Bienvenue dans la zone lounge des fans de running ! Dès lors que vous découvrirez ce blog et sa communauté, les vibes divines du sport ne vous quitteront plus !

All posts tagged nature

Le circuit des 25 bosses de Fontainebleau est bien connu des trailers en préparation, des militaires en conditionnement, des randonneurs invétérés, des amoureux de la nature et du dépaysement ou encore des curieux. Oui, car certes à Paris il est souvent difficile de s’évader mais pourtant. Plus qu’une occasion de faire pulser son cœur et travailler sa musculature, le parcours des 25 bosses comme sa variante plus courte, sont un rendez-vous avec la forêt, son calme et sa simplicité ; une réconciliation avec le temps qui s’écoule trop vite ; une rencontre avec soi même.

Une sortie trail au calendrier Hotsteppers

Prévue depuis plusieurs semaines, la sortie sur le circuit des 25 bosses, au cœur du Massif des Trois Pignons se profilait sur mon agenda. Fidèle à mon envie de convier des personnes qui ne se connaissent pas en des lieux que j’aime, je retrouvais finalement ce dimanche 01 décembre Fanny et William, prêts à consacrer une grande partie de leur journée à une sortie 100% nature. Je regrette toujours dans ces moments la réduction des personnes engagées sur les sorties proposées, souvent à la dernière minute, parfois pour des raisons parfaitement compréhensibles, parfois sans raison. Cependant, le recul et ma philosophie de vie en perpétuelle évolution me font apprécier paradoxalement de plus en plus la tournure naturelle des choses. A la déception des désistements vient alors s’ajouter un plaisir plus fort encore de partager un temps avec des inconnus volontaires et fidèles que j’apprends à connaître; je ne regrette jamais mes initiatives, in fine !

Évasion, toujours plus…

Nous évoquions précédemment la notion d’évasion. Ce terme à la mode et à juste titre, compte tenu du confinement et de la pression ambiants, peut cependant être un piège auquel, je vous rassure, je me fais régulièrement prendre, toute humaine et faible que je suis. L’évasion n’est-elle pas en effet avant tout une capacité à cultiver, développer puis déployer – indépendamment du lieu dans lequel on se trouve ? Pour avoir ressenti un ennui profond sur à une plage paradisiaque, un jour, en Asie et un sentiment de liberté intense, seule dans ma chambre à ne rien faire – je pense sincèrement que pour se sentir libre il faut le vouloir, vraiment. Toutefois, s’il est une chose à respecter dans cette quête, c’est bel et bien le temps. L’attente, la patience, la construction lente et sûre d’un édifice solide, celui de la force intérieure. Pas cet erzatz de liberté, synonyme de « tout ce que l’on veut, quand on veut, où l’on veut », mais cette plénitude, cette capacité à vivre l’instant sans subir le poids du passé ou l’appréhension de l’avenir. Cette capacité à Être et prendre le temps de devenir.

Pourquoi, mais pourquoi tant de philosophie ?! Pourquoi ne vous ai-je pas encore décrit le profil de notre sortie, le dénivelé affronté, la distance parcourue et surtout, le chrono ! Pourquoi ne vous ai-je pas raconté tout ce qui s’est passé, à chaque kilomètre, nos ressentis, nos élans, nos ralentissements ? Pourquoi ne pas avoir encore quantifié notre sortie, donné de résultats ? Et bien, parce qu’en cette époque de l’année et à cette époque de ma vie, je suis las des « résultats ». De nature vive et passionnée, tout doit toujours aller vite autour de moi, pour donner de la consistence au temps. Du moins, ça, c’était avant. Je ressens de plus en plus l’envie d’élargir le temps, en le prenant. Quel lien avec cette sortie aux 25 bosses ? Le fait d’avoir plus marché que couru et de ne pas avoir voulu que ce soit autrement. Le fait d’avoir apprécié m’arrêter pour prendre des photos, discuter avec Fanny, William ou d’autres marcheurs/trailers de tous âges, sentir le vent souffler, regarder les traces de pas dans le sable. Le fait d’avoir senti que la forme n’était pas à la course et de l’avoir respecté.

Une sortie réussie

Malgré tout, je vais m’extraire quelque peu de l’abstraction et vous offrir un peu de concret car je ne suis pas non plus planante à ce point :)

  • Nous avons marché/trotté 3h22
  • Nous avons parcouru une distance de 12,9km (variante du Diplodocus)
  • Nous avons grimpé 500m de D+ et descendu tout autant de D-
  • Nous avons dessiné une magnifique carte sur Google Maps !
  • Nous avons terminé par un restaurant à Milly la Forêt où nous avons trinqué et discuté de plein de choses avec une envie résolue de reproduire l’expérience (déjà la 2ème fois pour William, toujours fidèle !)

Les 25 bosses: testées et recommandées

Cela fait la 3ème fois que je me rends sur le site des 25 bosses et je n’ai jamais encore fait le circuit complet. Que ce soit en courant ou en marchant, j’ai toujours emprunté la variante du diplodocus et compte résolument m’attaquer à la boucle complète au printemps. Cela viendra à point nommé. Et si la prochaine fois, vous voulez prendre votre temps avec nous pour vivre l’expérience intéressante de la (relative) lenteur, vous serez les bienvenus. Pour l’heure, bonnes courses de fin d’année et chaque chose en son temps !

 

Prélude d’une sortie verte et naturelle

Une image vaut parfois mille mots; parfois aussi il vaut mieux se taire et laisser place au naturel, à ce qui jaillit spontanément sans artifices. C’est en courant dans la forêt, souvent le vendredi soir après une semaine chargée que justement, je me dé-charge ! Les arbres sont immenses, je suis seule au monde et je me sens portée par une énergie incroyable: celle de toute la faune et la flore qui habitent ces lieux paisiblement.
En dépit d’un parcours chaotique et régulièrement interrompu au cours de la sortie illustrée ci-après, j’ai pu profiter au maximum de cette nature luxuriante qui après des alternances de pluies diluviennes et de soleil brillant a pris des dimensions incroyables. Chut, place aux images pour un article visuel…

Le pouvoir de la forêt en images...

Clochettes rose sur fond verdoyant, une pointe de couleur vive et stimulante qui vient éveiller l’oeil du coureur rêveur sur son chemin…

De hauts et minces arbres qui semblent ne pas connaître de limites, sauf peut-être celle du ciel…

Résultat de journées de pluies diluviennes qui ont gorgé les nappes phréatiques d’eau jusqu’à en déborder..

1er obstacle: la flaque; 2ème obstacle: le tronc en travers du chemin; ce fut résolument une course « par intervalles » !

Un petit chemin qui s’en va loin…

Forêt miniature de fougères ou le repère préféré des chevreuils qui en surgissent souvent le soir à la tombée de la nuit…

Un run plus tard et la lumière fut…

Clochettes jaunes, reflets du doux soleil attendu en fin de journée humide

Quand le runner se fond dans la nature et se fait tout petit…

Énième passage complexe face à une nature démesurée qui a pris toute la place possible et plus encore…

A très vite sur les pistes, pour peu qu’elles soient belles!

Le trail: qu’est-ce exactement ?

Pour commencer par le commencement, traduisons au préalable ce mot venu de l’anglais.

 

« Trail » signifie « chemin » ou « piste« . En effet, dans le running il y a les courses sur piste d’athlétisme et les courses dites « hors stade » (courses sur routes aménagées et balisées pour l’occasion). Dans le trail, on utilise tout autant ses deux jambes et sa volonté mais on ne court plus sur du terrain dur et plat. On attaque des montées: dénivelé positif ou D+ et des descentes: dénivelé négatif ou D- interminables, sur terrain meuble, naturel, parfois sec, parfois boueux. Les trailers (pratiquants du trail) sont des amoureux de la nature, en l’occurrence de la montagne et des défis qu’elle impose à l’être humain, de par son caractère dur et imprévisible. C’est pour le dépassement de soi offert aux trailers via leurs efforts et pour l’unicité des émotions vécues au cours de ces courses éprouvantes mais belles que ce sport rassemble autant de passionnés. Cela n’en fait pas pour autant un sport populaire. Pas pour l’instant du moins.

Mais alors, que diriez-vous de mettre un pieds dans cette discipline et de la découvrir en dépit de votre planning de runner (ou pas) urbain surchargé ?! Que diriez-vous de sorties longues d’initiation en marge de Paris (pour commencer), le temps d’une journée à l’air libre ? Que diriez-vous de laisser votre lecteur MP3 pour vous ouvrir pleinement aux bruits de votre environnement naturel, de votre corps, de l’équipe qui vous accompagne ? Que diriez-vous de parcourir régulièrement des récits de trails pour vous plonger au coeur d’évènements propres à cette pratique, de lire des interviews de trailers, d’être informés de tests de produits adaptés et ainsi lentement mais surement, d’y prendre goût ?

Tout est possible chez les Hotsteppers, pour peu qu’il y ait l’envie, le goût de la découverte, le respect de ses limites et des autres. Une première sortie d’initiation vous est d’ores et déjà proposée le 25 novembre à Fontainebleau: lien ici. Pour le reste, plongez-vous dans les lignes qui suivent et imaginez-vous…en pleine nature réunionnaise, libres, bien.

Il y a plus de 2 millions d’années…

Un volcan surgissait de l’eau en plein milieu de l’Océan Indien. Qui aurait cru, des millions d’années plus tard que ce monstre de feu de 3000 m d’altitude, abritant une terre hostile et sauvage, deviendrait le royaume du trail?

Le sujet est on ne peut plus actuel car depuis plusieurs années maintenant, La Réunion, accueille chaque année, tous les 3éme week-ends d’octobre, une des plus belles courses de montagne du monde, si ce n’est la plus belle: La diagonale des fous!

Le principe est simple : vous prenez des milliers de passionnés, des hommes comme des femmes, sans limites, désinhibés dans l’effort, des fous de défi et vous leur donnez plus d’une centaine de kilomètres et quelques milliers de mètres de dénivelé à parcourir. Tout cela dans un décor de rêve, passant du sauvage de la côte Sud, à l’aridité des paysages volcaniques lunaires, virevoltant à travers des cirques classés au patrimoine mondial de l’Unesco, pour atterrir finalement à l’autre bout de l’île au stade de La Redoute, dans le quartier de La Délivrance qui n’aura jamais aussi bien porté son nom.

Le trail: un sport national à La Réunion

La course de montagne fait intégralement partie de l’histoire de l’île. Depuis le temps des colons, des esclaves et des marrons enfuis dans les cirques auxquels ils ont donné leur nom, courir dans les cimes et les pitons, marqués par des pluies tropicales torrentielles, est inscrit dans les gênes de nombreux autochtones.

Il faut dire que le terrain s’y prête et le temps aussi. Avec une température côtière qui ne descend que très rarement sous les 20°C, des montagnes qui atteignent jusqu’à 3000 m d’altitude et des dizaines de centaines de kilomètres de sentiers plus beaux les uns que les autres, il est facile de tomber amoureux de ce sport magnifique, et souvent, à tort, méconnu du grand public de la Métropole. Un peu comme le sprint peut l’être en Jamaïque, le trail n’est autre à La Réunion que LE sport « national ». Ainsi, de plus en plus de courses voient le jour et servent de terrain d’entrainement, de répétition générale, à la course suprême, « la sublime » : La Diagonale des Fous. D’ailleurs, l’engouement le jour de la course est complet. L’île s’arrête le temps d’un week-end, et l’ambiance tout au long du parcours est magique!

Pour découvrir le récit de cette course extrême, unique et vibrante, dans les yeux de Mickaël Mussard, réunionnais de souche et rédacteur pour Running Café plongez directement dans l’histoire qui vous attend, au bout de ce clic… « La diagonale des Fous: récit vibrant d’un trail extrême à La Réunion« .

 
Fermer
Tous vos réseaux Hotsteppers !
Ne ratez aucune actu:
Courses, entraînements, infos flash, concours, débats, tests produits, conseils nutritionnels, motivation...