Bienvenue dans la zone lounge des fans de running ! Dès lors que vous découvrirez ce blog et sa communauté, les vibes divines du sport ne vous quitteront plus !

All posts in Rendez-vous sportifs

9 jours pour 200km: faisable mais (très) challenging

Certains diront que « préparer le GR20 c’est déjà partir », en effet ! Il y a l’envie de se lancer et puis, il y a le fait de réellement se lancer et c’est en soi une aventure. Trouver le/la co-équipière d’aventure (à moins de vouloir partir seul(e)), réserver les billets d’avion, consulter les experts et discerner leurs avis (pas toujours convergents) pour choisir le bon matériel, trouver puis acquérir ce matériel, faire un plan nutritionnel global pour décider quoi amener et quoi acheter sur place, découper les 16 étapes pour les caser dans 9 jours de marche (certains chercheront à parcourir l’intégralité du GR20 en bien moins de temps encore, d’autre en 10 à 15 jours), identifier les points d’eau et points d’intérêt pour se mettre dans le bain, etc. C’est un projet à part entière et un beau projet ! Le genre d’aventure de laquelle bon nombre sortent en disant « yes ! je l’ai faite ! » - en ce qui me concerne, je serai accompagnée d’Audrey, lectrice du blog Hotsteppers rencontrée en live au cours du 1er run/apero parisien organisé au Bois de Boulogne dans le cadre des sorties Hotsteppers et embarquée en peu de temps dans l’aventure ! Nous avons pour défi de parcourir les près de 200km du Nord au Sud de la Corse en 9 jours (et en s’amusant !). Nous y allons humblement mais très motivées et bien préparées. L’une et l’autre sportives régulières: running et crossfit pour Audrey, running et cours cardio en salle pour moi qui plus est en pleine prepa marathon cet été, nous savons que notre plan est possible mais qu’il ne sera pas simple. En même temps, les lecteurs de ce blog sont bien placés pour savoir que le plaisir n’est que décuplé par l’amplitude de l’effort et du dépassement ! Notre roadmap est désormais établie. Focus sur le contenu prévisionnel jour après jour de ces drôles de vacances…

Roadmap (prévisionnel) jour après jour…

Pour atteindre notre objectif, nous devrons doubler les étapes. Chaque jour sera donc fait d’un départ très matinal, d’un break en refuge à la mi-journée puis d’une nuit en refuge en fin de journée. Le GR20 comporte 16 étapes, voici notre plan:

Vue à grande échelle de notre projet Nord-Sud…

J1 - Samedi 10 août - Vol Paris - Calvi puis étape 1: Calenzana - Ortu di u Piobbu

Départ de Paris: 7h25 - Arrivée à Calvi: 9h00

Transfert direct en taxi vers le départ du sentier Nord, à Calenzana.

Nombre d’heures de marche prévues pour l’étape 1: 6h30

D+/D-: 1360m/60m

Nuit en refuge: Ortu di u Piobbu

J2 - Dimanche 11 août - Ortu di u Piobbu - Carozzu - Ascu Stagnu

Nombre d’heures de marche prévues pour les étapes 2 et 3: 7h (étape 2) + 6h10 (étape 3) = 13h10

D+/D-: 1570m/1557m

Nuit en refuge: Ascu Stagnu

Challenge/difficultés/points particuliers: il faut se munir de suffisamment d’eau pour atteindre la 1ère source de Leccia Rossa au cours de l’étape 2 (7h). Le refuge d’Ascu Stagnu est une ancienne station de ski connue pour proposer des lit individuels (un luxe sur le GR20!) et ainsi favoriser une bonne nuit de récup’.

J3 - Lundi 12 août - Ascu Stagnu - Tighiettu - Ciottulu di Mori

Nombre d’heures de marche prévues pour les étapes 4 et 5: 6h (étape 4) + 4h (étape 5) = 10h

D+/D-: 1680m/880m

Nuit en refuge: Ciottulu di Mori

Challenge/difficultés/points particuliers: Aucune eau potable sur tout l’étape 4 bien connue de par son alias « le cirque de la solitude ». Il faudra donc partir tôt et partir avec un maximum de réserves (2 à 3L/personne). Il s’agit d’une épreuve souvent redoutée et mythique du GR20 de par son terrain accidenté, son caractère technique et son paysage monolithique de pierres esseulantes…Une baignade dans les vasques naturelles du Viru lors de l’étape 5 nous offrira certainement un moment de détente divin… !

J4 - Mardi 13 août - Ciottulu di Mori - Manganu - Petra Piana

Nombre d’heures de marche prévues pour les étapes 6 et 7: 8h (étape 6) + 6h30 (étape 7) = 14h30

D+/D-: 1500m/1650m

Nuit en refuge: Petra Piana

Challenge/difficultés/points particuliers: une seule source d’eau sur l’étape 7 qui par ailleurs englobe à elle seule le passage le plus élevé du GR20 à plus de 2200m via la brèche de Capitellu. Une vue imprenable nous sera offerte sur les lacs de Melu et de Capitellu, parait-il, j’ai hâte.

J5 - Mercredi 14 août - Petra Piana - L’Onda - Vizzavona

Nombre d’heures de marche prévues pour les étapes 8 et 9: 4h (étape 8) + 6h30 (étape 9) = 10h30

D+/D-: 1700m/1200m

Nuit en refuge: Vizzavona

Challenge/difficultés/points particuliers: pas d’eau (potable) tout au long de l’étape 8 mais de nombreuses vasques naturelles offrant des baignades délicieuses ! Cette étape contient par ailleurs 2 variantes: par les crêtes ou par la vallée, nous ne sommes pas encore décidées…L’arrivée à Vizzavona sera alors comme une 1ère victoire. Ami-parcours, cette première « ville » nous remettra en contact avec de vrais éléments de civilisation, sonnant le glas d’une « portion nord » des plus techniques et ouvrant la voie, après une vraie nuit de recup, sur la « portion sud » beaucoup plus roulante.

J6 - Jeudi 15 août - Vizzavona - Capannelle - Prati

Nombre d’heures de marche prévues pour les étapes 10 et 11: 5h15 (étape 10) + 6h10 (étape 11) = 11h25

D+/D-: 1790m/824m

Nuit en refuge: Prati

Challenge/difficultés/points particuliers: un panorama sur toutes les îles de l’archipel toscan est au programme sur l’étape 11…

J7 - Vendredi 16 août - Prati - Usciolu - Matalza

Nombre d’heures de marche prévues pour les étapes 12 et 13: 5h45 (étape 12) + 4h25 (étape 13) = 10h10

D+/D-: 1100m/1390m

Nuit en refuge: Matalza

Challenge/difficultés/points particuliers: des pentes rocheuses assez raides marquant cette étape 12 du qualificatif « difficile’. Une rude montée annoncée comme « impressionnante » sur l’étape 13.

J8 - Samedi 17 août - Matalza - Asinau - Paliri

Nombre d’heures de marche prévues pour les étapes 14 et 15: 4h15 (étape 14) + 7h (étape 15) = 11h15

D+/D-: 1090m/1460m

Nuit en refuge: Paliri

Challenge/difficultés/points particuliers: étape toute en montée mais sans grande difficulté. Un environnement plus riche en végétation que le nord du pays marquant bien la diversité du parcours pris dans son intégralité.

J9 - Dimanche 18 août - Paliri - Conca

Nombre d’heures de marche prévues pour l’étape 16: 5h

D+/D-: 160m/970m

Dernier jour de marche vers l’aboutissement de notre périple…

Transfert direct vers Figari

Nuit à l’hôtel ! Figari.

J10 - Lundi 19 août - Vol Figari - Paris

Notre avion prévu dans l’après-midi nous ramènera en terre parisienne après 10 jours de dépaysement, de déconnexion et de dépassement physique. Nous en reviendrons sûrement fatiguées mais émerveillées…

Quelques mots à vous dire…

Audrey…se lance dans l’aventure pour:

Le dépassement de soi, la fierté de faire quelquechose qui sorte de l’ordinaire. Si elle y arrive, Audrey souhaite doucement fermer le caquet des gens qui s’évertuent à la démoraliser alors qu’elle n’est pas encore partie ou simplement, qui n’y connaissent rien !

Ce qu’elle en attend: des quadriceps en béton, un bronzage de folie, la découverte de paysages merveilleux, des nuits à la Pékin express avec des gens qu’elle ne connait pas, des rencontres étranges avec les cochons sauvages, des repas gastronomiques…Un défi personnel, physique et mental… un bon prolongement de son ascension du Toubkal (Maroc - 4167m) de juin 2013. Audrey aime être aux endroits où l’on ne l’attend pas !

Pour finir, Audrey cite une rencontre avec un binôme de choc (NDLR: il me semble que l’on parle de moi là ?! Merci !), même esprit, même envie de dépassement, même philosophie de vie !

Je (Marie)…me lance dans l’aventure pour:

Les cochons sauvages, sans hésitation ! Non, plus sérieusement (quoique, quoique…), je suis avide de nature, de grands espaces, de voyages, de nouveaux défis, il n’y a rien de nouveau pour ça. Pourquoi le GR20 plus spécifiquement ? Cela fait 28 ans que je passe une partie de mes vacances dans le Var et que je rêve de la Corse. Un peu plus récemment j’ai eu envie de concilier mes délires sportifs avec ce magnifique endroit mais faute de trouver les bons accompagnateurs, j’ai renoncé. Cette année, suite à plusieurs changements personnels dont la décision de quitter mon boulot, j’ai choisi de partir coûte que coûte, que l’on me suive ou non. Il se trouve qu’entre temps j’ai eu la chance de croiser Audrey et sa motivation; notre envie de partir s’est concrétisée ultra-vite. Ça change de ceux qui mettent 150 ans à se décider et qui vous plantent à la dernière minute ! Ce GR20 est donc le synonyme d’un « je ne maitrise pas tout mais j’y vais » et bien sûr d’une avidité de magnifiques paysages, de dépaysement et de bonheur du réconfort après l’effort ! Je compte photographier, filmer, écrire autant que possible pendant ce voyage, malgré l’intensité de nos journées et en restituer l’essentiel, à ma façon, à notre retour. Nous espérons y arriver mais sommes bien conscientes de la difficulté du programme. N’en déplaise aux mauvaises langues, laissez-nous au moins essayer…

Merci pour votre lecture fidèle, merci aux quelques marques qui m’ont généreusement fourni du matériel de qualité: Quechua (duvet et sac); l’agence de RP BernasCOM (produits Powerbar, lampe frontale Silva, Boussole Silva); merci à ceux qui nous ont conseillées pour découper ces 180km au mieux: Jérémy Vaucher (voir son site dédié au GR20), Greg de Trail Session pour le matos; merci à ceux qui pensent que nous y allons arriver et à très vite pour des clichés sensationnels de « Audrey piquenique avec un cochon sauvage » ou « Marie se baigne nue dans un vasque naturel » (quoique.)

Mais qui sont les « girls on fire » ?

Elles sont 3, elles sont différentes de par leur âge, leur situation personnelle, leur caractère, leurs forces et leurs faiblesses, mais elles ont en ligne de mire un même objectif, un objectif qui les réunit intensément depuis plusieurs mois et qui probablement, si elles l’atteignent, ne les séparera jamais ! Cet objectif est l’une des compétitions internationales bien connues parmi les quelques événements 100%féminins florissants ces dernières années (Rallye Aïcha des Gazelles, Trophée rose des Sables, Trophée rose des Andes, etc.): le Raid Amazone 2013 ! Cette année, ce raid multisport: course à pieds, VTT, canoë, course d’orientation,… aura lieu en Malaisie, un pays merveilleux qui saura éprouver les 80 équipes féminines sélectionnées autant qu’il saura les ravir.

Le raid Amazone 2013 aura lieu en Malaisie du 19 au 28 novembre

Pour faire partie de l’événement ? Un seul objectif: rassembler les 11 000 Eur de fonds de sponsoring nécessaires pour couvrir l’ensemble des frais inhérents à l’aventure. Aline, Coralie et Jeanne se dévoilent aujourd’hui sur le blog Hotsteppers qui s’attache particulièrement à tous ceux qui ont un tempérament sincère et passionné, à tous ceux à qui le sport sous toutes ses formes fait « quelquechose » et souvent même « beaucoup de choses » ! Cap sur les « girls on fire » et cap sur la Malaisie pour voyager le temps d’article auprès de ce trio féminin qui en veut !

Avant de poursuivre, asseyez vous sur votre siège, mettez vos écouteurs si vous êtes dans un lieu public, sit back and relax, regardez la video que voici…

Aline, Coralie, Jeanne: portrait de 3 filles « en feu » !

Aline: la fonceuse, 30 ans - Responsable marketing

Son surnom: Linette, comme dans Desperate Housewives, Aline est la working girl du groupe !

Ses sports de prédilection: le ski, snowboard, squash, les sports en salle. Le basket pendant 10 ans en club et competition. [NDLR: rien que ça !]

Ses Forces: le mental, l’énergie, la bonne humeur. Aline est la fonceuse du groupe !

Ses Faiblesses: jongler entre ses engagements professionnels qui lui prennent un temps fou et les entraînements sportifs. [NDLR: c'est le dilemme de beaucoup de femmes engagés]

Sa Motivation pour le raid Amazone 2013: se dépasser, aller au bout d’elle même, vivre l’aventure. C’est pour elle une véritable expérience de vie d’espérer pouvoir vivre ce moment fort à trois et de donner à d’autres femmes par la suite, l’envie d’en faire autant.

 

Coralie: l’écolo, 43 ans - Directrice Achats

Son surnom: Mam’s car mère de 3 enfants de 8, 13 et 15 ans !

Ses sports de prédilection: jeune, son sport était la natation: entraînements la semaine, compètes le week-end. Parallèlement, une passion pour la montagne est née, concrétisée par la rencontre d’un haut-savoyard qui deviendra son doux mari ! Aujourd’hui, Coralie est fana de trail: effort, rencontres, 0 routine, course et nature en même temps… [NDLR: les Hotsteppers t'ont comprise Coralie !]

Ses Forces: ne pas avoir de freins… progresser depuis deux ans, stimulée par la performance et l’envie de se challenger, en dépit de ses obligations multiples de femme et de mère !

Ses Faiblesses: ne pas toujours bien évaluer son juste niveau et se lancer des défis trop ambitieux, parfois sources de déceptions face à des résultats pas toujours à la hauteur mais ça n’est avant « qu’une question d’ego » !

Sa motivation pour le raid Amazone: pour le coté « raid » , parce qu’il est question de multiples sports en nature et de découverte d’un autre pays via un challenge respectueux de l’environnement. Aussi pour le côté « amazone » parceque cela a du sens de donner de la place aux femmes dans le sport. « Quand on se retrouve en compet avec les 50 premières places occupées par des hommes : c’est injuste! »

Jeanne: l’aventurière, 31 ans - Chef de marché BtoB

Son surnom: Jane !

Ses sports de prédilection: depuis 10/12 ans, le running, l’équitation, le tennis, la rando et plus récemment deux nouvelles passions suite à un séjour en Martinique : le windsurf et la plongée. Une autre passion perso: les danses latines, salsa, zouk…[NDLR: la Hotsteppeuse que je suis adhère ! car quand je ne cours pas, je danse !]

Ses Forces: persévérante et avide de compétition ! Le gout de l’aventure humaine la motive avant tout. Volontaire, Jeanne a Foi dans les belles choses de la vie, les gens qui la portent dans ses combats.

Ses Faiblesses: au niveau sportif, Jeanne s’estime être « une femme comme les autres, une joggeuse du dimanche ». Elle adore le sport mais sent que physiquement ce projet lui en demande déjà beaucoup et qu’elle va devoir puiser dans ses réserves…[NDLR: nous sommes toutes des "femmes comme les autres" mais...différente à notre manière et, c'est cette manière qui fait que l'on avance !]

Sa motivation pour le raid Amazone: au départ Jeanne faisait du sport pour garder la ligne, la forme. Puis, pour le mental, pour les rencontres que le sport apporte. C’est un univers sain dans lequel grandissent esprit d’équipe et partage, enthousiasme, satisfaction et estime de soi. C’est son père qui lui a donné le gout du sport petite et aujourd’hui Jeanne croit en l’expérience du Raid comme un vecteur de valeurs sportives et d’exemple auprès des femmes de tout niveau…

A télécharger !

Vous voulez les soutenir ? les aider à finaliser leur budget ? leur apporter une corde de plus à leur arc ? Vous pouvez d’ores et déjà télécharger leur dossier de presse et rejoindre leur page FB:

Dossier de Presse RAID AMAZONE 2013 Les Girls On Fire Casaque

Page FB de l’équipe des Girls on Fire

Les Cercles de la Forme: la chaîne privée de salles de sport pour afficionados

Exclusivement parisiennes, les salles des Cercles de la Forme créées par un couple glam’ de sportifs avérés: Bertrand et Sandrine Bonelli, ont pour vocation d’offrir un panel d’activités sportives ultra-complètes en un même lieu. Peu pratiquante du sport indoor avant d’être confrontée aux soirées sombres et froides du dernier hiver, j’avoue avoir trouvé en ces lieux de quoi attendre les beaux jours ou même, compléter ma pratique par des activités que je suis incapable de réaliser seule. Déjà présents à St Lazare, République, Bastille, Lecourbe, Maillot, Ornano et Bolivar, les Cercles de la Forme investissaient il y a quelques semaines un nouvel espace de 1500m2 rue du Faubourg St Antoine. Retour sur une soirée d’inauguration festive et convaincante.

1500m2 très « feng-shui » pour développer ses capacités physiques

Un accueil en bonne et dûe forme

Arrivée directement de Lille avec mon éternelle valise, je suis accueillie dans un espace frais et lumineux - une première fois par les membres de l’équipe des Cercles de la Forme, une deuxième fois par Elodie et Karine de l’Agence de Relations Presse BernasCOM, à l’origine de ce rassemblement journalistico-sportif. La soirée à proprement parler n’a pas encore commencé; Elodie me propose une visite de l’espace après quoi je serai confiée à un coach très pro et patient qui me fera essayer tout un panel de machines dont j’ignorais l’existence.

En pleine souffrance musculaire sous le regard bienveillant de mon coach ! Le Kinesis, c’est comme les Pilates: de l’exterieur ça n’est pas impressionnant mais de l’intérieur….c’est dur !

Mon coach du soir m’explique le fonctionnement des écrans de chaque machine donnant accès à Internet, à des chaines télé, à ses stats, etc.

Un espace par objectifs sportifs

La salle est répartie en « espaces ». Non seulement cela rend le « voyage » plus simple d’une machine à une autre mais cela permet surtout de clarifier ses objectifs et de bien comprendre qu’un « travail physique » peut vouloir dire beaucoup de choses à la fois. S’il y a une recommandation que je donnerais en ce qui concerne le travail en salle, c’est bien de faire appel à un pro et de se laisser conseiller. Mon coach du soir m’expliquait que chaque abonnement donnait droit à un plan d’entrainement selon objectifs avec la possibilité d’effectuer quelques ajustements intermédiaires selon les ressentis.

Cela présente plusieurs avantages:

- les machines sont tellement nombreuses qu’une connaissance très partielle de leurs fonctionnalités fait perdre de la valeur ajoutée à son abonnement - ne pas solliciter les conseils de l’un des coachs présents serait très dommage,

- le fait de ne réaliser que les mouvements connus ne permet pas un travail en profondeur et surtout global qui est tout l’intérêt de ce type de salles complètes où absolument tout peut être travaillé - ne pas hésiter à préciser ses objectifs: gagner en force au tennis ? perdre du poids ? améliorer son cardio ? maintenir son équilibre et sa souplesse pour un senior ? renforcer ses muscles pour un ado ? prévenir les maux de dos ? renforcer ses abdos pour gagner en efficacité en course à pieds ? etc.

Illustration des « espaces »: Kinesis, Abdos, et un peu plus loin: Cardio, Muscu…

Une déco fresh

En termes de déco, la salle est fraîche au sens propre et figuré. Les très nombreux miroirs accentuent encore l’espace déjà significatif et les murs de pierre sur lesquels s’écoulent de minces filet d’eau amènent une touche très « nature » à cet espace pouvant paraître inaccessible voire effrayant pour certains réticents aux salles.

Des machines mais pas que…

Des machines il y en a, certes - près de 130 d’ailleurs, mais ça n’est pas tout. Ce que j’aime avant tout dans les salles de sport moi, ce sont les cours. Ces cours un peu dingues où le prof vous fait faire des moves à une cadence que jamais vous ne feriez seuls, même devant un dvd de démo ! L’effet de groupe, la musique, le fait qu’il serait complètement ridicule de s’arrêter en plein milieu à moins d’avoir un vrai souci sont de vrais atouts pour se dépasser. Or, ayant personnellement un besoin impérieux de diversité, je ne peux imaginer une semaine d’entraînement sans un cours de body step pour le renfo musculaire, la pliométrie et le cardio par intervalles ou de body jam, pour sortir de la technique et laisser parler mon corps qui aime courir mais aussi danser ! Bref, tout cela est bien entendu accessible dans les salles des Cercles de la Forme avec en prime: la panoplie de cours Les Mills (lire le récit d’un cours de RPM ici !), ainsi que des cours de culture physique et renforcement musculaire, de danse au sol, de Zumba, etc.

Une soirée sympa entre amoureux de l’effort

Habituée aux ambiances « running » je dois avouer que l’ambiance « fitness » est toute autre. La recherche de la perfection du corps prime sur la recherche du dépassement ou des sensations fortes auxquelles aspirent la plupart des coureurs. Après m’être douchée et changée dans les vestiaires particulièrement spacieux et agréables de ces lieux, j’ai alors brandi une coupe de champagne et me suis amusée à observer cet univers, ce « cercle » des fanas de la forme que finalement, je fréquente très peu. Quelques sportifs de très haut-niveau étaient de la parti dont Alexis Vastine (boxeur français de niveau olympique) avec qui j’ai échangé un moment. Toujours un peu provoc’ malgré moi je lui demandais si ça n’était pas un peu lassant à force de devoir faire le beau (parceque dans son genre, il est plutôt pas mal le Alexis !) à des soirées indirectement liées au sport ? Alexis très sympa me répondait que non parcequ’il avait la chance de pouvoir discuter avec des gens très différent comme on le faisait à ce moment même et d’aller à la rencontre de ceux qui ne le voient habituellement qu’en image ou en vidéo. J’étais convaincue et me suis dit qu’en dépit des apparences clairement différentes du milieu running, il y avait quand même une recherche de mieux être, de lien, de qualité de vie derrière les addicts de la fitness.

Là j’étais en terrain connu…quoique, je n’ai jamais encore eu l’occasion de courir dans les grands parcs américains - sympa la déco ;)

Bilan: soyez créatifs !

Un abonnement aux Cercles de la Forme (tarifs ici) vous donne accès à l’intégralité des salles parisiennes. Vous pouvez donc composer avec vos disponibilités et vos déplacements pour suivre un cours de zumba un jour, une séance de renfo musculaire un autre ou encore des exercices de Kinesis (musculation lente et ample). Le choix est vaste, les machines sont ultra-neuves, les coachs savent de quoi ils parlent - vous serez entre de bonnes mains compétentes. Pour ce qui est des runners et des addicts de la nature, purement réfractaires aux salles comme j’ai pu l’être dans ma jeunesse ;) - vous n’êtes pas sans savoir que de la course pure sans renforcement musculaire spécifique ou même séances d’assouplissements est incomplète. Soyez donc libres et créatifs; combinez vos séances de course à des séances en salle voire même, remplacez une séance de fractionnés par une séance cardio de body step, body attack ou body pump - vous serez surpris de constater que la diversité intelligente est souvent plus efficace que la mono-pratique.

NB: une mention spéciale à mon prof de danse de mes 20 ans que j’ai retrouvé 10 ans après, à cette soirée et qui donne des cours de bar au sol de haute volée ! William, ce fut un plaisir !

NB2: rien que pour le plaisir, je vous mets un lien vers LA chanson du moment, celle qui pourrait bien mettre l’ambiance aux salles de sport ce été ! Motivés ? C’est quand vous voulez ! ENJOY !

A bientôt sur les pistes ou sur un vélo ellipitique indoor !

 

Comment une runneuse se retrouve entraînée dans un projet de raid 4×4…

Il aura suffit d’un mail puis d’une soirée de lancement pour que les secrets de ce nouveau projet dérivant du Trophée Rose des Sables, créé et mené avec talent par les mêmes organisateurs: Désertours, soient révélés à une communauté de femmes bien particulières.

Conviée à cette soirée un peu mystérieuse, je me retrouvais alors accompagnée de ma soeur au sein du Barock près des Champs, à déguster un buffet et du vin tout en admirant un couple faire quelques pas d’une danse que j’avais commencé à apprendre, il y a quelques années: le tango, sous les notes d’un duo de musiciens sud américains. Une mise en situation plutôt agréable sans toutefois apporter toutes les réponses à mes questions: de quoi s’agit-il précisément ? Pourquoi suis-je là ?

Après nous être installées en attendant que la projection du teaser 2014 soit réalisée aux yeux des nombreuses femmes réunies pour l’occasion, nous trouvons l’occasion d’échanger avec l’une d’entre elles qui elle, a participé au Trophée Rose des Sables 2012 (désert marocain) et que l’idée de reproduire l’aventure en Argentine taraude. Cette femme, Virginie, sait bien mieux que nous pourquoi elle est là et ce qui peut l’attendre si elle se laisse séduire à nouveau…


Trophée Roses des Andes - Teaser 2014 par trophee-roses-des-andes

Je doute cependant que les organisateurs aient de gros efforts à faire pour la convaincre, elle et sa co-pilote …! Quand on a participé à une aventure de ce genre, quand on « sait » ce qu’il est possible de vivre, peut-on vraiment refuser le réitérer l’expérience ? Oui, mais quelle expérience ?

Consacrons quelques mots à présenter la 1ère édition d’un nouveau défi: le Trophée Rose des Andes 2014.

Le Trophée Rose des Andes: 1ère édition d’un rallye 4×4 100% féminin au coeur de l’Argentine

Les dates:

Du 5 au 16 avril, englobant 3 jours en amont du rallye pour le vol aller, la prise de possession des véhicules et les vérifications techniques d’avant course ainsi que 3 jours en aval pour le repos, la restitution des véhicules et le vol retour.

La durée nette du rallye raid est donc de 6 jours, du 8 au 13 avril compris.

Le principe:

Le rallye Trophée Rose des Andes est 100% féminin. Chaque équipage (limité à 60 pour la première édition) est composé d’une pilote et d’une co-pilote, comme pour l’ensemble des rallyes de ce type: Trophée Rose des Sables, Rallye Aïcha des gazelles, etc.

Tous les soirs, les équipages reçoivent leur roadbook pour le lendemain, autrement dit, le parcours et ses spécificités restent inconnus jusqu’à la dernière minute. Une chose semble être garantie par les organisateurs: les qualités de précision, d’analyse et de conduite à mettre en oeuvre relèvent plus du Paris-Dakar que d’une ballade de santé. Le ton est lancé. Pour autant, les organisateurs de Désertours tiennent à rester fidèle à leurs valeurs: une course sans vitesse pour le respect de l’environnement et des populations locales. Dur de saisir alors jusqu’à quel point la course sera compétitive ou non, en tous cas, elle promet d’être excitante !

Les paysages grandioses de l’Argentine nous sont « vendus », près de 150km par jour nous sont promis, un bivouac différent par nuit est annoncé avec une 1ère nuit dans un lieu achalandé suivi de bivouacs de plus en plus isolés et frugaux.

Le Trophée Rose des Andes semble être un « drôle de sport », une sorte de mix multicolore entre plusieurs forces. Il faut tenir le coup physiquement même s’il ne s’agit pas de courir avec ses jambes mais de conduire un 4×4. Il s’agit aussi d’être maline et astucieuse pour analyser le terrain et choisir le meilleur compromis entre temps de parcours et difficulté le terrain, à l’aide d’une simple boussole. Il faut par ailleurs aimer les espaces grandioses et savoir s’en nourrir pour avancer avec une motivation inoxydable sur les pistes argentines. N’oublions pas que ce pays est montagneux, ainsi, Jean-Jacques Rey le fondateur de Désertours nous annonce des altitudes avoisinant les 2000m avec deux courts passages au delà de 4000m. Ça n’est pas rien. Je pense alors spontanément à Joséphine de SimAlti qui propose au sein même de Paris des séances de simulation d’altitude pour préparer les sportifs à leurs objectifs de courses ou à des séjours en montagne. Au fur et à mesure que les organisateurs énoncent l’ensemble de pièces du puzzle à assembler pour concrétiser l’aventure, je me mets à penser à de nombreuses personnes et à me dire « et si je participais? », … Oui, car avant d’être une épreuve tout terrain, le Trophée Rose des Sables est un véritable défi financier: il faut rassembler 15 000 euros de sponsor pour offrir à son équipage la possibilité de vivre l’expérience.

Les conditions:

Contrairement à d’autres courses dont les budgets représentent bien plus que 15 000 euros, ce montant reste correct dans la mesure où il englobe absolument tout sauf certaines assurances, le carburant (300eur de budget par équipage sur l’ensemble du rallye) et les repas du déjeuner (semi auto-suffisance). Un autre avantage réside dans le fait que ce budget englobe le 4×4 et ses accessoires, autrement dit, il n’y a aucun risque de discrimination entre un équipage au gros budget qui aurait récupéré un bolide de course et un autre plus en difficulté qui aurait une voiture moins performante. Chaque binôme part donc dans les mêmes conditions matérielles, la valeur ajoutée du rallye dépendant du mental et de la réflexion des équipages.

Le timing:

Une pré-inscription est d’ores et déjà proposée aux futurs équipages pour 400 eur. Cette démarche permet de garantir une chance de participer au rallye et de s’inscrire officiellement le 14 février 2014. Si toutefois les fonds n’avaient pu être rassemblés pour la date fatidique de la St Valentin 2014, les équipages se verraient rembourser l’ensemble de leurs versements ou reporter leurs gains pour l’année suivante, au choix. Il n’y a donc aucun risque dans chaque pré-inscription si ce n’est l’opportunité de se lancer un défi et de s’autoriser de ne pas le relever dans l’année.

Les valeurs éco-citoyennes et solidaires du Trophée Rose des Andes

Une motivation a priori saine

Comme vous sans doutes je reste partagée entre envie et doute face à cette entreprise certes excitante mais non dénuée de questionnements quant à: la pollution, le respect des paysages et de l’environnement argentin, l’image d’occidentaux à bord de 4×4 parcourant des villages sobres et rustiques. Je suis particulièrement allergique aux clichés et encore plus à l’idée d’en incarner un. Cependant, au vu des femmes rencontrées lors de la soirée de lancement parisienne de l’événement, je n’ai vraiment pas eu ce goût désagréable d’une jet set en mal de sensations souhaitant déverser son trop plein d’argent dans une course à l’étranger. Les femmes présentes étaient motivées, simples et semblaient sincères. Virginie en l’occurrence est mère au foyer et me disait comme pour elle il était difficile de se vendre et de démarcher des sponsors, mais elle l’aura fait avec succès et à sa manière pour le trophée Rose des Sables. Aucune raison donc qu’elle ne puisse le refaire pour ce défi argentin.

Une démarche éco-responsable

L’organisation demande à chaque équipage de rouler à allure « souple » avec une vitesse constante pour limiter les émissions de CO2. Les pistes à parcourir sont par ailleurs déjà existantes, il n’y a pas de hors piste. Des compensations des émissions de CO2 sont prévues via la collaboration avec un organisme visant à la préservation de l’environnement et des populations. Cela est un bon début mais reste à suivre.

Une démarche solidaire

L’événement vise le financement de l’association « enfants du désert » qui en Argentine utilise le cheval comme partenaire thérapeutique auprès d’enfants handicapés moteurs, sensoriels ou mentaux. Le montant de ces financements et le nombre de nouveaux enfants pris en charge grâce à l’organisation « Trophée Rose des Andes » reste à préciser (pour voir les retombées du partenariat déjà mis en oeuvre pour le Trophée Rose des Sables: lire cet article).

Finalement, en ce qui me concerne et compte tenu de mon addiction pour la nouveauté et l’aventure, je ne suis bien entendu pas restée insensible aux différents échanges de la soirée de lancement de cet événement et aux perspectives offertes. Pour avoir tenté de participer au Rallye Aïcha des Gazelles il y a quelques années mais renoncé pour de multiples raisons (esprit et budgets décalés par rapport à mes valeurs et possibilités), j’ai toujours su que je n’avais pas dit mon dernier mot. Aujourd’hui je reste très sereine face à cette opportunité et me dis que peut-être, je pourrais me lancer dans l’aventure 2014 tout comme je pourrais attendre un peu pour vivre l’événement Tout vient à point qui sait attendre. En tous cas, si l’aventure vous tente, n’hésitez pas à consulter le site: Trophée Rose des Andes ou à me contacter via le formulaire de ce blog.

A très vite sur les pistes, bitumées, terreuses, sableuses ou caillouteuses de France ou d’ailleurs…

La soirée de lancement Adidas boost: le concept

Une entrée bondée pour un évènement de taille…

La soirée

Un déploiement de moyens de comm’ et de marketing impressionnants pour le lancement de la nouvelle invention de la marque aux trois bandes. Le concept de la soirée: booster Paris pour présenter la chaussure du même nom et sa technicité annoncée comme étant révolutionnaire. Au programme, un run dans Paris en petits groupes menés par des coachs munis des fameuses chaussures, un coupe-vent et un T-shirt de bonne qualité offerts à chaque participant puis une soirée cocktail et DJ set à l’étage de l’Adidas store envahi pour l’occasion. Je rajouterai les 30% sur toute la boutique qui bien sûr m’ont fait craquer pour un haut classique mais très bien coupé aux couleurs à la fois douces et énergisantes !

La chaussure: Adidas boost

Je n’ai pas couru à proprement parler avec la Boost mais je l’ai essayée dans le magasin et j’ai recueilli plusieurs avis assez divergents.

Mon feeling

En ce qui me concerne je porte des Asics Gel Nimbus et je ne suis pas fana de la surenchère des prix des paires de running. Mes Asics me conviennent bien et je reste assez fidèle à la marque. En revanche, le passage des Asics aux Adidas Boost pour un court essayage hier a rendu la comparaison assez dingue. Cette espèce de matière blanche visuellement très proche du polystyrène qui fait toute la nouveauté de la chaussure crée un amorti puissant sur l’arrière du pied. Vous avez l’impression de rebondir bien plus qu’avec une autre chaussure. L’amorti à l’avant est quant à lui beaucoup moins prononcé ce qui accentue énormément la sensation de course avec « accroche du talon« ; mode de course qui de toute évidence ne plaira pas du tout aux adeptes du minimalisme ! En termes de design, je trouve la chaussure basique. La version noire et jaune ne détonne pas à côté des associations de couleur réussies que propose souvent Adidas. Heureusement il existe des variantes rouges et bleues qui me semblent plus intéressantes bien que loin encore des mix extravagants de chez Asics !

Un visuel de 2 des modèles de l’Adidas Boost exposés hier - on peut parler de sobriété.

Pour le plaisir et parce que je suis assez fana des couleurs Asics, voilà le genre de couleurs que je trouve plus vivantes et « boostantes » !

L’avis de plusieurs testeurs

Sans citer de noms, j’ai recueilli 3 avis assez développés d’athlètes actifs et expérimentés. Leurs impressions ne sont pas homogènes.

Peu convaincu…: l‘un des leaders de groupes de course me dit qu’il est obligé de porter les Boost ce soir puirqu’elles lui ont été offertes mais qu’il s’est déjà blessé en changeant de marque et que pour rien au monde il ne changerait ses Asics pour des Adidas Boost en compétition. Il n’est convaincu ni par le look ni par le ressenti des chaussures. Le concept est pour lui avant tout un gros coup de comm’ pour Adidas. Par ailleurs, cet athlète m’expose sa théorie sur l’inadéquation entre la structure de l’Adidas Boost et les coureurs allant à plus de 15km/h. Selon lui il s’agirait d’un modèle axé confort pour le grand public plutôt que performance pour le top niveau. A voir.

Une chaussure très légère…: une athlète du club Free Run 72 n’a pas d’avis sur la chaussure avant plusieurs km de course. Finalement, après un échauffement dans les rues de Paris et quelques montées, elle finit par nous confier que si l’amorti est moins extraordinaire qu’annoncé, elle trouve la chaussure étonnamment légère. Le port est très agréable et le maintien efficace. La chaussure devra être testée en contexte de compétition pour pouvoir en dire plus.

Un concept qui pourrait faire ses preuves avec le temps…: un athlète de haut niveau courant en endurance fondamentale à ce qui équivaut à 130% de ma VMA (!) me fait part de ses impressions quand à l’amorti incroyable de la chaussure. Il me dit que pour autant, il ne sait pas si cette technologie peut réellement offrir de meilleurs résultats. De toute évidence le confort de course est accentué mais la performance reste en suspens. Il me confie s’apprêter à tester prudemment l’Adidas Boost sur un 10km pour pouvoir statuer.

Les revendications des créateurs de la Boost

« Chaque runner de chaque niveau peut utiliser BOOST™, que ce soit pour courir un marathon ou pour une sortie hebdomadaire. » - Product Manager Boost

« Quand tu essaies cette chaussure de running, tu sais que ta façon de courir ne sera plus jamais la même. » - Texte de présentation sur le site Adidas.

Ce sont de vives promesses que la marque promet avec le lancement de cette chaussure qui à défaut de créer l’unanimité faute de recul, crée le buzz. Je suis curieuse d’avoir des retours post compétition auprès d’athlètes de haut niveau comme de coureurs plus amateurs, pas vous ?

Le défi: 1700K

Parlons-en. Bien que le programme de la soirée n’ait été très clair pour les personnes comme moi arrivées un peu à la dernière minute, programme il y avait ! Le défi central étant en ce Vendredi 08 mars de courir 1700km cumulés, tous groupes de 4 à 5 runners confondus. Des messieurs très sérieux avec des oreillettes et des machines hyper hi-tech étaient parqués à l’étage de l’Adidas store et suivaient les podomètres de tous les coachs pour observer leur trajectoire et comptabiliser leurs kilomètres. Un concept assez dément illustré par les quelques clichés ci-dessous.

 

La sortie running parisienne

Attente

Après une vingtaine de minutes d’attente devant la boutique pour avoir le droit d’attendre à nouveau à l’intérieur, je me dis que c’est un gros b…..usiness et que l’on n’est pas près de courir ! En effet, près de 1000 coureurs sont attendus, répartis en groupes de 5 environ et menés par un coach. Il faut donc récupérer son bracelet attestant sa participation à l’évènement, mettre ses affaires à la consigne (je n’ai pas eu ce problème étant donné que j’avais toutes mes affaires dans mon sac Lafuma en prévision de l’Eco-trail 30km du samedi 16 mars), récupérer le coupe-vent bien sympa offert par Adidas, retrouver son groupe et attendre. Je passe le fait que mon inscription comme celle de nombreux autres ait été mal enregistrée, que mon groupe de départ ait complètement changé et que la gestion des 200 groupes ait causé une certaine attente. Inscrite pour 8km je me retrouve finalement aléatoirement dans un groupe parti pour 12km (les distances allant de 5 à 30km!). En temps normal je me serais plutôt inscrite sur du 15km mais souhaitant ménager cette maudite cruralgie qui me bloque le bas du dos depuis le semi-marathon de Paris, je tiens à y aller mollo. Cela tombe bien, le groupe est très cool et notre coach Jennifer aussi.

Une vraie course d’orientation

Pensant avoir un GPS tel que promis par l’organisation, notre coach se retrouve avec un vague papier listant des « à gauche », « à droite » et des noms de rues. « Quelqu’un connait bien Paris » demande-t-elle, « parce que moi non ! ». Nous sortons nos fidèles téléphones intelligents et nous combinons papier et GoogleMaps. Au final, à quelques détails près nous nous en sortirons pas trop mal et finiront notre périple avec le sourire. Quelques belles photos de Paris by night ont été prises sur le vol…

La soirée Adidas Boost en elle même: après la course, le dancefloor !

Dj set hype

La suite de la soirée était particulièrement sympa et a rattrapé les longueurs du début. Le 1er étage de l’Adidas store avait été investi par les DJ du label Ed Banger et par un buffet un peu tardif mais agréable ! Je me suis particulièrement concentrée sur les mini muffins au chocolat - pour le reste, j’étais bien trop occupée à danser ! En termes de boissons et vu mon aversion pour la bière (j’ai essayé d’aimer mais en vain), je me suis hydratée à coup de boisson énergisante bio et naturelle faite d’extraits de baobab, de caféine, de sucre de canne bio et de citron: plutôt réussie, à explorer plus en détails nutritionnellement. Un petit extrait court mais représentatif de la musique electro-tech-house de la soirée ? Cliquez sur la photo:

Amis, bloggers, sportifs

Ce fut également l’occasion de revoir des amis bien connus dans l’univers du blogging sportif, d’en découvrir certains pour la première fois en live après de multiples échanges virtuels (ahhh, Facebook…) mais aussi de serrer la main ou même de faire de grosses bises à certains athlètes de haut niveau plus que sympas: Thierry Guibault, Dominique Chauvelier, Teddy Riner, Meddy Baala, …

Pour le reste des anecdotes, photos et autres commentaires je vous laisse nous rejoindre sur notre page Facebook: par ici !, pour consulter le reste du « book » de la soirée et bien plus encore. Les organisateurs de la soirée n’ont par ailleurs pas arrêté de filmer et de photographier les participants de l’event et les adeptes du dancefloor - mise en ligne intégrale le lundi 11 mars sur le site Boost Paris ! Suspense….!