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Compétition Française de Pole dance à la Cigale le 24 octobre – je découvrais l’invitation à cet event, amusée, m’imaginant le stéréotype parfait de ces chorés de gogo dancers se frottant avec délectation contre une barre en métal… Funny, funky, sexy, inédit, sans bien savoir dans quoi je m’aventurais je disais oui ! Un show de plus de 2h à admirer des corps musclés se donner sur scène, à défaut de pouvoir muscler le mien comme je l’entends ces temps-ci, j’acceptais de vivre par procuration les prouesses techniques et sensuelles de danseurs… ? gymnastes… ? bref – de ces individus étonnants au figures improbables. Il ne m’aura pas fallu plus de 5’ pour que tous mes clichés s’effondrent. Bien plus qu’un show chaud, bien plus qu’une démonstration séductrice, bien plus que des mouvements aux portes de l’indécent. Récit d’une discipline aussi forte que sensuelle, mais avant tout artistiquement et physiquement des plus admirable !

Une scène, des candidats, un jury : une compétition avant tout

Si j’avais lu le mot « compétition » sur l’invitation, je ne l’avais pas forcément bien intégré. Arrivée 30’ en retard après m’être battue avec le trafic de Barbès et emprunté avec rebellion plusieurs voies de bus, je me retrouvais placée au 2ème rang, au pied des pole dancers. Ma voisine, très studieuse, passait en revue les différents candidats, cochant ceux ayant effectué leur show versus ceux encore attendus sur scène. C’est alors que je découvris la brochette de 4 jurys au 1er rang, façon très « Danse avec les Stars » sans (bien heureusement) qu’un hurluberlu se mette à crier « j’achète ! » au milieu d’une perf ! Il y avait bien un nombre fixe de candidats au programme, devant respecter un certain nombre de critères stricts et notés à l’issue par les 4 experts en vue d’un classement final désignant le top 2 masculin (sur 6 pole dancers) et le top 3 féminin (sur 12 pole danseuses). Mon autre voisin me signalait que cette même compétition avait eu lieu il y a quelques années dans une petite salle et que la Cigale comble cette année témoignait de l’intérêt croissant du grand public pour le pole dance. « Dans quelques années ils seront à Bercy » me disait-il en riant ! Et pourquoi pas…Cet intermède étant terminé, un nouveau candidat s’apprêtait à entrer sur scène, nous nous taisions et regardions.

 

Des critères stricts à respecter

Bien loin d’une forme d’impro sexy avec des appels au public pour mettre le feu, une choré de pole dance s’avère être millimétrée. Préalablement choisis à partir d’une vidéo de sélection comprenant au minimum un plan-séquence d’1’30, les finalistes doivent évoluer sur deux barres, l’une en mode statique, donc fixe, l’autre en mode rotatif. Chaque performance dure entre 3 et 4’, avec un battement d’environ 2’ entre chaque passage. Les performances sont réalisées en solo et sur choix musical et vestimentaire libres. Les jurys ont un travail complexe à réaliser dans leur notation. Plus les candidats défilaient et plus je le réalisais.

La performance physique

Omniprésente : les pole dancers effectuent des figures hallucinantes le long de, autour, sur, leur barre. Des figures necessitant un équilibre et une musculature ultra performants.

La propreté d’éxecution

Comme dans toute performance, cruciale : la force ne suffit pas, il faut parvenir à réaliser une figure difficile en donnant l’impression qu’elle est facile, soit tout en fluidité, en souplesse et en douceur.

Le niveau technique

Il vient s’adjoindre à la performance physique : une figure peut nécessiter beaucoup de force mais ne pas être complexe d’un point de vue technique. Le physique pur et le niveau d’élaboration d’une figure sont deux choses différentes.

La présence scénique

Critère auquel j’ai été particulièrement sensible. Les poles dancers sont tous relativement performants physiquement mais leur présence scénique est très variable d’un danseur à l’autre. Certains habitent la scène, d’autres enchainent les figures.

La sensibilité artistique

Autre critère que j’ai également observé en particulier. Le choix de la tenue et de la musique vient se mêler à la réalisation des figures. Pour ceux qui ont un jour pris des cours de danse ou le font peut être encore, vous savez bien qu’il faut d’abord apprendre les mouvements, bien les réaliser techniquement puis…les danser. Entre une bonne réalisation technique et une danse il y a un monde. Cette sensibilité artistique vient décrire à quel point le pole dancer habite sa performance plus qu’il ne la réalise. Subtil mais essentiel.

Un niveau relevé, des gagnants méritants

Sans m’adonner à l’exercice studieux du « cochage » de profils au fur et à mesure d eleur passage, je retenais malgré tout les danseurs qui selon moi se démarquaient des autres. Quelle ne fut pas ma surprise de constater que le choix du jury était strictement identique au mien…Il faut croire que leurs performances étaient indéniablement supérieures. Appelés sur scène un par un sous le regard pétillant d’une animatrice très sympathique et drôle, maitrisant parfaitement les « aléas du direct » (du style : oops je me suis trompée de fiche – rires du public – reprise avec un immense sourire), les vainqueurs se virent remettre un certain nombre de lots y compris un AR pour le championnat européen de pole dance pour les numeros 1 macsulin et féminin.

Le pole dance en vidéo

Voici un film pris sur le vif qui illustre bien les différents critères de performance d’un show de pole dance, entre force, performance, sensibilité et sensualité.

Récemment officiellement reconnue comme sport en Europe, alors qu’elle est déjà très bien implantée aux USA, en Angleterre, en Australie, la Pole Dance est de plus en plus présente dans les spectacles de cabaret, mais aussi de danse contemporaine et dans les cirques. Si elle s’adresse aux hommes comme aux femme, je trouve personnellement qu’elle convient mieux aux femmes pour de multiples raisons. Pour autant, c’est une façon de revisiter la danse, la gym, le fitness ; c’est une pratique à la croisée de diverses pratiques ; c’est un sport, un art, une danse. Cela se découvre de toute urgence et s’apprécie sans conteste, pour peu que l’on s’y intéresse loin des clichés du « spectacle érotisant ».

Invitée à la dernière minute grâce à un simple Retweet par la Fondation BNP Paris Bas à la « pré-générale » du ballet « Rain » produit à l’Opéra Garnier, j’ai assisté à une représentation très spéciale de danseurs professionnels qui m’ont rappelé comme les manières de mettre le corps en mouvement sont riches, diversifiées et …essentielles.

Un style très « contemporain »

Loin des ballets classiques, « Rain » est en plein dans le style contemporain – un style qui divise dans le sens où il ne séduit pas toujours immédiatement. C’est un style qui demande de la patience. Il faut prendre le temps de regarder et d’écouter, de se laisser habiter par l’esprit du spectacle sans nécessairement chercher à identifier un scénario, une histoire ou des repères bien spécifiques. Il ne s’agit ni de danse classique ni de modern jazz rythmé. On ne se sent ni transporté par des airs connus de grands créateurs historiques ni emporté par des rythmes saccadés et clairs. Aux confins de la marche et même parfois de la course, entrecoupée de figures techniques exigeantes, ce ballet moderne met en scène 12 danseurs sur un fond de musique minimaliste à base de xylophones, de batôns de pluie, de pianos et de voix. L’ensemble est très surprenant, d’autant que l’on associe très facilement un style bien défini au lieu magique qu’est l’Opéra National de Paris, et pourtant…

Danser sous la pluie, danser la pluie…

Le titre du ballet colle à la peau de la chorégraphie d’1h30 et de la musique qui l’accompagne. L’effet est proche de ces musiques que vous écoutez depuis un moment et qui vous semblent ne pas avoir bougé d’un iota alors que clairement, si. Seulement, le rythme n’est pas celui de l’habituel couplet/refrain, il s’agit d’une progression. De façon parfois intangible, des rythmes viennent se rajouter, des voix se superposer aux notes tant et si bien que l’on ne les distingue plus des instruments ; il y a même des accélérations mais tout est fait pour qu’il n’y ait pas de « chansons » ou de « morceaux » ; pas de « blocs ». Un chemin musical simplement.

Le décor est aussi minimaliste que la musique : une scène circulaire avec des marquages au sol s’apparentant aux lignes et pointillés des terrains de sport dans les gymnases, entourée sur sa quasi-totale circonférence par des fils rectilignes tombant du « ciel » (plafond) et reproduisant l’effet d’un rideau de pluie léger.

Les danseurs portent des tenues aux couleurs très pales, proches des couleurs de la terre.

Le début du spectacle est très doux ; presque trop doux. Amoureuse des rythmes et des percussions j’ai du mal à me faire à cette musique aussi linéaire et à cette sobriété dans les couleurs et les mouvements.

Malgré tout le rythme s’intensifie discrètement et certains danseurs changent tout aussi discrètement de tenue accompagnés par des éclairages qui eux aussi changent ; des tons fuschias viennent remplacer les couleurs taupe du début donnant l’impression que la pluie amène la vie, par petites touches, à mesure qu’elle tombe.

Aperçu video du ballet  »Rain »

Si je devais noter un fait marquant dans ce spectacle, de mon point de vue très subjectif de coureuse, ce serait le nombre de pas de course effectués par les danseurs pendant 1h30 ! Ils ne cessent de courir sur des distances assez longues et à une vitesse impressionnante…Qui plus est, leur foulée est magique et tout simplement aérienne. Parfaitement orchestrée autour de la pose de l’avant du pied, j’ai souri en observant ma cousine, danseuse étoile, sur scène et en la voyant courir autant et si vite. Pour avoir quelques fois parlé avec elle de running à l’occasion de rendez-vous familiaux, je constate qu’elle n’a rien à envier aux « runners » - mais après tout, le running est aussi une forme de danse - n’est ce pas finalement le cas de tous les sports, d’autant plus que la tendance du « quantified self » laisse progressivement de la place au « qualified self » ou recherche du bon voire du beau geste, plus que du geste brutement consommateur de kcal ? Place aux images…


RAIN par operadeparis

 

A tous les amateurs de mouvement et d’art, curieux de découvrir jusqu’ou la mise en action du corps peut aller n’hésitez pas à découvrir ce spectacle en vous rendant directement sur le site de l’opéra Garnier : ballet « Rain » d’Anne Teresa de Keersmaeker.

Le sport a ce pouvoir immense de permettre le lien. Les sports collectifs bien sûr fédèrent autour d’un même objectif et mettent en harmonie des compétences diverses ce qui structure le mental et les capacités d’un(e) athlète au profit de son collectif. Fort, très fort qui plus est en cette époque si individualiste où se perfectionner, s’accrocher, travailler pour plus que « juste soi » devient quasiment une prouesse humaine. Puis, les sports individuels eux aussi, d’une autre manière et en particulier en s’inscrivant au cœur de communautés puissantes, ont cette capacité à permettre le dépassement de soi, avec d’autres. De toutes manières, plus le temps passe et plus je réalise que nous ne sommes rien sans les autres ! Alors, nous pouvons parler de dépendance, de manque d’autonomie, bien sûr. C’est tellement plus satisfaisant de pouvoir se targuer d’être auto suffisant et pourtant…quelle tristesse ! Apprendre à devenir meilleur avec et grâce aux autres, je trouve que là est une voie plus réaliste de réalisation de soi.

Dans cette optique de plus en plus illimitée de partage sportif sur ce blog, au-delà même du running et pour peu que ce qui est vécu soit authentique et enrichissant, j’ai eu la chance de découvrir l’opération « tournée d’été » de la FDJ et de choisir ma destination. Pour des raisons essentiellement de timing et de pratique, je fixais mon choix sur l’étape « La Baule » du 21 juillet et décidais de découvrir ce que cette institution gigantesque pouvait bien avoir à offrir aux français sur plus 20 dates. Il se trouve que j’ai été agréablement surprise par l’énergie, l’engouement et le sens artistique compilés pour le plaisir des sens de dizaines de milliers de vacanciers, venus chercher grâce au sport, de doux moments d’humanité dont voici quelques instants volés…

Coucher de soleil sur la plage de Pornichet

 

D’une simple plage à un véritable village

Arrivée la veille sur le site de l’évènement encore vierge de toute installation, je prenais le temps de m’imprégner des lieux et de cet air de vacances difficile à respirer pleinement pour ma part, compte tenu des quelques semaines de travail encore au programme…

Les jeunes débordant d’énergie et insouciants courent, jouent, rient et profitent de leurs moments d’été sacrés ; ceux que l’on attend aussi bien avec impatience qu’ avec parfois un peu de tristesse, à l’idée d’être loin de ses amis plusieurs mois ! Les parents retrouvent amis et famille, refont le monde, parlent de tout et de rien, aspirent le soleil tant attendu, regardent leur progéniture avec fierté et adoptent un rythme que la vie quotidienne ne permet pas…sauf en vacances ! Je vois aussi un certain nombre de personnes âgées, pour certaines encore vaillantes et pour d’autres totalement dépendantes. Dépendantes de ceux qui prennent le temps de leur « montrer la mer », de leur offrir ce cœur à cœur avec le vent marin, la chaleur des rayons et la douceur de l’air. Je retire mes chaussures, marche dans le sable et découvre alors des rampes d’accès aux personnes en fauteuil roulant. Ces rampes si simples et pourtant si utiles permettant aux fauteuils de se rendre jusqu’à l’eau sans subir la contrainte du sable. C’est surprenant, on est assez loin du cliché que l’on aime renvoyer des plages où les touristes s’amassent comme des bœufs et se laissent vivre de façon grégaire. Non vraiment, il y a là un goût de « vacances pour tous » qui annonce l’arrivée des équipes FDJ ; bien décidées à offrir au plus grand nombre un maximum d’animations porteuses de messages comme de plaisir. Après tout, leur mission est simple : redistribuer une partie de leurs revenus pour l’intérêt général tout en insistant fortement et avec pédagogie sur le handicap, l’interdiction du jeu pour les mineurs, la protection des jeunes sur le web, le développement durable, le sport pour tous…

Je me demande bien où la FDJ compte s’installer, ne voyant rien à l’horizon en cette veille de grande date et pourtant…

Village côté plage de l’évènement tournée d’été FDJ à Pornichet

 

Le lendemain matin, en quelques heures une immense scène de spectacle est montée pour le spectacle du soir, un village entier à dominante jaune est visible de loin côté plage et un autre côté terre proposant divers stands sans oublier la mythique caravane FDJ et ses animateurs tonitruants. L’ambiance est là, malgré un début de journée ultra pluvieux, le soleil brille désormais de toutes ses forces. Accueillie par Fréderic, chargé de toutes les relations presses de l’évènement, nous faisons le tour des stands en tout petit comité : une amie, un bloggeur inspirant et inspiré spécialisé sur les thématiques du partenariat d’une part et du marketing émotionnel d’autre part, Fréderic et moi. Le spectacle est varié.

Les vacances (ou l’amour) à la plage offrent souvent de belles rencontres !

 

Du sport, de la solidarité, du soleil (des nanas et des mecs)

Hand Fauteuil

1ere animation sur notre chemin: le hand fauteuil ! Surprenant et enthousiasmant. Le public est invité à se mettre dans la peau des athlètes handisport, à se familiariser aux déplacements en fauteuil et à s’essayer au handball dans ces conditions atypiques. L’atelier rencontre un vif succès: faire du sport avec ou en dépit d’un handicap est un véritable défi physique et mental, les jeunes en particulier aiment l’idée de pouvoir partager cette pratique sportive atypique et mettent du cœur dans leur jeu. Comme quoi, le partage d’expérience loin des stéréotypes de performance fait du bien.

Session de hand fauteuil

Compétitions d’aviron indoor et run and bike solidaire

Nous poursuivons la visite et arrivons sur un stand dédié au fitness indoor. Manque de temps, manque d’espace, difficulté à s’accorder des séances outdoor loin de chez soi pour x raisons, les appareils de home fitness de plus en plus stylés, technos et ludiques sont très tendance. Surtout quand ils rassemblent et challengent un public demandeur de défis. Sur cet espace, 2 stands: un stand d’aviron indoor proposant 4 rameurs Cyclide 2 reliés à une application video projetée sur grand écran et un run and bike proposant 2 vélos de biking et 2 tapis de course Proform, reliés à un compteur de km solidaire. Dans le 1er cas, le public a pour mission de ramer le plus vite et le plus fort possible pour dépasser ses concurrents sur une distance de 2000m. Dans le 2ème, chaque km parcouru par le public est converti en Euro solidaire. A la fin de la tournée, la fondation FDJ s’engage à signer le chèque correspondant et à l’adresser au Secours Populaire pour offrir des licences sportives aux jeunes défavorisés. Cet espace est bondé, les passants font la queue, l’idée de pouvoir bouger pour les autres donne des ailes, même aux plus réfractaires. La pillule du sport passe sous couvert de jeu et de solidarité, belle opé !

Session d’aviron indoor (il en existe même des compétitions internationales, si si !)

Stand de run and bike solidaire avec les tapis de course et vélos Proform, n°1 mondial du home fitness

Sensibilisation au jeu

Bien consciente de son coeur de métier et de ses effets, la Française des Jeux a à coeur d’œuvrer auprès des mineurs pour les sensibiliser au jeu: interdit au moins de 18 ans et en particulier aux paris sportifs, très populaires à tous les ages. L’association “e-enfance” dédiée à la protection des jeunes sur le web (harcèlement sur les réseaux sociaux, contenu illégal, etc.) est présente et anime un stand sympa où les jeunes sont invites à se faire prendre en photo, tout en se laissant briefer sur le sujet. Bien que majeurs et vaccinés, nous adhérons et “jouons le jeu” !

Session photo décalée entre majeurs consentants pour appuyer le message de l’asso « e-enfance » au sujet des risques du jeu pour les mineurs

Zumba by Proform

Après avoir fait le tour du village “terre” et s’être imprégnés de l’ambiance de la caravane FDJ, de canettes de Lipton gracieusement offertes par le sponsor de l’event, nous filons droit vers le village “plage” où une musique endiablée nous appelle. Les choses étant bien faites, une session Zumba by Proform débute au moment où nous arrivons. Il fait terriblement chaud mais on ne peut pas se plaindre, l’été est enfin là ! 2 animatrices montent énergiquement sur un podium et font bouger une large foule de vacanciers sur des musiques incontournables. Le fitness permet d’amener le plus grand nombre à la « forme » sans prononcer le mot « sport » qui peut parfois faire peur. Or quoiqu’on en dise, bouger ne peut que faire du bien, surtout en musique: c’est le moment de laisser parler son corps, les français s’expriment !

 

Les 2 animatrices sont prêtes, tout le monde attend le coup d’envoi musical !

Le show du soir: la FDJ envoie les Watts !

Un peu plus tard le soir, nous sommes conviés au spectacle de la tournée ou plutôt au « show »… Je n’imaginais pas rester toute la durée du spectacle et pourtant, j’ai été captivée - ils sont forts !

 

Tout commence avec une animation de « ni oui ni non » à mourir de rire, menée par un animateur mixant mimiques de Christian Clavier et tonalité de Jean-Luc Reichmann ! Après avoir fait ma snob 2 minutes qui ne marche pas dans les anims populaires, je me détends et je me rends compte que c’est drôle, vraiment drôle ! S’en suit l’arrivée du présentateur Stéphane Jobert de la chaîne NRJ12. Là, on est dans un autre registre, celui des bogoss, de la télé-réalité et des ambiances starlettes. Normal, le groupe en tournée cette année est le trio féminin « The Mess », issu de la dernière saison Pop Stars. Clairement ça n’est pas mon truc…J’avoue avoir adulé les World’s Apart à 12 ans (et aussi les Backstreet Boys!), je conçois que ce show puisse enjouer les coeurs d’une population jeune, mais à presque 30 balais je me contente pour ma part de rire doucement en observant toute la mise en scène déployée. Les 3 nanas du groupe après quelques chansons live intègrent alors un jury et laissent 2 jeunes (pré-sélectionnés sur casting) se produire l’un après l’autre sur scène. Nous sommes en plein concept des « Voix de la chance ». En voyant ces 2 candidats arriver sur scène face à une foule de 10000 personnes je suis sceptique et puis, je les entends chanter, juste et bien et je ravale mes préjugés. Ils sont quand même doués… Le gagnant est défini à l’applaudimètre du public et aux votes du jury, le choix est juste, c’est un bon.

Le gros du show arrive alors, une chanteuse live vient offrir sa voix en accompagnement de gymnastes, danseurs et équilibristes qui me font même penser au cirque du soleil. Le registre est plus populaire, moins artistique que la mythique troupe mais quand même, il y a du niveau.

La soirée se conclue sur un flash mob reproduisant la danse « illiko » ! J’ai mis au vestiaire mon sérieux et prends un malin plaisir à suivre les mouvements de choré de l’animatrice (Madame zumba, le retour) - eh, ho, on est là pour s’amuser quand même…et ça marche, ils sont forts, bis.

 

La journée se termine et je réalise que j’ai passé de vrais bons moments. La FDJ ne se fout pas de la gu…. du public et met les moyens pour que la fête en soit une. Chacun y à droit selon l’endroit, il y a 20 dates sur 20 plages différentes offrant à chaque fois le même dispositif mais avec un public plus ou moins nombreux (record de 30 000 personnes au spectacle sur les plages du sud, selon les organisateurs!). Loin d’imaginer que la giga-institution de la française des jeux offrait aussi de longs instants de gratuité, s’attelait à communiquer largement sur la solidarité dans le sport et sur ses valeurs, j’ai découvert un autre aspect plutôt plaisant d’un géant de l’argent.

On peut dire ce que l’on veut, marketing, comm ou pas, les gens qui y participent prennent un vrai plaisir et ça, ça n’a pas de prix.

 

 

 

Si les athlètes de haut niveau font vibrer un large pan de nos populations, plus fortement encore lors de rassemblements forts comme les Jeux Olympiques ou les Coupes du Monde, il n’en demeure pas moins qu’hormis quelques passionnés convertis au sport (22% de pratiquants réguliers en France et 3% de compétiteurs amateurs) nombreux sont ceux qui restent abonnés à la sédentarité. Loin de vouloir culpabiliser ces personnes en manque de temps, de moyens, d’envie, l’assureur Assu2000 a souhaité passer de la sensibilisation à l’action, comme l’a précisé Nicolas Sailly, responsable de la communication au cours de la conférence de presse du Jeudi 13 mars après-midi à Paris. Baptisée « Fit Challenge », cette démarche a pour vocation d’offrir un accès au sport pour tous et ce dans toute la France de mars à septembre 2014. Qui dit sport pour tous ne dit pas sport au rabais. 9 anciens athlètes de très haut niveau se sont associés à cette évangélisation sportive pour crédibiliser l’initiative et doter chaque séance d’un niveau de qualité certain. En guise d’inauguration de cette tournée sport santé, un pool restreint de journalistes et bloggeurs était convié sur la piste du stade Charlety pour le lancement officiel du challenge. Retour sur une après-midi aussi riche que la tenue d’un blog le permet, faite d’échanges et de rencontres tout autant que de burpees et de pompes. Bientôt ce sera votre tour…