre à peu près tous les risques que l’on peut rencontrer dans une journée, faite ou non de sport.

Waterproof

Votre iPhone une fois dans sa coque pourrait être entièrement submersible jusqu’à 2m !

Dirt/Dust proof

La poussière et la boue ne peuvent plus rien faire contre votre téléphone, si ce n’est salir la coque, mais puisqu’elle est étanche, un coup sous l’eau et votre sortie trail passera inaperçue !

Snow/Ice proof

Idem pour ceux qui vivent proche des neiges ou qui les fréquentent ponctuellement dans l’année. Si votre iPhone s’avérait tomber dans la neige avec sa coque de protection, aucune conséquence, vous pouvez skier, surfer ou randonner tranquilles !

Shock proof

Qui n’a pas senti un jour une rage immense monter en voyant sa vitre d’iPhone se fêler suite à un choc pas forcément spectaculaire qui plus est lorsque l’on connaît les coûts de réparation de ces dites vitres, ô combien délicates…Plus de rage en vue, la marque vous garantit une résistance intégrale aux chutes du haut de 2m.

Prise en mains

Packaging

Comme le mentionne Olivia en 1er lieu dans son feed-back : « belle surprise au niveau du packaging de la coque que l’on découvre tel un livre en soulevant un volet. A l’intérieur se trouvent la coque (en deux parties), une rallonge pour le casque, un chiffon et un petit guide. La coque est en plastique rigide et léger. On voit bien le joint qui assurera l’étanchéité du produit »

Il est vrai que le pack est superbe : tout en couleur et en relief, le produit a priori pas des plus glamours (une coque d’iPhone, ok…) devient un objet techno. L’expérience utilisateur est totalement réussie.

Mise en place

Olivia ajoute « installer l’iPhone dans sa coque est très simple : il suffit tout simplement de le glisser dans la partie avant de l’étui en alignant la prise pour écouteurs avec l’orifice du couvercle correspondant puis d’ajouter la partie arrière de l’étui et de bien la clipser. Il ne reste qu’à fermer le clapet du port de charge et à visser le couvercle de la prise pour écouteurs (indispensable pour maintenir l’étanchéité). Votre iPhone est protégé et l’ensemble de ses boutons/fonctions reste parfaitement accessible »

Le test de la runneuse : Olivia

« J’ai testé la coque lors de mes sorties running et j’ai pu noter que la fonction tactile fonctionne parfaitement bien. Pour écouter de la musique ou un livre audio, il m’a fallu visser le câble fourni pour pouvoir ensuite y brancher mon casque. Il faut donc bien penser à ne pas l’oublier sinon le branchement est impossible (NDLR : l’épaisseur de la coque ne permet pas de brancher le jack habituel de casques/écouteurs). Une fois mis en place cela dit, le son est au top : aucune perte de qualité, rien à dire ! »

Bilan : prise en mains, fonction tactile, qualité audio excellentes

Le test de la nageuse : Alison

Alison ne fait pas de longs discours, sauf quand on la bâillonne pour l’interviewer et la faire parler de ce sport si atypique qu’elle pratique avec tant de passion (voir : « Hockey Subaquatique: Alison nous emmène dans les profondeurs d’un sport atypique et méconnu« ). Alison préfère les actes aux mots. Une fois la coque en mains, pas d’analyses rocambolesques mais un premier essai (devant mes yeux) : Alison balance (énergiquement) son iPhone néo-protégé par terre. Satisfaite, elle me regarde et approuve : shock proof, nickel. Reçu.

Next step : « underwater, underwater », comme dirait Mika.

Votre pack contient un moule en plastique modélisant votre iPhone que vous pouvez insérer dans la coque et tester sous l’eau avant de faire le grand saut, histoire de vérifier que la nüüd est VRAIMENT étanche. Non parce que perdre un iPhone pour un défaut de fabrication c’est dommage tout de même. Alison elle, elle s’en f…. des tests préliminaires. Elle plonge. Et puisqu’une image vaut 1000 mots et qu’à défaut de longuement écrire, elle ne se prive pas de lire, voici la preuve incontestable que non seulement le blog Hotsteppers peut être consulté absolument partout, y compris sous l’eau mais aussi et non accessoirement …. que la coque LifeProof est quand même vachement efficace !

Bilan : shock proof et water proof validés, haut la palme !

Le test de la bloggeuse omni-communicante : Marie

A défaut de pouvoir move my body sportivement ces temps-ci, je le move autrement. En bloggeuse, active du sms, du post et du tweet que je suis, je fais partie de ces nanas qui à force de parler en hashtags pour rire finissent par le faire sans s’en rendre compte (et qui après nient !). Or communiquer c’est #physique ! Très souvent en retard, notamment le matin, habituée à traîner 30’ en ne faisant rien pour finalement tout faire à une allure délirante pendant les 10’ restantes, je suis du genre à chopper toutes mes affaires à l’arrachée avant de quitter mon appart pour partir bosser. Mon téléphone valse, se retrouve projeté dans mon sac ou écrasé dans la poche arrière de mon jean quand je m’assieds énergiquement en oubliant qu’il est à cet endroit ou encore pris puis délaissé quand je décide soudainement de prendre des photos au gré de mes inspirations, à tout moment de la journée. Il a intérêt à être solide le petit…Cela reste sans citer ces conversations sms passionnées que je peux avoir le soir et que la simple idée d’interrompre pour prendre une douche frustre ! Plus de soucis avec cette coque à tout faire, j’embarque l’iPhone sous la douche et je prolonge mes élans de mots. Le téléphone ne bronche pas et le touch reste excellent. Ce qui est assez amusant en revanche reste l’effet des goutes sur l’écran, agissant comme des petites touches de doigts et tapant des lettres aléatoires. Il m’est donc arrivé d’envoyer des « hoerhg azpieorpv nhzpioef nh » et de recevoir des « pardon ?? », mais….c’est un coup à prendre !

Le seul bémol dans ce produit est que contrairement à mes 2 acolytes de test Alison et Olivia, je possède un iPhone 5c (rose bien sûr) et que la coque adaptée est évidemment différente. Or il m’est arrivé que mes interlocuteurs me disent avoir l’impression que je leur parlais de l’intérieur d’une piscine…Or si l’iPhone a été testé sous l’eau, tout comme les casques MP3 waterproof RS4+ dont je parlerai très bientôt, je n’ai pas encore franchi le pas de parler sous l’eau ! Certaines remarques m’ayant été faites ponctuellement sans la coque, je ne sais pas encore s’il s’agit de mon iPhone ou d’un mauvais positionnement de la coque.

Bilan : shower proof, épreuve de la communication 2.0. et résistance au speed réussie !

Pour les runners, ces coques nüüd peuvent être utilisées avec un brassard que je n’ai pas encore testé en situation mais qui déjà à la fixation semble avoir une tenue excellente. Le poids reste malgré tout non négligeable et certains puristes vous diront qu’un déséquilibre toujours du même côté peut modifier votre foulée à force de répétition. Point intéressant, bien que rien ne vous empêche de changer votre brassard de côté régulièrement. L’option « courir sans téléphone » n’en étant pas vraiment une, notamment pour les femmes et pour des raisons évidentes de sécurité mais aussi pour les hommes à qui il peut aussi arriver des déconvenues. Au final, le produit est bon et efficace, la promesse du « multi-proof » semble confirmée pour un coût moyen de 80 $. Je ne manquerai pas de le mettre à l’épreuve de la neige dans quelques semaines ! En attendant, vivez pleine balle et profitez bien de tous ces gadgets que sont nos téléphones, ce ne sont pas eux qui vont vous freiner, quand même !


 

La récupération : phase à part entière de l’entraînement, n’est-ce pas ? Étant en pleine période de repos non pas suite à une pratique sportive déraisonnable mais suite à des soucis de dos aigus (hernie discale) me montrant encore une fois comme notre corps a besoin d’être préservé pour durer, je ne saurai que trop insister sur l’importance de préparer son corps à l’effort et de l’en « récompenser » à l’issue. Courir, nager, pédaler, danser, …ne sont pas des dûs mais des chances, permises par un corps mis tout entier au service de notre épanouissement. Pour autant, ce corps n’est pas tout-puissant. Malgré la force du mental, il peut lui aussi avoir ses faiblesses, ses moments où il vous dit tout simplement « non ». Si les besoins des athlètes de haut niveau ne sont résolument pas les mêmes que ceux du grand public, il n’en demeure pas moins qu’une activité physique moyenne voire élevée nécessite des soins. Place ici à un nouveau produit de récupération développé par Lactel et consommé depuis 1 an par les athlètes de haut niveau de l’INSEP, très récemment adapté et mis en vente auprès du « grand public ». Anti-laits détendez-vous, pro-laits lisez bien les lignes qui suivent, indifférents ne négligez pas les principes essentiels de récupération nutritionnelle – bref, il y’en aura pour tout le monde. « Sportéus », à toi !

 

Lactel et INSEP : partenariat nutrition/sport

Pour ceux qui ne connaitraient pas l’INSEP ou « Institut National du Sport, de l’Expertise et de la Performance », il s’agit d’un centre d’excellence basé à Vincennes, assurant l’entraînement et la scolarisation d’athlètes de haut niveau appelés à devenir de futurs champions français. A titre d’illustration, 51% des médaillés français aux JO de Pékin s’entraînaient à l’INSEP et près de 56% aux JO de Londres. Au-delà d’infrastructures ultra modernes, et de programmes de préparation élites, l’INSEP comprend également un Département Recherche et un Laboratoire « Sport Expertise et Performance » dirigé par Christophe Hausswirth. Ce laboratoire, en partenariat avec le n°1 du lait de consommation en France : Lactel (Groupe Lactalis), travaille de pair depuis plusieurs années, au développement d’une boisson de récupération sportive. Si Sportéus est distribué depuis 1 an en libre service au sein d’une population ciblée à l’INSEP, la marque lance dès a présent son produit au rayon lait de 25% des réseaux de grande et moyenne distribution française à destination du grand public.

Récupération nutritionnelle : quelques clés essentielles

De nombreux professionnels vous diront que la récupération passe par 3 facteurs : - L’hydratation - Le sommeil - L’alimentation Tout le reste vient agir de façon marginale sur l’organisme et ne doit être entrepris si ces 3 éléments n’ont pas été considérés au préalable. En ce qui a trait à la récupération d’ordre nutritionnel, l’assimilation conjointe de glucides (sucres) et de protéines dans les 30 minutes suivant l’effort (fenêtre de temps pendant lequel l’organisme assimile le mieux les nutriments aussi appelée « fenêtre anabolique ») est un duo optimal. Les experts disent même qu’il s’agit du 1er geste de récupération à considérer, bien avant la douche, les massages, le repos physique…- Le sucre permet de régénérer les muscles et le foie privés de leurs stocks de glycogène utilisés pendant l’effort ainsi que de déclencher un pic d’insuline qui améliore l’assimilation des protéines. Les protéines vont quant à elle permettre de réparer les musclesmicro-lysés par les chocs de l’effort.

Le lait : boisson de récupération ?

Le lait est un aliment on ne peut plus controversé au sein des populations sportives, de par sa digestibilité variable selon les individus et de nombreuses rumeurs souvent peu fondées quant au fait qu’il favoriserait les tendinites par un process inflammatoire. Cet article n’a pas pour vocation de se faire l’ennemi ou l’ami du lait mais de rappeler qu’il existe en tout temps des modes nutritionnelles (a une époque la tomate était bannie pour son acidité dans les milieux sportifs) et que la tolérance d’un aliment dépend avant tout de chaque organisme. La digestibilité variable du lactose, sucre présent dans le lait en fait un aliment que certains peuvent consommer en grande quantité à jeun, d’autres en moindres quantité et avec d’autres aliments, d’autres pas du tout. Pour autant, conscients de ce phénomène biologique, Lactel a développé une formule faible en matières grasses et délactosée,enrichie en protéines et en sucres, pour une récupération a priori optimale sans les effets parfois néfastes du lait. Regardons précisément ce que contient une bouteille de Sportéus.

Sportéus : le bon réflexe après l’effort ?

Lactel préconise la consommation de Sporteus à tous les sportifs réguliers de loisir ou de compétition, à partir de 15ans (>50kg).

Sportéus est composé de :

- Lait écrémé avec 0.1% de matières grasses (sauf pour la version « chocolat » à 0.5% de MG).

- 16,5 g de protéines par bouteille de 275mL soit deux fois plus que le lait

- 32.45 g de glucides par bouteille

- 78 kcal/100 mL (soit 215 kcal/bouteille) pour la version chocolat

- 64 kcal/100 mL (soit 176 kcal/bouteile) pour les versions vanille ou fraise

- Protéines d’origine 100% laitières (donc animales)

- 35% des protéines sont à assimilation « rapide » dont une part de Prolacta ® : concentré de protéines breveté, riche en acides aminés essentiels et particulièrement en Leucine (acide aminé branché ou BCAA).

- Teneur réduite en lactose : à 0,5%

- Riche en vitamine B1 qui aide au métabolisme des glucides

- Riche en vitamine B12 qui contribue à réduire la fatigue

- Avec du Calcium, du Phosphore et du Potassium Chaque bouteille de 275mL est vendue de façon unitaire au rayon laitier des GMS et se conserve à température ambiante (adapté au transport dans votre sac de sport par exemple).

Prix public conseillé par unité : 1,50 Eur.

Stéphane Diagana : « coach récupération pour Lactel Sportéus »

Qui ne connaît pas Stéphane Diagana ? Champion du monde du 400m haies en 1997, recordman d’Europe de la discipline, vainqueur du relais 4x400m en 2003 ; partenaire de développement de la gamme Kiprun chez Kalenji (Groupe Oxylane) et coach Sport Santé sous les couleurs d’Assu 2000, courtier en assurances santé fermement engagés dans la promotion du sport comme « médicament naturel » pour tous les individus sans exception. Stéphane Diagana est cette fois-ci engagé auprès de Lactel et de l’INSEP, qui l’a lui aussi accompagné pendant 16 ans dans sa pratique et revêt le nouveau titre de « coach récupération ».

« C’est pourquoi j’ai accepté de devenir le coach récupération pour Lactel Sporteus. C’est le premier produit pour la phase de récupération grand public qui met en avant l’intérêt des protéines en récupération. »

Et la gamme « récup » Apurna alors ?

Fournisseur officiel de la Fédération française d’Athlétisme et en partenariat avec Renaud Lavillenie, la gamme Apurna conçue et fabriquée en France par le Groupe Lactalis a été lancée début 2014 et contient 11 références produits différentes. Ces produits se répartissent en 3 segments essentiels : la Force, l’Endurance et la Récupération. Dans le segment « récupération », les boissons n’ont rien à voir avec le lait. Il s’agit de mélanges incorporant 10g de Prolacta ®, 18,9g de glucides simples, des vitamines B1 et B12 ainsi que des arômes pour une valeur énergétique de 116 kcal la bouteille de 300mL. La mission est en effet la même que Sportéus : favoriser la récupération par la nutrition mais le produit est différent, la cible moins « grand public » et le support radicalement distinct de par l’absence de lait pour l’un et la composition exclusivement laitière pour l’autre.

Status : quo ?

Goût

Soyons honnêtes, si un produit aide à la récupération : tant mieux, mais il doit aussi être bon. Spontanément orientée vers la saveur chocolat (alternatives : fraise ou vanille) que j’ai terminée en 30’ après une séance d’1h de piscine, j’ai trouvé la saveur plutôt sympa. Le fait que le lait soit pauvre en matières grasses et délactosé se ressent nettement, particulièrement dans la version vanille dont le goût s’apparente à celui d’une glace italienne fondue version « très light ». La digestibilité est parfaite. Ne comptez pas sur une bouteille pour vous rassasier ; il s’agit d’un apport ponctuel en attendant un vrai repas de récupération. Le goût chocolaté se rapproche fortement de celui des bols de lait enrichis de poudre de cacao, version froide. On est loin des mélanges gourmands à la Starbucks mais quoi de plus normal avec si peu de matière grasse. Test gustatif : approuvé.

Visuel/ Praticité

Un packaging très coloré et préhensible, conforme à la cible « grand public « visée. Le produit ne fait pas « compliqué ». On n’ingurgite pas un mélange de composés brevetés complexes mais une simple bouteille de lait aromatisée enrichie en protéines. Le logo de l’INSEP est bien présent et sert de caution non négligeable. La mention « lait d’origine française – fabriqué en France » conforte la position du groupe Lactalis, exclusivement français, quant à l’origine de ses matières premières.

Apport nutritionnel

Personnellement je n’ai jamais eu aucun problème avec le lait que je ne consomme de toutes manières pas à d’autres moments que le matin au petit déjeuner. J’ai souvent eu pour habitude de boire du Yop à l’arrivée de mes courses : le mélange protéines/sucres étant idéal. Le lancement d’un produit laitier adapté aux sportifs me semble donc tout à fait logique et peut convenir à tout le monde, hormis allergies avérées aux protéines de vache. Lassée des boissons énergétiques ou nutritionnelles aux goûts toujours plus chimiques, j’adhère plutôt bien à ce concept de boisson naturelle optimisée pour l’effort. Le ratio glucides/protéines est également conforme aux préconisations habituelles à savoir 2 fois plus de glucides que de protéines. S’il ne sert généralement à rien de dépasser les 20g de protéines en récupération, l’apport nécessaire en sucres peut être complété au-delà des 32g contenus dans une bouteille de Sportéus, selon l’intensité et la durée de l’effort. On parle de 20 à 60g de glucides par heure pendant les 2h suivant l’effort pour un sportif ayant fait un effort relativement long. Pour un effort d’1h ou moins, nul besoin d’aller chercher plus loin. Finalement, n’oublions pas que si les pertes hydriques ont été importantes (effort long ou chaleurs importantes), la récupération en sel est également à prendre en compte à raison de 1 à 2,5g/L soit 0.27 – 0.68g/275 mL (volume d’une bouteille Sportéus). Or, Sportéus en contient en l’occurrence 0.55g par bouteille ce qui est une proportion intéressante.

Vous l’aurez compris, je ne trouve pas le produit inintéressant voire même assez « logique » dans son genre. Il vous reste à le goûter et à le tester après l’une de vos séances un peu éprouvantes. Sa vente en format unitaire facilite l’expérience, c’est « sans engagement » ;) En attendant, retrouvez le concept sur les réseaux sociaux avec le magnifique #phasederecup créé pour l’occasion et n’hésitez pas à donner vous aussi votre feedback !

Invitée au lancement presse de la nouvelle Nike Air Zoom Pegasus 31 de son nom intégral, je me suis attardée sur la démarche de communication de la marque, sa vision innovante, sa cible et sa technologie. Habituée et convertie au zero drop depuis plus de 6 mois, il m’est très difficile de revenir en arrière. Pour autant, découvrir les nouveaux modèles de running ou trail du marché me passionne toujours autant. Quelle tendance design suit la marque ? Quel langage utilise-t-elle ? Comment cerne-t-elle l’évolution des besoins de ses utilisateurs ? (Comment) y-répond-t-elle ?

La nouvelle Pegasus 31 est en ce qui me concerne d’ores et déjà devenue une chaussure confort très « lifestyle », autrement dit à usage quotidien. Pour ce qui est du running même, je la perçois comme une chaussure pour footings de recup ou sorties plus longues. VMA et compétitions courtes distances exclues pour ce qui est de ma pratique très personnelle, même si Nike la décrit comme « conçue pour l’entraînement et la compétition, idéale pour des fractionnés sur piste, sur route ou en nature ».

Plus je cours, plus je m’oriente vers des chaussures flexibles, légères, réactives, qui offrent une expérience proprioceptive entière et une sensation fine du « terrain ». Même au sein de la marque Altra qui m’accompagne sur toutes mes sorties et courses, je préfère de loin les modèles « minimalisés » (et non minimalistes…) de la gamme, optant plutôt pour la restitution d’énergie quitte à perdre en amorti (et pas forcément en confort).

Malgré cette perception personnelle, la Pegasus 31 ou « Peg » pour les intimes est un produit design, tonique, fruit de multiples améliorations au cours du temps et fondé sur un discours qui se tient. En voici l’essentiel.

Nike Pegasus, aux origines

Antoine, formateur « ekin » (« Nike » à l’envers) rappelle le statut emblématique de la Pégasus, modèle originel de la marque à virgule ayant bénéficié de multiples améliorations depuis ses débuts. Parmi ces améliorations, Antoine cite un ajustement en légèreté et une optimisation de l’empeigne.

Initialement designée par un certain Mark Parker aujourd’hui PDG de Nike, la Peg est quoiqu’il en soit caractérisée par son système d’amorti composé d’air encapsulé. Sa semelle gaufrée ou « waffle » est également typique et son « last » (moule en bois utilisé pour construire la chaussure) a été conçu différemment pour l’homme et la femme, dans le but de prendre en compte les différences morphologiques évidentes de nos pieds respectifs.

Si la Nike Free répond aux attentes des runners exigents, adeptes de foulée efficiente et de proprioception, la Lunar Glide 5 est citée par la marque comme une référence en matière de stabilité et la Pegasus 31 comme la chaussure universelle de référence.

Nike balaie ainsi différents besoins runningstiques et différentes approches du terrain.

Qu’en est-il du portrait technique complet de la Peg 31 ? Que nous apporte-t-elle ? Est-elle faite pour vous ?

Pegasus 31: nouvelles caractéristiques

Caractéristiques essentielles

Poids: 300g

Drop: 10mm (versus 12mm sur le modèle Pegasus 30)

Mesh: sans coutures ou « seemless » - zone de ventilation privilégiée de part et d’autre du pied.

Coque talonnière interne: pour un maintien du talon lors de l’impact

Unité « Zoom Air »: à l’arrière du pied pour un amorti optimal.

Semelle extérieure: gaufrée en caoutchouc recyclé pour une adhérence garantie.

La Pegasus 31 en images

L’une des revendications essentielles de la Pegasus 31 est sa flexibilité à plusieurs niveaux de la semelle extérieure pour facilité la transition: talon/ medio-pied/ avant-pied. Les images ci-dessous illustrent ces différents niveaux de flexibilité.

Flexibilité au milieu du pied.

Flexibilité à l’avant du pied.

 

Flexibilité à l’avant du pied pour un décrochage souple.

Profil coureur/coureuse conseillé par Nike

L’avis de la marque

Soutenus par la présence de Christèle Daunay et Bob Tahri tous deux équipés de la Pegasus 31, le staff Nike recommande l’utilisation de son nouveau modèle aux coureurs universels, entre 60 et 80kg, ayant un pied relativement fin.

Les terrains de jeu préconisés sont aussi bien sur route que sur chemin et les conditions d’usage conseillées touchent aussi bien à l’entraînement qu’à la compétition.

 

 

Photo très sympathique en compagnie de Christèle Daunay: championne d’Europe 2014 de marathon et Bob Tahri, champion international de demi-fond et de 3000m steeple.

Mon avis

Le drop de la Pegasus 31 est certes moins élevé que sa prédécesseuse la « 30″ mais je trouve que 10mm reste trop élevé. S’il n’est pas question de mettre tout le monde au zero drop, il n’en demeure pas moins que nous sommes nés sur des pieds plats et qu’à force de mettre de l’amorti et du drop partout, la chaussure se met à travailler plus que le pied lui même. Sans même parler de perte de « feeling » (le pied est tellement protégé, entouré, soutenu qu’il ne sent plus grand chose du terrain et de ses appuis) il s’agit tout simplement de bon sens. Nous ne sommes pas nés sur des talons, pourquoi en mettre lorsque nous courrons ? Par ailleurs, revendiquer une meilleure transition talon/medio/avant pied implique qu’une attaque du sol par le talon est admise. Or, si de nombreux coureurs se sont mis à courir ainsi, ça n’est pas une raison pour les y encourager en rajoutant toujours plus de soutien sur cette zone du pied. L’idéal étant de travailler sur une attaque medio-pied, comme le font naturellement les enfants qui courent (si vous prenez le temps de les observer), avant d’avoir vu leur foulée modifiée par le port de chaussures les déviant de leur posture naturelle de marche et de course.

Je maintiens donc mon avis d’une chaussure stylée et confortable pour la marche ou la course à allure modérée. Pour autant je n’envisage pas de mettre des Pegasus pour faire de la vitesse. Les séances de fractionné sont l’occasion parfaite d’accroître toutes formes de sensations de course. Trop d’amorti tue le feeling; trop de drop tue la posture et trop de renfort prive le pied du travail qu’il devrait faire à chaque entraînement pour se renforcer et protéger le reste du corps.

Après avoir sondé plusieurs lecteurs, ce modèle reste malgré tout apprécié par le plus grand nombre et même par certains coachs qui y voient un intérêt particulier pour des séances de crossfit, exigeantes en matière d’impact et d’appuis, statiques ou dynamique. Sur ce point, je suis 100% d’accord.

Et vous ?

La Nike Pegasus 31…

Plaira à ceux qui:

- Sont des fans invétérés du design Nike

- Aiment éperdument les couleurs flashs

- Ressentent un plaisir non dissimulé à observer les regards mi-amoureux/ mi-envieux des autres runners croisés lors de leurs sorties running, les yeux rivés sur vos nouvelles Pegs (testé et approuvé autour du très chic canal du Parc de Versailles !)

- Ont des pieds plutôt étroits et ne sont pas des inconditionnels de la « large toe-box »

- Aiment courir avec du drop (Rappel: 10mm sur la Pegasus) ie avec une différence de hauteur entre l’arrière (plus élevée) et l’avant du pied (moins élevée)

- Ne peuvent se passer d’amorti et privilégient le confort et le maintien au « feeling terrain » ou à la proprioception

Plaira moins à ceux qui:

- Sont indifférent à la tendance flashy de certaines marques de running voire préfèrent la sobriété.

- Aiment les chaussures à faible drop, favorisant une posture plus proche de la course « pieds nus ».

- Sont convertis aux chaussures à « large toe box » et préfèrent donner un maximum d’espace à leurs orteils pour maximiser leurs appuis.

- N’aiment pas avoir un amorti trop renforcé en particulier au niveau du talon.

- Sont des adeptes de la proprioception et privilégient des sensations « terrain » plus prononcées ie faire travailler l’ensemble de leur pied/voute plantaire plutôt que d’être protégés par une chaussure renforcée.

N’hésitez pas à commenter cet article sans détours et à donner votre avis sur ce modèle. Je n’ai pour ma part qu’une hâte: tester la Nike Free qui je pense répondra plus à mes besoins de runneuse très… »naturelle » ;)

A mesure que ce blog grandit, j’aime y redéfinir de nouvelles modes d’expression, de nouveaux angles de vues, de nouvelles manières d’appréhender la course à pied mais aussi tout ce qui l’entoure. Steve Jobs prononçait en 2005 un superbe discours aux nouveaux « Graduates » de l’Université de Stanford et parmi les 3 grands points qu’il aborde figure cet adage: « Stay hungry, stay foolish! ». Pour garder la faim, l’envie, l’inspiration et la folie (il en faut sinon quel ennui…) il faut varier les allures, comme en course à pied ! Changer pour changer n’a aucun intérêt. Changer pour rester en mouvement et permettre à la vie de nous travailler ainsi qu’à nous même de travailler la vie, est une nécessité.

En recevant ce nouveau débardeur Cimalp, marque déjà découverte au cours de ma phase de préparation au marathon de Paris (Manchons de compression Cimalp: le test), je suivais le process habituel de la bloggeuse testeuse relayeuse. Et puis, des semaines se sont écoulées avant que cet article ne sorte et je me retrouvais à vouloir faire vivre le produit plutôt que de l’analyser tel un échantillon en laboratoire. Ex-ingénieure certes, reconvertie dans la comm’, pas anodin. J’ai pris mon temps…

Voici alors un feedback plutôt lifestyle d’un produit que j’aime beaucoup et qui j’en suis sûre, plaira aussi bien à de nombreuses sportives qu’à leurs admirateurs !

Cimalp en mode urban wear aussi…

 

Haut Cimalp 3D Flex+ Emana Rouge

Technologie 3D Flex+ Emana

Le nom du produit est un peu complexe. 3D Flex+ désigne le brevet d’un tissage sans coutures ou « seamless » pour les anglophones (NDLR: on retrouve ce terme de plus en plus pour les chaussures de running, notamment la célèbre Flyknit de chez Nike).

Emana correspond aux fibres stretch du produit.

T-shirt ou débardeur

Vous avez le choix. Personnellement je préfère le débardeur. Simple histoire de goût, cela ne s’explique pas vraiment…je trouve sans doutes la version débardeur plus féminine et la notion de sport et de féminité étant souvent au coeur de mes choix, cela suit une certaine logique.

Rouge ou noir

La gamme de choix de couleurs n’est pas ultra large: rouge ou noir. Le noir est sobre et classique. Le rouge est très joli et subtil, je vous le recommande et le préfère de loin.

Caractéristiques et points forts du produit

Le t-shirt/ débardeur 3D Flex+ Emana Cimalp a une mission essentielle: assurer maintien et confort pendant la pratique sportive. Son matériau respirant et son séchage très rapide en font un produit pratique d’utilisation et très agréable.

Sans vocation compressive, ce haut épouse néanmoins vos formes de façon légère et vous donne cette sensation souvent recherchée de porter un tissu bien coupé, adapté, fait pour vous. Pour autant, vous ne serez pas moulée comme certains hauts fins et compressifs peuvent le faire; hauts qui je le sais ne mettent pas tous les coureurs/coureuses à l’aise. Légèrement resserré sous la poitrine, vous aurez le plaisir de porter un débardeur ceintré. Un bonheur quand on voit la difficulté que les organisateurs de course ont à offrir des t-shirts féminins…réellement féminins. Combien de cols serrés et de coupes droites masculines distribuées indifféremment aux hommes et aux femmes sur les villages de courses ? Pas assez de budget certainement. Pour être femme, il faut mettre le prix !

Pour autant, si des marques comme Lorna Jane ont saisi le créneau de ces femmes sportives en quête d’élégance et de féminité, loin du cliché de la femme athlétique n’ayant que faire de son style, certains produits peuvent rapidement tomber dans du sport (trop) fashion. N’exagérons rien non plus. Certains ensembles sont certes ravissants mais au départ d’une course, il s’agit avant tout de tout faire pour rallier le départ à l’arrivée en un minimum de temps et avec un maximum de sensations. Nous ne sommes pas non plus là pour faire un défilé. D’ailleurs, vous retenez-vous dans l’effort pour ne pas avoir un visage trop décomposé face aux autres ? face à l’objectif ? J’espère que non !

Tout ce qui n’est pas donné est perdu, n’est-ce pas ?

Les produits Cimalp ont cette qualité de mêler style et technicité sans être hors de prix ou hors sujet.

Moins de 42 Eur pour le débardeur, moins de 48 Eur pour le T-shirt. C’est un excellent rapport qualité/style/prix.

Vous aimez ? Retrouvez ces produits directement sur le site web de la marque: débardeur Cimalp 3D Flex+ Emana

 

Plus le temps passe et plus le runner même amateur se voit muni de textiles toujours plus techniques, de montres toujours plus sophistiquées, de produits de nutrition sportive pour l’avant course, la course en elle même ou la récupération. Bref, le coureur libre et détaché vêtu d’un t-shirt en coton et tenant une bouteille d’eau à la main pendant sa séance improvisée semble lointain. S’il n’est pas question de tout rejeter en bloc et de louer une fois de plus le « tout naturel », car il y a du bon dans l’innovation, il s’agit de préserver son esprit critique pour vivre intelligemment avec son temps! En ce qui a trait à la compression, nombreux sont ceux qui aujourd’hui ne se limitent plus aux chaussettes ou manchons mais investissent dans cuissards et t-shirts, soucieux de l’optimisation de leur circulation sanguine, avant, pendant et après l’effort. En plusieurs mois voire années, j’ai pu tester un panel de marques et de produits de ce type. J’aime le feeling des chaussettes de compression, j’aime même le style « footballeu-r/se sexy » qu’elles confèrent à celui/celle qui les porte ! Malgré tout, il existe des différences de look, de confort, de prix et peut-être même d’efficacité selon les marques. Comment s’y retrouver ? En commençant par lire ce compte-rendu de test de 6 marques à part entière et près de 9 produits différents.

Cap sur les marques: Cimalp, We Perf, Compressport, BV Sport, Sigvaris et Altra (presque toutes étonnamment colorées de blanc, rouge et noir… !)

Cimalp

Testeuse

Marie

Intitulé du produit testé/couleur

Manchons 3D Compress/noir avec imprimés oranges (photo ci-dessous)

Baseline de la marque pour ce produit

« Plus de performance pendant l’effort »

Bénéfices spécifiques du produit d’après la marque

  • Favorise l’oxygénation des muscles
  • Réduit le risque de blessures musculaires et les crampes
  • Maintient fermement les muscles pour plus d’endurance

Taillant

S, M, L ou XL déterminé en fonction du tour de cheville (en cm) d’une part et du tour de mollet (en cm) d’autre part.

Entretien

Lavable en machine à 40°C.

Prix

29.90 Eur. la paire.

Mon avis terrain

Visuel: l’association noir et orange est sympa et les zébrures correspondant aux zones accrues de compression donnent un style original à ces manchons de compression. L’occasion rêvée de mettre un short noir et un haut orange ;)

Confort: l’épaisseur du textile est très appréciable. Le choix de la bonne taille demeure essentiel pour atteindre un niveau maximum de confort autrement dit, ni excessivement serré (fourmillements et mauvaise circulation sanguine) ni trop peu (inefficacité de la compression). Avec une taille M et sur près d’une dizaine de sorties allant jusqu’à 1h30, je n’ai ressenti aucune gêne tout en bénéficiant de l’effet compressif.

VERDICT: pas de limite d’utilisation perçue pour le moment. Bien que préférant généralement les chaussettes de compression aux manchons pour le maintien qu’elles procurent aux chevilles, j’ai un avis très positif sur ce produit qui, cumulé à l’utilisation de mon Veinoplus et en dépit d’un usage accru de chaussures Altra Zero Drop faiblement amorties, m’offre un confort musculaire notable. J’envisage aisément l’utilisation de ces produits sur une distance semi-marathon, marathon et trail long.

 

WePerf

Testeuse

Marie

Intitulé des produits testés/couleurs

Chaussettes de compression « We Recover »/ Noir (photo de gauche ci-dessous)

Chaussettes de compression « We Run »/ Rose fluo (photo de droite ci-dessous)

 

Baseline de la marque pour ce produit

We Recover: « pour une récupération flash »

We Run: « la technologie au service de la performance »

Bénéfices spécifiques du produit selon la marque

We Recover:

  • Boost de la pompe veineuse plantaire
  • Amplification additionnelle du boost de la pompe veineuse plantaire au niveau de la cheville et du mollet par un tramage spécifique circulaire
  • Régénération rapide des jambes, élimination de l’acide lactique, dégonflement des tissus musculaires

We Run:

  • Compression circulaire amplifiée par un mécanisme de propulsion
  • Synergie de 2 zones rigides indéformables encadrant une zone élastique qui emmagasine l’énergie pendant la systole musculaire (contraction musculaire et vidange du réservoir veineux) et la restitue pendant le relâchement ou diastole musculaire (remplissage du réservoir veineux).
  • Renfort au structures ligamentaires de la cheville et stabilisation du tendon d’Achille.

Taillant

S, M, L, XL déterminé en croisant la taille et le poids du coureur.

Entretien

Non précisé.

Prix

WeRecover: 49 Eur. la paire; WeRun: 49 Eur. la paire.

Mon avis terrain

Visuel: la gamme « WeRun » propose des coloris très flash. On aime ou pas, personnellement j’aime assez, surtout le rose ! Là aussi, une petite tenue noir et rose serait opportune pour matcher avec ces manchons. Honnêtement, si à la base leur but est purement fonctionnel, leur couleur ne passe quand même pas inaperçu et ils deviennent partie intégrante de la tenue du coureur ! La gamme « WeRecover » est quant à elle beaucoup plus sobre. Normal, on récupère souvent tranquillement chez soi et là, nul besoin de s’afficher avec des couleurs flashs. Comme quoi, la gamme WeRun a été pensée pour le runner fashionfluo qui ne veut pas qu’on l’oublie dans le peloton ;)

Confort: mitigée sur les chaussettes de récupération dont le tissu est mince et s’use rapidement au niveau du talon, je trouve en revanche les chaussettes de compression WeRun bien plus agréables à porter. Le maintien est évident, la compression est forte. Cependant, sur des efforts longs avec fractionnés donc vitesse plus élevée que pour un footing, j’ai été gênée par la compression au niveau de la plante du pied. Très sensible à ce niveau notamment lors du test de chaussures aux toebox un peu étroites ou au dessus un peu trop serré, mes sensations sont radicales. Quand je commence à ressentir des fourmillements, il est compliqué pour moi de trouver une voie d’utilisation intermédiaire. Malgré tout, le maillage compressif très customisé selon les zones (mollet, chevilles) est appréciable et illustre le positionnement sérieux de la marque.

VERDICT: les chaussettes de récupération peuvent facilement être portées sous un jean ou la nuit, leur effet compressif est léger (normal) mais le tissu peut être légèrement irritant à terme (je suis sensible.) Les chaussettes de compression performance sont quant à elles conseillées pour des séances longues et lentes ou courtes et intenses mais pas pour de la VMA longue. Étant donné la force de l’effet compressif de ce produit, je vous recommande si vous êtes à cheval entre 2 tailles, de viser la taille supérieure. Mieux vaut une chaussette un peu moins qu’un peu trop compressive. Je conserve ces chaussettes pour l’entraînement, pas pour la compétition.

Compressport

Testeuse

Marie

Intitulé du produit testé/couleur

Manchons R2 « Race and Recovery » noir et rose fluo (photo ci-dessous)