Nike a la force de ces marques qui peuvent se permettre la polémique grâce au bagout de leurs pubs ! Peu importe si elles ne mettent pas tout le monde d’accord. Tant mieux même. Tant qu’elles provoquent l’émotion. Preuve en est encore avec sa dernière création « Dream Crazier ».
Nike ne cherche pas tant la démagogie que le fait d’exister en prenant certains partis qui ne plaisent pas à tout le monde. Même si le fait de provoquer le débat peut être une forme de démagogie déguisée qui déchaîne les afficionados libérés de la marque, on ne peut lui enlever sa force de caractère. Loin de la controverse impliquant le choix de Colin Kaepernick comme égérie de sa campagne de communication fin 2018, cette toute dernière vidéo se voit ici portée par Serena Williams est envoie un puissant message féministe au monde.
De la gymnaste Simon Biles aux larmes de la para-triathlète Sarah Reinertsen en passant par la ferveur de l’entraîneur de NBA Becky Hammon, Nike illustre un féminisme qui n’appelle à rien d’autre qu’au respect des femmes et de leur singularité dans le monde sportif, comme dans le monde tout court.
Accepter la singularité : nous le sommes tous, par définition
Singularité que l’on accepte (du moins en apparence) de plus en plus chez des personnes considérées comme différentes de la norme, en situation de handicap, neuro-atypiques ou ayant toutes autres particularités qui provoquent parfois des vagues d’intolérance ou de rejet. Pourtant, être une femme est une singularité en soi, simple, basique, mais qui est encore loin d’avoir sa vraie place. La vraie tolérance consiste à accepter la différence de l’autre, pas à lui demander de s’adapter à une norme rassurante.
L’appel à l’ouverture vu par Pixar : laisser émerger la féminité dans un monde d’hommes
J’en profite pour partager avec vous un court métrage récent de chez Pixar qui met en scène avec beaucoup de tendresse et d’émotion, le drame de la norme (masculine mais pas que) en entreprise. En d’autres termes, le sexisme. On est loin de l’angle de Nike mais on parle au fond bien de la même chose. Pour se faire accepter il faut imiter la majorité dominante.
Et vous, que pensez-vous de ces 2 vidéos ? Quelle expérience faites vous au quotidien de l’acceptation de la singularité des autres ou de la votre ?
Une autre vidéo Nike « Choose Go »