Le foot est clairement le sport par excellence que j’aime autant regarder que je ne sais pas y jouer ! Je ne sais même pas si j’ai vraiment eu l’occasion d’essayer un jour d’ailleurs. Quand je vivais aux US, c’était plutôt du « roller hockey » ou du « baseball » et puis à mon retour en France, je suis revenue aux classiques de l’époque : Athlé (beurk), handball (cool !), gymnastique (horrible !), badminton (yeah !), etc. Toujours est il que je fais partie de ces français qui ne sont pas très au fait des matchs de clubs mais qui ne loupent pas une coupe du monde pour autant ! Or, la Coupe du Monde féminine de football 2019 vient de commencer, « à la maison » et je vous propose de découvrir 4 bonnes raisons de trouver de l’inspiration auprès de la Capitaine de l’Equipe de France : Amandine Henry !
Amandine Henry entre la France et les US ou le meilleur des 2 mondes
Un état d’esprit constamment positif
Française et plus précisément lilloise d’origine, Amandine Henry est allée jouer et se former outre Atlantique chez nos cousins américains. Celle qui ne parlait pas beaucoup anglais en arrivant a réussi à se faire une place au sein des « Portland Thorns FC » dans l’Oregon (côte Nord Ouest des US) en 2016 et en 2017.
« L’état d’esprit américain est constamment positif » cite Amandine Henry dans le documentaire « Bleues » sur Canal+. Elle ajoute : « quand tu fais quelquechose de moins bien on ne te décourage jamais, on te dit que c’est pas grave et que tu feras encore mieux la prochaine fois ».
C’est cet état d’esprit constamment positif tellement caractéristique de l’approche américaine qui permet aux jeunes comme aux athlètes de se construire en ayant confiance en eux. Une différence énorme que j’ai vue et vécue entre mon enfance là bas (East Coast, Maryland) et mon retour au collège en France !
Un jeu plus physique
Amandine Henry décrit aussi le jeu américain comme plus physique (duels, tacles, …). Elle dit avoir appris à se protéger en ayant à gérer plus d’impact. Une complémentarité avec le jeu français qui lui aura fait gagner en solidité et en expérience.
Best of both worlds.
Un diagnostic médical à 18 ans déjoué par sa passion pour le sport
Qui ne connaît pas maintenant l’histoire de ce problème à la rotule droite qui contraint Amandine Henry à se faire greffer du cartilage en 2008. Une opération innovante à l’époque dans le sport de haut niveau, qui pousse son médecin à lui annoncer une fin de carrière sportive et un impossible retour au football de haut niveau.
Une annonce qui se sera vue contredite par les faits puisque 11 ans plus tard, Amandine Henry est non seulement plus que jamais active sur le terrain mais capitaine de l’Equipe de France féminine de football, succédant ainsi à Wendy Renard depuis 2017.
Même si la joueuse sait qu’à l’arrêt de sa carrière de haut niveau, elle devra sûrement opter pour une prothèse du genou, cela n’enlève rien à sa ténacité qui demeure une énigme médicale pour la plupart des scientifiques cartésiens !
Une capacité à gérer une période de retrait pour mieux revenir
On entend souvent la phrase « revenir encore plus fort », qui est un peu gnangnan dans le monde du storytelling, à l’image de « ce qui ne nous tue pas nous rend plus fort » que je trouve exaspérante à mourir ! Comme si tout ce qui nous faisait trébucher, tomber ou souffrir dans la vie ne pouvait que nous renforcer. Je ne suis absolument pas d’accord. Se relever en étant plus fort n’est pas facile et pas donné à tout le monde.
Suite à son opération, Amandine Henry a été écartée de l’Equipe de France et s’est retrouvée près de 18 mois à devoir gérer sa rééducation pour réapprivoiser son corps et son talent.
Il faut un mental de folie, une abnégation de dingues et une passion à toute épreuve pour ne pas se laisser abattre par un diagnostic médical lapidaire d’une part mais aussi pour vivre une période de retrait, hors des projecteurs et de l’adrénaline de l’Equipe de France - sans renoncer.
C’est ce qu’Amandine Henry a fait. Elle a patienté, elle s’est renforcée, elle est allée puiser ce qu’il fallait dans cette période de retrait voire de « rejet » (mésententes au sein de l’Equipe de France) pour vraiment revenir pour le coup.
Une mission dingue : assumer le capitanat de l’equipe de France féminine de foot dans un contexte de mondial à la maison
Si la place de la femme dans le sport ne cesse d’évoluer dans le bon sens malgré quelques réfractaires; cela implique aussi à ces filles d’apprendre à gérer le virage.
Quand on a été dans l’ombre de ses homologues masculins pendant des années, des marques et même du public et que l’on switch sous la lumière, jouant face à des tribunes non plus semi remplies mais pleines à craquer - il faut avoir la tête froide et les épaules solides.
Quand on est nommée capitaine d’une Equipe de France de plus en plus visible car médiatisée, figurant parmi les favorites d’une Coupe du Monde jouée en plus à domicile et que l’on connaît les performances récentes de l’Equipe masculine doublement étoilée, on doit rester concentrée.
C’est la mission confiée par Corinne Diacre, sélectionneure de l’Equipe de france féminine de foot, à Amandine Henry. Une mission que la lilloise de 29 ans semble pour le moment relever à merveille comme en témoigne son attitude sur le terrain autant que devant les caméras. Esprit collectif, énergie sans zèle inutile, sang froid et humilité.
« Ne nous enflammons pas, un match après l’autre, étape par étape »,
rappelle Amandine Henry à des journalistes toujours tentés de faire les mêmes éternelles projections : « vous vous voyez gagner la coupe du monde 2019 ? ». Une réponse prudente et mesurée qui ne va pas sans nous rappeler celles de Didier Deschamps lors du Mondial masculin de 2018.
D’ailleurs, lors du match d’ouverture contre la Corée du Sud. Corinne Diacre, femme charismatique au sens aiguisé de la discipline a partagé au micro ce qu’elle a demandé à ses joueuses de faire en 2ème mi-temps, malgré un score de 3 - 0 à l’avantage des françaises :
« Jouer comme si le score était de 0 - 0.«
Exigeante et sobre, pas question de se reposer sur ses lauriers. Ou les dangers du « favoritisme » d’une équipe qui ne doit pas tomber dans le piège de l’excès de confiance.
Avec nos Bleues et Corinne Diacre, cela ne risque pas d’arriver. Du moins pour le moment.
Ces 4 raisons de se laisser inspirer par la joueuse de football Amandine Henry résument à peine une partie de son parcours mais nous invitent vraiment à :
- croire en nos rêves;
- ne jamais (y) renoncer parce que certain(e)s nous disent que c’est vain, même si ces personnes font figure d’autorité dans leur domaine;
- accepter la notion de timing dans la vie : on peut être mis à l’écart de son objectif un temps puis y revenir avec plus de talent que jamais, encore faut-il savoir gérer les périodes de retrait pour changer, se (re)construire, évoluer dans le bon sens;
- savoir allier passion et humilité : on n’arrive à rien sans envie profonde mais on ne va pas bien loin sans garder les pieds sur terre.
Que vous soyez un homme ou une femme, peu importe, ces qualités et atouts sont des exemples pour tous dans distinction. Alors prenez-en de la graine sans limite de consommation et profitez de ce Mondial féminin de foot pour vibrer sport et bien plus encore, pour profiter d’un plateau de joueuses douées et inspirantes. Vous n’avez plus qu’à observer, vous imprégner et vous servir. Bon Mondial !
#DARETOSHINE






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