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Invitée au lancement presse de la nouvelle Nike Air Zoom Pegasus 31 de son nom intégral, je me suis attardée sur la démarche de communication de la marque, sa vision innovante, sa cible et sa technologie. Habituée et convertie au zero drop depuis plus de 6 mois, il m’est très difficile de revenir en arrière. Pour autant, découvrir les nouveaux modèles de running ou trail du marché me passionne toujours autant. Quelle tendance design suit la marque ? Quel langage utilise-t-elle ? Comment cerne-t-elle l’évolution des besoins de ses utilisateurs ? (Comment) y-répond-t-elle ?

La nouvelle Pegasus 31 est en ce qui me concerne d’ores et déjà devenue une chaussure confort très « lifestyle », autrement dit à usage quotidien. Pour ce qui est du running même, je la perçois comme une chaussure pour footings de recup ou sorties plus longues. VMA et compétitions courtes distances exclues pour ce qui est de ma pratique très personnelle, même si Nike la décrit comme « conçue pour l’entraînement et la compétition, idéale pour des fractionnés sur piste, sur route ou en nature ».

Plus je cours, plus je m’oriente vers des chaussures flexibles, légères, réactives, qui offrent une expérience proprioceptive entière et une sensation fine du « terrain ». Même au sein de la marque Altra qui m’accompagne sur toutes mes sorties et courses, je préfère de loin les modèles « minimalisés » (et non minimalistes…) de la gamme, optant plutôt pour la restitution d’énergie quitte à perdre en amorti (et pas forcément en confort).

Malgré cette perception personnelle, la Pegasus 31 ou « Peg » pour les intimes est un produit design, tonique, fruit de multiples améliorations au cours du temps et fondé sur un discours qui se tient. En voici l’essentiel.

Nike Pegasus, aux origines

Antoine, formateur « ekin » (« Nike » à l’envers) rappelle le statut emblématique de la Pégasus, modèle originel de la marque à virgule ayant bénéficié de multiples améliorations depuis ses débuts. Parmi ces améliorations, Antoine cite un ajustement en légèreté et une optimisation de l’empeigne.

Initialement designée par un certain Mark Parker aujourd’hui PDG de Nike, la Peg est quoiqu’il en soit caractérisée par son système d’amorti composé d’air encapsulé. Sa semelle gaufrée ou « waffle » est également typique et son « last » (moule en bois utilisé pour construire la chaussure) a été conçu différemment pour l’homme et la femme, dans le but de prendre en compte les différences morphologiques évidentes de nos pieds respectifs.

Si la Nike Free répond aux attentes des runners exigents, adeptes de foulée efficiente et de proprioception, la Lunar Glide 5 est citée par la marque comme une référence en matière de stabilité et la Pegasus 31 comme la chaussure universelle de référence.

Nike balaie ainsi différents besoins runningstiques et différentes approches du terrain.

Qu’en est-il du portrait technique complet de la Peg 31 ? Que nous apporte-t-elle ? Est-elle faite pour vous ?

Pegasus 31: nouvelles caractéristiques

Caractéristiques essentielles

Poids: 300g

Drop: 10mm (versus 12mm sur le modèle Pegasus 30)

Mesh: sans coutures ou « seemless » - zone de ventilation privilégiée de part et d’autre du pied.

Coque talonnière interne: pour un maintien du talon lors de l’impact

Unité « Zoom Air »: à l’arrière du pied pour un amorti optimal.

Semelle extérieure: gaufrée en caoutchouc recyclé pour une adhérence garantie.

La Pegasus 31 en images

L’une des revendications essentielles de la Pegasus 31 est sa flexibilité à plusieurs niveaux de la semelle extérieure pour facilité la transition: talon/ medio-pied/ avant-pied. Les images ci-dessous illustrent ces différents niveaux de flexibilité.

Flexibilité au milieu du pied.

Flexibilité à l’avant du pied.

 

Flexibilité à l’avant du pied pour un décrochage souple.

Profil coureur/coureuse conseillé par Nike

L’avis de la marque

Soutenus par la présence de Christèle Daunay et Bob Tahri tous deux équipés de la Pegasus 31, le staff Nike recommande l’utilisation de son nouveau modèle aux coureurs universels, entre 60 et 80kg, ayant un pied relativement fin.

Les terrains de jeu préconisés sont aussi bien sur route que sur chemin et les conditions d’usage conseillées touchent aussi bien à l’entraînement qu’à la compétition.

 

 

Photo très sympathique en compagnie de Christèle Daunay: championne d’Europe 2014 de marathon et Bob Tahri, champion international de demi-fond et de 3000m steeple.

Mon avis

Le drop de la Pegasus 31 est certes moins élevé que sa prédécesseuse la « 30″ mais je trouve que 10mm reste trop élevé. S’il n’est pas question de mettre tout le monde au zero drop, il n’en demeure pas moins que nous sommes nés sur des pieds plats et qu’à force de mettre de l’amorti et du drop partout, la chaussure se met à travailler plus que le pied lui même. Sans même parler de perte de « feeling » (le pied est tellement protégé, entouré, soutenu qu’il ne sent plus grand chose du terrain et de ses appuis) il s’agit tout simplement de bon sens. Nous ne sommes pas nés sur des talons, pourquoi en mettre lorsque nous courrons ? Par ailleurs, revendiquer une meilleure transition talon/medio/avant pied implique qu’une attaque du sol par le talon est admise. Or, si de nombreux coureurs se sont mis à courir ainsi, ça n’est pas une raison pour les y encourager en rajoutant toujours plus de soutien sur cette zone du pied. L’idéal étant de travailler sur une attaque medio-pied, comme le font naturellement les enfants qui courent (si vous prenez le temps de les observer), avant d’avoir vu leur foulée modifiée par le port de chaussures les déviant de leur posture naturelle de marche et de course.

Je maintiens donc mon avis d’une chaussure stylée et confortable pour la marche ou la course à allure modérée. Pour autant je n’envisage pas de mettre des Pegasus pour faire de la vitesse. Les séances de fractionné sont l’occasion parfaite d’accroître toutes formes de sensations de course. Trop d’amorti tue le feeling; trop de drop tue la posture et trop de renfort prive le pied du travail qu’il devrait faire à chaque entraînement pour se renforcer et protéger le reste du corps.

Après avoir sondé plusieurs lecteurs, ce modèle reste malgré tout apprécié par le plus grand nombre et même par certains coachs qui y voient un intérêt particulier pour des séances de crossfit, exigeantes en matière d’impact et d’appuis, statiques ou dynamique. Sur ce point, je suis 100% d’accord.

Et vous ?

La Nike Pegasus 31…

Plaira à ceux qui:

- Sont des fans invétérés du design Nike

- Aiment éperdument les couleurs flashs

- Ressentent un plaisir non dissimulé à observer les regards mi-amoureux/ mi-envieux des autres runners croisés lors de leurs sorties running, les yeux rivés sur vos nouvelles Pegs (testé et approuvé autour du très chic canal du Parc de Versailles !)

- Ont des pieds plutôt étroits et ne sont pas des inconditionnels de la « large toe-box »

- Aiment courir avec du drop (Rappel: 10mm sur la Pegasus) ie avec une différence de hauteur entre l’arrière (plus élevée) et l’avant du pied (moins élevée)

- Ne peuvent se passer d’amorti et privilégient le confort et le maintien au « feeling terrain » ou à la proprioception

Plaira moins à ceux qui:

- Sont indifférent à la tendance flashy de certaines marques de running voire préfèrent la sobriété.

- Aiment les chaussures à faible drop, favorisant une posture plus proche de la course « pieds nus ».

- Sont convertis aux chaussures à « large toe box » et préfèrent donner un maximum d’espace à leurs orteils pour maximiser leurs appuis.

- N’aiment pas avoir un amorti trop renforcé en particulier au niveau du talon.

- Sont des adeptes de la proprioception et privilégient des sensations « terrain » plus prononcées ie faire travailler l’ensemble de leur pied/voute plantaire plutôt que d’être protégés par une chaussure renforcée.

N’hésitez pas à commenter cet article sans détours et à donner votre avis sur ce modèle. Je n’ai pour ma part qu’une hâte: tester la Nike Free qui je pense répondra plus à mes besoins de runneuse très… »naturelle » ;)

Où puisez-vous votre énergie ?

Les mots sont proches: dans les deux cas il est question d’énergie, cette énergie que le sportif travaille à préserver et à développer mais là est bien le danger. L’énergie ne fait pas tout. Il ne suffit pas de se « booster » au maximum pour éviter de ressentir des signaux corporels pertinents, signes d’un repos nécessaire et demandeurs d’une meilleure écoute de soi. L’énergie est un flux qui s’entretient quotidiennement, par un sommeil minimum, par une bonne alimentation, une hydratation régulière et un entraînement bien dosé. Tout ce qui est excessif dans un sens ou dans l’autre ne peut être profitable au bout du compte. On ne prend pas des « shots » d’énergie pour oublier que l’on n’en n’a pas assez.

Or, des deux types de boissons: énergétiques et énergisantes, l’une remplit un rôle juste et adapté aux besoins des sportifs, l’autre le rôle parfaitement inverse.

Focus sur les mots: soyons clairs !

BOISSON ENERGETIQUE: également appelée « Boisson de l’Effort et de l’Apport Glucidique » (BEAG pour les intimes), cette catégorie de boisson est formulée pour fournir au sportif tout ce dont il peut avoir besoin pendant son effort. En bref: de l’eau, des sucres et des minéraux. Ce type de boisson est adapté à la pratique du sport même s’il existe des recettes différentes sur le marché.

BOISSON ENERGISANTE: incarnées par les Red Bull, Dark Dog, Monster ou autres « energy drinks »…cette catégorie de boissons n’est pas du tout adaptée à la pratique du sport et s’avère même radicalement dangereuse d’après une étude très récente de la société française de nutrition du sport. Généralement composées de fortes doses de café, de sucre et d’additifs parfaitement inutiles au sportif voire incapacitants pour sa pratique, ces boissons sont plus que déconseillées pendant l’effort, même si les marques sus-citées s’avèrent être de gros sponsors de certaines courses et parviennent (malheureusement) à trouver une place sur vos ravitaillements.

Approfondissons: BEAG versus « energy drink » - intérêts versus dangers

La composition des boissons énergétiques

Les boissons énergétiques du marché sont majoritairement isotoniques. Cela signifie que leur concentration est identique à celle du sang (« iso »: égal) afin de permettre un apport optimal à la fois en eau et en substrats énergétiques vers les cellules.

Une boisson hypertonique est quant à elle plus concentrée que le sang et provoque une fuite d’eau du sang vers les intestins au détriment de l’absorption des nutriments vers le sang. La vidange gastrique est largement rallongée et l’effet recherché d’approvisionnement rapide des cellules en sucre n’est pas atteint. Cela n’est donc pas une bonne stratégie.

A l’inverse, une boisson hypotonique est moins concentrée que le sang ce qui permet essentiellement de capitaliser sur un transfert d’eau efficace vers les cellule donc de contribuer à leur réhydratation. Ce type de boisson est conseillé en cas de chaleur.

BILAN iso/hypo/hyper-tonie: Plus il fait chaud, plus il est conseillé de miser sur la réhydratation donc de ne pas trop concentrer sa boisson en sucre. En revanche plus il fait froid, plus il est intéressant de viser une concentration plus importante (ne pas dépasser l’isotonie) pour maximiser l’apport en nutriments.

CONCRÈTEMENT: Une bonne boisson de l’effort doit contenir entre 30 et 100g de glucides par Litre. Les glucides englobent tous les sucres combinés dans une même boisson (glucose, fructose, saccharose, maltodextrines, sucre de glucose, …). Attention tous les sucres n’ont pas les mêmes effets et ne doivent donc pas être considérés dans les mêmes proportions. A titre indicatif:

  • Saccharose (sucre de table combinant fructose et glucose): maximum 100 g/L
  • Fructose (présent dans le miel, le jus de raisin, le jus de pomme,…): maximum 35 g/L
  • Glucose: maximum 55 g/L
  • Quant au sodium (contenu dans le sel de table): maximum 1100 mg/L

Source: Dr Pieters Serge - Diététicien du Sport - DUNS 2007-2008

Les dangers des boissons énergisantes

Les boissons énergisantes dont le marketing et la publicité vantent les mérites auprès des sportifs s’avèrent être une vraie source d’ennui. Evitez les à tout prix mais avant, faisons le point sur leurs méfaits pour ne pas « s’opposer sans savoir ».

La Société Française de Nutrition et du Sport a émis un rapport en janvier 2013 (à consulter dans son intégralité ici), explicitant les précautions à prendre vis à vis des boissons énergétiques en raison des risques suivants:

  • Risque de déshydratation accentuée, consécutif à l’hyper osmolarité et à la présence de certaines molécules, pouvant augmenter le risque de blessures sportives.
  • Fuite minérale potentiellement augmentée des calcium, magnésium, et potassium, représentant un facteur de risque de trouble du rythme cardiaque.
  • Risque de tachycardie dû à la présence de caféine. Troubles du rythme cardiaque à l’effort, en particulier chez les personnes prédisposées.
  • Apport glucidique inadapté à l’effort.
  • Acidité (pH bas) et concentration en sucres très élevées faisant courir le risque de troubles digestifs et nuisant à l’adaptation métabolique à l’effort.
  • Risque d’hypoglycémie réactionnelle dans certaines conditions d’utilisation.

 

La boisson qui vous convient le mieux…?

N’est pas forcément celle qui se vend le mieux:

Aucune boisson du marché ne peut prétendre convenir à tout le monde. Les sensibilités des sportifs sont très variées. Certains coureurs sont sujets à des hypoglycémies réactionnelles et ne peuvent consommer de produits trop concentrés en sucre (gels notamment), d’autres ont des troubles digestifs en cas d’ingestion un peu trop importante de fructose, d’autres encore perdent plus de minéraux au cours de l’effort. Il ne s’agit donc pas de trouver une boisson mais VOTRE boisson et cette trouvaille passe par l’inéluctable test à l’entraînement ! Si vous aimez l’aventure vous pouvez inaugurer un mix ou un gel le jour J mais….je ne pense pas que ce soit un risque à prendre. Ménagez votre organisme et donnez lui ce qui lui convient le mieux. Vos entraînements vous permettront de mieux connaitre vos capacités physiques certes mais vos besoins nutritionnels seront tout aussi importants.

Dépendra de multiples facteurs:

Le goût est très important, il n’est pas question d’avaler une boisson avec le même engouement qu’un médicament ! Votre effort mérite bien un réconfort hydrique ! Testez donc plusieurs produits et ne cherchez pas à aimer ceux qui ne vous plaisent pas, même s’il s’agit d’une « grande marque ».

Le prix du produit est également non négligeable. Pour peu que la fonction de base de la boisson soit remplie, à savoir vous réhydrater, vous fournir du sucre et des minéraux en ayant un goût sympa, nul besoin d’acheter les produits les plus chers.

L’emballage de la boisson peut également intervenir: est-ce un mix à mélanger avec de l’eau vous même ? est-ce une boisson prête à boire dans un bidon prêt à l’emploi ? la prise en mains de ce bidon est elle facile en courant ? son ouverture est elle gênante ou pratique ? A évaluer au gré de vos essais.

Le volume du bidon doit être considéré: on ne court pas 5km, 10km, un semi ou un marathon avec les mêmes ressources. Idem, selon la température le volume devra être pris en compte. Je me rappelle personnellement avoir bu moins d’1,5L sur l’intégralité des 33km de l’Eco-trail 2013 (température basse) versus près d’1L sur le semi de Barcelone pourtant sans dénivelé (env. 13°C) et parfois jusqu’à 600 mL (2 bidons de 300 mL avec remplissage en eau au ravitaillement 5km) sur un 10km.

N’hésitez pas à commenter cet article en faisant part d’expériences positives ou négatives que vous avez pu avoir avec toutes sortes de boissons, pendant un entraînement ou pendant une course. La multiplicité de coureurs que vous êtes est une source d’information intéressante pour les lecteurs de ce blog qui grâce à vous, éviteront peut-être quelques erreurs ou au contraire trouveront plus facilement les boissons qui leur conviennent.

 
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