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Qu’est-ce que le « quantified self » ?

Dans « Le guide pratique du Quantified Self. Mieux gérer sa vie, sa santé, sa productivité », Emmanuel Gadenne définit le quantified self comme un mouvement « qui regroupe les outils, les principes et les méthodes permettant à chaque personne de mesurer ses données personnelles, de les analyser et de les partager« . Il n’est donc plus question ici de se baser sur ses sensations ou une certaine connaissance de soi mais sur des indicateurs chiffrés, multiples et complémentaires, véritables porte-paroles de son état de forme ou de santé. N’oublions pas aussi la dimension de « partage », présente dans cette définition. A l’heure de l’hyper viralisation de la moindre information, il semblerait que les adeptes du quantified self aiment non seulement se définir par toutes sortes d’indices mais aussi faire part publiquement de leur « performance biologique ». Dis moi à quel rythme bat ton coeur, je te dirai qui tu es.

A la fois prétexte au développement de bijoux technologiques comme totalement dénué du moindre charme, le mouvement du « quantified self » divise. Faisons le point sur ce qu’il propose comme outils, leur utilité et leurs limites.

Quantified self: à la croisée des mondes numérique et sportif (crédit photo: esanté.gouv.fr)

Activité physique, sommeil et poids: au cœur des mesures

La santé de chacun comme la santé de tous, passe de toute évidence par 3 axes d’étude essentiels - l’activité physique: dépenses énergétiques, travail cardio-vasculaire, renforcement musculaire, équilibre, souplesse; le sommeil: récupération, équilibre émotionnel, immunité, mémoire, régulation de l’appétit, etc.; et l’alimentation: macro et micro-nutriments, glycémie, apports caloriques, poids de forme versus insuffisance ou excès pondéral, % de masse maigre versus % masse grasse, etc.

Ces paramètres multiples sont purement scientifiques car issus de données « biologiques ». Ils sont dont objectifs. Ce sont leur compilation, croisement et analyse qui peuvent être subjectifs, du moins qui doivent être reçus avec un certain sens critique. La vertu principale du quantified self est avant tout de permettre à chacun de prendre soin de sa santé de façon autonome et optimale. La notion de performance est secondaire. De toute évidence, un individu en meilleure santé sera plus performant, mais la réception de chiffres favorables ne doit pas être un prétexte pour tirer sur la corde. Nuance pas si anodine que cela. Restez vigilents…

Les acteurs/produits clés du « quantified self »

Nike+: « Fuelband »

Fidèle à son objectif de faire du sport un jeu via toutes sortes d’initiatives judicieuses: défis, challenges, intra-motivation d’une communauté de fanas voire d’addicts, tenues flashs et esprit sport-glam, Nike a lancé son bracelet « Fuel Band », particulièrement adapté aux sédentaires. Simple d’utilisation, rechargeable via USB, ce bracelet mesure votre activité quotidienne via un accéléromètre. L’activité ainsi mesurée est convertie en une unité exclusive à Nike: « le Nike Fuel » et transférable sur Mac ou Pc pour synthèse et analyse. Via cette interface vous pourrez alors définir vos objectifs de dépense énergétique quotidienne, les comparer à la moyenne des personnes de votre catégorie d’âge ou de la communauté et essayer de les atteindre. Plus vous vous en rapprocherez, plus les petites leds de votre bracelet brilleront du rouge au vert, jusqu’à étinceler en un véritable feu d’artifice une fois l’objectif atteint. Finalement, la précision de cet outil est approximative et son utilité est nulle pour les sportifs. Il a toutefois le mérite de ne pas être axé sur la performance mais sur la santé, et ce de façon très ludique et stimulante. Du grand Nike.

Prix moyen: 95-100 Eur. Ruptures de stock fréquentes en France.

Jawbone: « Up »

Également moins exclusivement réservé aux sportifs et plutôt orienté « activité physique/santé« , le bracelet « up » by Jawbone se concentre sur la mesure du nombre de pas effectués, de la distance parcourue, des calories brûlées et l’analyse des différentes phases de sommeil. L’utilisateur peut également y mettre du sien en précisant son humeur du moment. Donnée supplémentaire qui vient compléter les mesures techniques du bracelet intelligent avant d’être transférée sur smartphone via une fiche 3,5mm (pas de bluetooth pour Jawbone). Compatible iOs et plus récemment Androïd, ce bracelet « up » est disponible en plusieurs coloris, étanche et se recharge via USB.

Prix moyen: 130 Eur.

FitBit: « One »

Porté à la ceinture pendant la journée et glissé dans un bracelet au poignet la nuit, le mini coach « One » de Fitbit a pour mission de mesurer votre activité physique et votre sommeil sans vous déranger. Au programme: nombre de pas effectués, de marches gravies, distance parcourue, calories brûlées, durée et qualité du sommeil, réveil en douceur. Compatible PC ou Mac, iOS et bientôt Androïd, cet appareil transfère les données engrangées vers votre mobile ou ordinateur pour générer graphiques et « badges » attestant de vos progrès. Pas de mesure de la fréquence cardiaque pour cet appareil.

Prix moyen: 100 Eur.

 

Withings: « Pulse », #TakeYourPulse

Dernier né de la société Withings, le « Pulse » est un mini capteur de 8g, porté à la ceinture ou au poignet, qui mesure votre fréquence cardiaque instantanée, compte vos pas, le nombre de calories brûlées, la distance parcourue chaque jour, le dénivelé gravi et se met automatiquement en mode « sommeil » pour analyser la qualité de vos précieuses nuits…Comme tout objet de mesure, le « Pulse » peut se relier via Bluetooth à une application mobile (iOS et Android) permettant au fil de temps de compiler les données mesurées et d’en suivre l’évolution. Compatible avec une centaine d’applis mobiles complémentaires.

Prix moyen: 95-100 Eur.

Test complet à venir prochainement sur le blog.

Applications mobiles

Sans exhaustivité, il existe un grand nombre d’applications mobiles plus ou moins performantes, destinées aux sportifs comme aux sédentaires conscients de la nécessité de bouger un minimum, de manger relativement équilibré, de bien dormir…

Pour les runners spécifiquement: RunKeeper (partenaire de Withings et compatible « Pulse »); Runtastic; Application Nike+; entre autres.

Autres: My Fitness Pal (compteur de calories à partir d’une base de donnée de plus 2 millions d’aliments); Patients Like Me (une plateforme pour suivre ses données médicales et rentrer en contact avec des « patients » connaissant des pathologies similaires); Bedpost (interface de gestion de son activité sexuelle pour gérer ses (non)performances ! - et les partager, ou pas.); Drinking Diary (pour suivre sa consommation d’alcool et visualiser ses éventuels dépassement de limites); 42goals (ou comment se fixer 42 types d’objectifs quotidiens et essayer de les atteindre).

Vous constaterez que certains applications sont plus de l’ordre de l’interface de gestions de données remplies par l’utilisateur et traitées par un algorithme que de véritables mesures. Ainsi le « quantified self » a de nombreux visages: il sert aussi bien des causes ludiques que de véritables enjeux de santé. De toute évidence, les avantages comme les risques de ces mesures n’ont ainsi pas la même portée selon le contexte.

Protéger ses données personnelles: recommandations de la CNIL

Valable pour tout sujet mais particulièrement pour celui de la santé, la CNIL recommande vivement aux utilisateurs d’applications ou d’accessoires de mesure d’indices de santé ou de forme, de ne pas diffuser leurs données personnelles ou de manière restreinte. Tout comme les médecins sont tenus au secret professionnel et ne peuvent en aucun cas rendre publics les résultats de consultations de leurs patients; ces mêmes patients devraient autant que possible adopter le même comportement vis à vis d’eux mêmes !

Voici les recommandations précises de la CNIL à ce sujet:

« 

  • utiliser, si possible, un pseudonyme pour partager les données;
  • ne pas automatiser le partage des données vers d’autres services (notamment vers les réseaux sociaux);
  • ne publier les données qu’en direction de cercles de confiance;
  • effacer ou de récupérer les données lorsqu’un service n’est plus utilisé. »

Se mesurer soi-même pour mieux vivre ? Bilan.

Les outils numériques et digitaux offerts sous forme d’applications ou d’accessoires de « mesure de soi » peuvent contribuer à une meilleure écoute et connaissance de soi, à une meilleure observation de son état de forme ou de santé et dans l’idéal, à des adaptations intelligentes de ses activités quotidiennes, au profit d’un meilleur équilibre. Toujours est-il que l’hyper mesure de soi peut à l’excès renforcer une forme d’hypocondrie et devenir anxiogène plutôt qu’utile. Le corps est malgré tout une belle machine et rien ne vaut l’expérience et le bon sens pour être à l’écoute de soi. Nous savons tous, la plupart du temps, quand nous allons trop loin dans l’entraînement, dans l’effort, dans l’absence de récupération. Encore faut-il accepter de le reconnaître, certes. Des outils de mesure en tout genre peuvent-ils accélérer ce processus de prise de conscience et favoriser les réajustements pour prendre soin de soi, sans tomber dans un narcissisme facile ?

Oui, à condition de rester libre et de prendre du recul face aux technologies qui doivent soutenir intelligemment l’intuition humaine et non la remplacer. Attention également à ne pas tomber dans le piège de « l’hyper-contrôle », prôné comme une valeur de réussite moderne. Nous ne sommes pas auto-suffisants et ne pouvons, à nous seuls, tout décider de notre existence. Il est des inconnues qui le resteront aussi longtemps que l’Homme vivra sur la planète Terre et croire en une possibilité de s’auto-déterminer, aussi évolués soient les outils que nous utilisons pour cela, est à mon sens une bien dommageable erreur…

 

Votre corps utilise 3 grands procédés pour vous fournir de l’énergie

Au cours d’un effort physique, votre corps active différentes voies métaboliques, autrement dit plusieurs modes de production d’énergie selon l’objectif qu’il doit atteindre. Il existe ainsi 3 grandes voies à retenir et à connaître pour comprendre comment la belle horlogerie qu’est votre corps fonctionne: la voie anaérobie alactique, la voie anaérobie lactique et la voie aérobie. Ces termes peuvent paraître barbares mais il est toujours intéressant de comprendre ce qui se met en route pendant les différentes phases de votre effort. Vous verrez, c’est à la fois simple et merveilleux !

Voie anaérobie alactique:

An-aérobie signifie « sans oxygène » et a-lactique signifie « sans production significative d’acide lactique » (il y en a toujours un peu qui est produit mais c’est au delà d’un certain seuil que le corps en ressent réellement les conséquences). Cette voie est empruntée par le corps pour produire un effort bref et très intense de l’ordre de quelques secondes.

Voie anaérobie lactique:

Toujours sans avoir recours au dioxygène, cette voie produit en revanche de l’acide lactique en quantités significatives. Il s’agit d’un moyen de production d’énergie activé par le corps à partir de glucides pour mettre en oeuvre un effort intense d’une durée de l’ordre de quelque minutes.

Voie aérobie

Dans ce système de production d’énergie, le corps utilise le dioxygène inspiré et le glucose (sucres) ainsi que les acides gras mis en réserve et circulants (sang) pour permettre un effort long d’intensité moins élevée (endurance).

 

VMA: vitesse maximale aérobie

Une vitesse maximale avant de basculer…

Au cours d’un effort d’endurance, votre corps fonctionne avec le dioxygène (O2) que vous respirez et les nutriments que vous aurez absorbé via votre (saine) alimentation. Plus vous allez vite, plus vos besoins en énergie sont importants et plus votre corps cherche à respirer rapidement. Le rythme cardiaque s’accélère également: la pompe incroyable qu’est le coeur pulse plus vite pour abreuver les cellules d’un sang riche en dioxgène et leur permettre de brûler autant de carburant que nécessaire (glucides en priorité pour un effort plus intense). Malgré cette adaptation physiologique, votre corps a ses limites, notamment en termes de volume de dioxygène pouvant être absorbé. Votre respiration et votre rythme cardiaque ne peuvent pas non plus accélérer à l’infini pour fournir un effort continuellement croissant.

Parlons de nos limites !

La fréquence cardiaque maximale que peut atteindre votre coeur est couramment appelée « FCM« .

Le volume maximum de dioxgène (O2) que votre corps peut utiliser pour soutenir un effort aérobie sera nommé « vO2 max« .

La vitesse à laquelle vous courrez lorsque vous avez atteint ce seuil de dioxygène maximum (vO2 max) est appelée « vitesse maximale aérobie » (VMA). Cette vitesse ne peut cependant pas être maintenue indéfiniment. Les tests permettant de la mesurer (Luc Léger, VAMeval, demi-cooper, …) se basent généralement sur des durées de 5 à 6 minutes. Bonne nouvelle: la VMA peut être améliorée d’environ 20% en moyenne grâce à l’entraînement (marge variable selon l’âge et le niveau). La connaître permet de cerner son état du moment et de caler ses entraînements en fonction de sa valeur. Les plans d’entraînement prévoient en effet des séances diversifiées à des vitesses exprimées parfois en % de la FCM mais plus fréquemment en % de la VMA.

Pour télécharger librement des plans d’entraînement prenant en compte vos objectifs, pour le Marathon de Paris 2013 élaborés par Thierry Guibault, entraîneur et athlète de haut niveau: cliquez-ici !

Estimez votre VO2 max !

Votre VO2 au repos ou VO2 « basal »

Le volume de dioxygène absorbé par un individu au repos s’exprime en mL par kg de poids corporel par minute. Cette valeur est estimée en moyenne à 5mL de dioxygène/kg/minute.

Ex: si vous pesez 70kg, votre corps absorbera en moyenne 5 x 70 = 350mL de dioxygène en une minute (à peine plus qu’une canette de Coca-cola!)

Et votre VO2 max ?

Le volume de dioxygène maximal que vous pouvez absorber à un instant donné, dépend de votre VMA. A titre indicatif, le VO2 max du roi des montagnes Kilian Jornet est de 85-90 mL/kg/minute. Et vous, quelle est votre VO2 max ? Une simple formule à appliquer et vous le saurez:

Votre VO2 max estimée = (0.18 x votre VMA x 100/6) + 5

 

Ex: si votre VMA est de 15km/h, votre vO2 max = (0.18x15x100/6)+5 = 50mL de dioxygène/kg/min

Alternative: test d’effort

Bien que la formule ci-dessus soit scientifique, elle demeure une estimation. Si vous souhaitez obtenir des mesures précises de votre état « cardio », vous pouvez effectuer un test d’effort (ou « épreuve d’effort ») sous contrôle médical. Au cours de ce type de tests, vous serez mis en situation d’effort physique (tapis roulant) et un certain nombre de paramètres seront mesurés (fréquence cardiaque, débit ventilatoire, tension artérielle, etc.)

Conseil: nul besoin de réaliser des tests (VMA, VO2 max, etc.) par désir de surveillance anxiogène de son état mais plutôt par envie de se positionner en termes de capacités physiques et d’ainsi adapter au mieux sa pratique (ni excessive et épuisante ni insuffisante donc moindrement efficace).

 

Un jargon à démystifier !

Plus vous participerez à des courses et plus vous croiserez des termes propres à l’univers du running. Au début tout cela vous semblera bien complexe, mais une fois quelques explications données, vous vous surprendrez vous même à parler comme un runner avéré !

Trois définitions de temps de courses en compétition élaborées avec l’expertise d’une référence en chronométrage: Top Chrono, pour ce billet bref et précis !

Le temps de course « officiel » -> classement officiel

Lorsque vous prenez le départ d’une course à « gestion électronique » deux types de prise de temps vous sont proposés.

Le premier est le temps de course officiel dit « temps au coup de pistolet ». C’est à l’heure actuelle le temps homologué par la FFA qui peut vous permettre de vous qualifier à un éventuel Championnat de France.

Pour votre information, voici les tableaux de qualification aux Championnats de France par distance (1er tableau: 10km, 2ème tableau: semi-marathon) et par catégorie. Cela vous permettra de vous positionner et de vous fixer des objectifs si vous n’êtes pas loin d’une qualif’ (source: Fédération Française d’Athlétisme).

Le temps de course « réel » -> à titre informatif

Le second temps, dit « temps réel » est le calcul chronométrique entre le moment où vous franchissez la ligne de départ (sur les tapis) et le moment ou vous les refranchissez à l’arrivée. C’est le temps le plus précis qui soit en matière de performance puisqu’il exprime la réalité de votre chrono de course. Il n’est toutefois pas utilisé de manière officielle par la FFA puisque les meilleurs coureurs se positionnent toujours en début de peloton. Ils ne subissent donc pas de délai entre le « coup de pistolet » et leur temps de franchissement de la ligne de départ, contrairement aux coureurs en fin de peloton (amateurs) pour qui le temps d’attente peut parfois être significatif ! In fine, ce type de chronométrage est utilisé uniquement à titre informatif pour ces mêmes coureurs, certes amateurs mais pas moins pour autant avide de connaître leur chrono précis !

Ordre brut d’arrivée -> le classement « scratch »

Suite à une course, vous obtiendrez votre:

- temps de course officiel

- temps de course réel

- classement

Ce classement est de plusieurs types: par sexe (homme ou femme), par catégorie d’âge (pour les plus représentées: Junior, Espoir, Senior, Vétéran 1 à 4).

Voici d’ailleurs le tableau réglementaire des catégories d’âge en athlétisme (source: Fédération Française d’Athlétisme):

Vous verrez donc souvent les abréviations suivantes:

SEH/SEF: Senior Homme/ Senior Femme

V1H/V1F: Vétéran 1 Homme/ Vétéran 1 Femme, etc.

Quoiqu’il en soit, le classement scratch ne tient compte d’aucune catégorie que ce soit et détermine tout simplement l’ordre d’arrivée des coureurs peu importe leur âge, sexe, etc.

Ainsi, si par exemple vous lisez à la fin d’une présentation de course: « coupe aux 3 premiers du scratch », comme pour la « Corrida du 15ème » entre autres (cf. illustration ci-dessous), c’est que les 3 premiers arrivants seront récompensés, point.

Comme précisé dans l’illustration ci-dessus, il est toujours plus appréciable de voir récompensés les x premiers de chaque catégorie, en plus du scratch. Cela est à mon sens plus juste car plus respectueux des différents profils et capacités. C’est pour cela que des catégories existent….: un moins de 81kg au judo ne combat pas contre un plus de 100kg!

Vous ne vous poserez désormais plus la question des différences entre les temps de course officiel, réel et le classement au scratch et comprendrez pourquoi les sites de chronométrage vous fournissent toutes ces données différentes et complémentaires !

 
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